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Programme de sécurité des produits chimiques

Programme de sécurité des produits chimiques

La sécurité des produits chimiques comporte de nombreux aspects scientifiques et techniques. Certains produits chimiques peuvent être nocifs pour notre santé et notre environnement. Il est donc important d’assurer la gestion sécuritaire des matières chimiques utilisées, éliminées, stockées, acquises et inventoriées, et ce, conformément à la réglementation en vigueur.

Le personnel du Service de santé, sécurité et environnement fournit des formations et des conseils aux membres du corps professoral, du personnel et de l’effectif étudiant afin de garantir la sécurité des pratiques chimiques. Notre objectif est d’améliorer les connaissances des personnes utilisatrices de produits chimiques en matière de sécurité chimique et d’assurer le respect de la réglementation.

Pour en savoir plus, consultez la Politique sur la sécurité des produits chimiques ainsi que les procédures, directives, formulaires et manuels connexes. Si vous avez besoin de plus amples renseignements, contactez le Service de santé, sécurité et environnement au poste 4877.

Le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) est un système canadien mis en place en 1988, qui assure la protection des travailleurs par l’éducation et la prévention. Les objectifs du programme sont de former les employées et employés afin qu’ils puissent :

  • se protéger contre les dangers;
  • réagir aux situations d’urgence.

Il met aussi en œuvre un étiquetage normalisé des produits contrôlés et rend disponibles leurs fiches signalétiques. Les produits contrôlés sont les produits, les matières et les substances qui sont réglementés par la législation du SIMDUT.

Le SIMDUT est régi par des lois et des règlements fédéraux et provinciaux. La plupart des exigences (et des exemptions) en matière d’information prévues par la législation du SIMDUT relèvent de la Loi sur les produits dangereux et de la Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses, et s’appliquent dans l’ensemble du Canada. Au Québec, la CNESST est chargée de mettre en œuvre le SIMDUT conformément à la réglementation. Toute personne qui fournit ou utilise des produits contrôlés doit s’y conformer.

À ce titre, les membres du personnel et de l’effectif étudiant qui travaillent avec des matières dangereuses ou qui peuvent y être exposés doivent recevoir une formation conforme à la législation du SIMDUT dans les domaines suivants :

  • éducation – compréhension des principes du SIMDUT et de la signification des renseignements figurant sur les étiquettes et les fiches signalétiques;
  • formation – formation propre au lieu de travail sur la manière d’appliquer ces renseignements aux matières utilisées dans le cadre du travail, notamment les procédures de stockage, de manipulation, d’élimination et de protection individuelle.

Le Service de santé, sécurité et environnement propose des formations sur le SIMDUT aux membres du personnel et de l’effectif étudiant sur les deux campus de Concordia. Consultez le lien suivant pour obtenir plus de précisions sur les formations sur le SIMDUT offertes à l’Université :

Formations sur le SIMDUT

WHMIS Classification of Materials (« classification des matières du SIMDUT »)

Le SIMDUT divise les matières dangereuses en six classes principales en fonction des dangers particuliers qu’elles présentent. Si un produit correspond à une ou plusieurs de ces classes, il devient un produit « contrôlé ».

Étiquetage

Lorsqu’un fournisseur fabrique ou importe un produit destiné à être distribué et vendu au Canada, il doit préparer une étiquette du fournisseur, qui comporte généralement sept éléments d’information :

  • identification du produit;
  • symboles de danger représentant les classes et divisions auxquelles appartient le produit;
  • phrases de risque;
  • conseils de prudence;
  • mesures de premiers secours;
  • déclaration indiquant qu’une fiche signalétique est disponible;
  • identification du fournisseur.

De plus, le texte doit être rédigé en français et en anglais, et figurer dans un cadre hachuré.

Des étiquettes destinées au lieu de travail sont requises sur les récipients de produits contrôlés fabriqués sur place et sur les récipients dans lesquels le produit a été transféré depuis un récipient d’un fournisseur. Les étiquettes destinées au lieu de travail doivent fournir trois types de renseignements :

  • nom du produit;
  • renseignements relatifs à la manipulation sécuritaire;
  • référence à la fiche signalétique;

Au Québec, conformément à la législation, les étiquettes destinées au lieu de travail doivent être rédigées au minimum en français. Toutefois, l’Université Concordia étant un établissement d’enseignement anglophone, les étiquettes destinées au lieu de travail doivent être rédigées au moins en anglais, une langue comprise par toutes les personnes qui travaillent et étudient à Concordia.

Les exigences en matière d’étiquetage des réactifs préparés en laboratoire sont les suivantes :

  • nom du produit et concentration;
  • abréviations NON autorisées;
  • dans certains cas (par exemple, pour les réactifs peroxydables), date d’achat ou de préparation du réactif.

Les exigences supplémentaires comprennent également les éléments suivants :

  • la fiche signalétique doit être disponible;
  • le produit chimique ne doit pas être transporté hors du laboratoire.

Produits de consommation à usage restreint

Si les consommateurs peuvent acheter un produit chimique au Canada dans un magasin de détail ou un réseau de points de vente, ce produit doit satisfaire aux exigences du Règlement sur les produits chimiques et contenants de consommation (2001), adopté en vertu de la Loi sur les produits dangereux. Étant donné que ces produits de consommation sont offerts au public dans les magasins de détail, ils sont partiellement exemptés des exigences du SIMDUT en matière d’étiquetage et de fiches signalétiques. Toutefois, si ces produits sont apportés et utilisés sur le lieu de travail, ils doivent être inclus dans les exigences de formation du SIMDUT et respecter les exigences du SIMDUT en matière d’étiquetage sur le lieu de travail.

Le Service de santé, sécurité et environnement recommande fortement de mettre des copies des fiches signalétiques à la disposition des travailleurs qui, dans le cadre de leurs tâches quotidiennes habituelles, manipulent des produits chimiques visés par le Règlement sur les produits chimiques et contenants de consommation.

Pour en savoir plus sur les produits de consommation, consultez le lien suivant :

Règlement sur les produits chimiques et contenants de consommation de Santé Canada

Le Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH) a été adopté par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) en juillet 2003. Son objectif est de regrouper tous les systèmes existants de communication des dangers liés aux produits chimiques afin de mettre en place un système unique et harmonisé à l’échelle mondiale pour classer les produits chimiques en fonction de leurs dangers et communiquer les informations correspondantes au moyen d’étiquettes et de fiches de données de sécurité.

En 2015, le gouvernement du Canada a publié le Règlement sur les produits dangereux, qui modifie le SIMDUT de 1988 afin d’y intégrer le SGH pour les produits chimiques utilisés au travail. Le SIMDUT modifié est appelé SIMDUT 2015. De nouvelles normes ont été adoptées :

  • règles de classification et classes de danger basées sur :
    • les risques physiques;
    • les risques pour la santé;
    • les risques pour l’environnement (adoption non proposée au Canada dans le cadre du SIMDUT);
  • format pour les fiches de données de sécurité (anciennement les fiches signalétiques);
  • exigences d’étiquetage :
    • nouveaux symboles ou pictogrammes de danger;
    • mots d’alerte (« Danger » et « Avertissement »);
    • déclarations de danger;
    • mesures de précaution.

Exigences d’étiquetage

Si le SIMDUT 2015 comprend de nouveaux critères harmonisés pour la classification des dangers et de nouvelles exigences relatives aux étiquettes et aux fiches de données de sécurité, les rôles et les responsabilités des fournisseurs, des employeurs et des travailleurs demeurent inchangés.

Pour en savoir plus sur le SIMDUT 2015, consultez les liens suivants :

SIMDUT.ORG

Un équipement de protection individuelle est nécessaire pour travailler avec la plupart des matières dangereuses ou pour réaliser certaines expériences. Il s’agit d’un système de protection de dernier recours, à utiliser lorsque des mesures de substitution ou des contrôles techniques ne sont pas possibles. Il peut également être nécessaire pour compléter l’équipement de sécurité des laboratoires, tel que les hottes aspirantes. L’équipement de protection individuelle ne réduit pas ou n’élimine pas le danger, mais protège uniquement la personne qui le porte et personne d’autre.

L’équipement de protection individuelle comprend des gants, une protection oculaire, un appareil de protection respiratoire et des vêtements de protection. Le type d’équipement requis dépend fortement de la nature de l’expérience et des dangers associés à la matière utilisée. Toutefois, les exigences minimales pour tout travail en laboratoire effectué à l’Université Concordia sont les suivantes :

  • lunettes de sécurité;
  • blouse de laboratoire;
  • vêtements à manches longues et à jambes longues portés sous la blouse de laboratoire;
  • chaussures fermées.
Protection oculaire

Lunettes de sécurité

Le port d’une protection oculaire et faciale est nécessaire pour se protéger contre les projections de produits chimiques, de matières biologiques et de particules en suspension dans l’air. Différents types de protection oculaire sous forme de lunettes, de lunettes étanches ou de visières sont disponibles et le choix dépend du risque que comporte l’expérience ou du type de produit utilisé. La travailleuse ou le travailleur doit consulter le mode opératoire normalisé de l’expérience ou la fiche signalétique afin de choisir le type de protection approprié, conformément à la norme CSA Z94.3 sur les protecteurs oculaires et faciaux pour l’industrie. Les renseignements contenus dans le document Z94.3.1, Protective Eyewear: A User's Guide (« protection oculaire : guide de l’utilisateur ») de l’Association canadienne de normalisation constituent également une bonne source d’information. Vous pouvez aussi communiquer avec votre superviseure ou superviseur, ou encore avec le Service de santé, sécurité et environnement.

Les lunettes de sécurité doivent être dotées d’écrans latéraux et portées dès lors qu’il existe un risque que des objets, tels que des particules ou des éclats de verre ou de métal, puissent atteindre les yeux. Le port de lunettes de sécurité permet d’éviter de nombreuses blessures oculaires potentielles. Si des lunettes de sécurité correctrices doivent être portées en laboratoire, elles doivent être dotées d’écrans latéraux afin d’offrir une protection adéquate. Les lunettes correctrices ordinaires ne sont pas considérées comme des lunettes de sécurité. Si des lunettes correctrices ordinaires sont utilisées, des lunettes de sécurité spéciales conçues pour les recouvrir doivent être portées.

Toutefois, les lunettes de sécurité ne suffisent pas à protéger contre les projections de produits chimiques, les aérosols, les poussières ou les poudres. Elles ne sont pas hermétiques, ce qui laisse des espaces en haut, en bas et sur les côtés, par lesquels les produits chimiques peuvent s’infiltrer. Si de tels risques sont présents en laboratoire, des lunettes étanches sont mieux adaptées à ce type d’exposition potentielle.

Lunettes antiéclaboussures

Des lunettes antiéclaboussures doivent être portées lorsqu’il existe un risque d’éclaboussures provenant de substances dangereuses, par exemple lors de la manipulation de solvants et de produits hautement corrosifs. Les lunettes antiéclaboussures doivent être résistantes aux chocs et disposer d’une ventilation indirecte afin que les substances dangereuses ne puissent pas s’écouler dans la zone des yeux. Certaines peuvent même être portées par-dessus des lunettes correctrices.

Visières

Les visières doivent être utilisées lors de la manipulation de grandes quantités de matières dangereuses, telles que des substances hautement corrosives, afin de protéger le visage contre les éclaboussures ou les projections. Les visières ne constituent pas à elles seules une protection oculaire suffisante; elles doivent être utilisées en combinaison avec des lunettes de sécurité ou des lunettes étanches.

Lentilles de contact

Les lentilles de contact peuvent être portées en laboratoire, mais n’offrent aucune protection contre le contact avec des produits chimiques. Par conséquent, les travailleuses et travailleurs de laboratoire qui portent des lentilles de contact doivent respecter les mêmes règles en matière de protection oculaire. Les travailleurs de laboratoire doivent être conscients des points suivants :

  • les superviseurs doivent être informés du port de lentilles;
  • il peut être nécessaire de retirer les lentilles pour effectuer certaines expériences;
  • le plastique des lentilles de contact est perméable à certaines vapeurs présentes dans un laboratoire. Ces vapeurs peuvent rester emprisonnées derrière la lentille et provoquer une irritation importante des yeux;
  • si une lentille de contact est contaminée par un produit chimique dangereux, rincez les yeux à l’aide d’une douche oculaire et retirez immédiatement la lentille;
  • les lentilles de contact contaminées par un produit chimique doivent être jetées.

Vêtements de protection

Le port d’une blouse de laboratoire est obligatoire dans tous les laboratoires. Différents modèles et matériaux sont disponibles, et le choix dépend du type de travail effectué et des risques encourus. La blouse de laboratoire classique est une blouse en coton mélangé, longue jusqu’aux genoux, à manches longues et avec une fermeture à l’avant. Les blouses de laboratoire protègent contre les projections chimiques mineures et la contamination par des solides.

Si des liquides hautement toxiques ou corrosifs doivent être utilisés, les tabliers en caoutchouc et les blouses de protection contre les produits chimiques offrent une meilleure protection que les blouses de laboratoire classiques. Des vêtements extérieurs jetables (par exemple, les combinaisons en Tyvek) peuvent être utiles lorsque le nettoyage et la décontamination des vêtements réutilisables sont difficiles. Des vêtements à manches longues et à jambes longues doivent être portés sous la blouse de laboratoire afin de protéger la peau en cas de déversement. Pour une protection optimale, la blouse de laboratoire doit arriver aux genoux, avoir des manches longues jusqu’aux poignets et être boutonnée. Le port de shorts et de jupes est interdit dans les laboratoires. Les blouses de laboratoire contaminées ne doivent pas être lavées à la maison avec d’autres vêtements. Un service de nettoyage est proposé par certains départements.

Chaussures

Le port de chaussures fermées est obligatoire en tout temps dans les laboratoires où des produits chimiques sont stockés ou utilisés. Les sandales, les chaussures à talons hauts, les chaussures à bout en toile ainsi que les chaussures ouvertes à l’avant ou à l’arrière doivent être évitées en raison du risque de déversement de produits chimiques corrosifs ou irritants et de bris de verre. Des couvre-chaussures ou des bottes résistant aux produits chimiques peuvent être utilisés pour éviter toute exposition à des produits chimiques corrosifs ou à de grandes quantités de solvants ou d’eau susceptibles de pénétrer dans les chaussures normales (par exemple, lors du nettoyage d’un déversement).

Gants

Le contact avec la peau est une source potentielle d’exposition aux produits chimiques. Des gants de protection doivent être utilisés pour éviter toute exposition potentielle à des produits chimiques ou à des risques biologiques. Le type de gant approprié dépend des produits utilisés. La fiche signalétique est une source d’informations importante pour choisir les gants adaptés. Les différents types de gants ont des perméabilités chimiques différentes. Il est donc recommandé de consulter le tableau de compatibilité du fabricant avant de choisir un type de gant particulier. Il est essentiel de bien comprendre les termes utilisés dans les tableaux de compatibilité des gants.

  • Temps de pénétration : temps nécessaire à la substance chimique pour traverser le matériau du gant. Ce temps n’est enregistré que lorsque la substance est détectable à l’intérieur du gant.
  • Taux de perméation : temps nécessaire à la substance chimique pour traverser le gant une fois la pénétration effectuée. Ce temps comprend l’absorption de la substance chimique par le matériau du gant, sa migration à travers le matériau, puis sa désorption une fois à l’intérieur du gant.
  • Indice de dégradation : il s’agit du changement physique qui survient sur le matériau du gant lorsqu’il est exposé au produit chimique. Cela comprend, sans s’y limiter, le gonflement, le rétrécissement, le durcissement, la fissuration, etc., du matériau du gant.

Les systèmes de notation des tableaux de compatibilité varient selon la conception du tableau par le fabricant. Beaucoup utilisent un code de couleurs, où le rouge équivaut à « mauvais », le jaune correspond à « déconseillé » et le vert signifie « bon », ou une variante de ce schéma. Un code alphabétique peut être utilisé selon lequel E = excellent, G = bon, P = médiocre, NR = non recommandé. N’importe quelle combinaison de ces schémas peut être utilisée; veuillez donc bien comprendre le tableau avant de choisir les gants que vous utiliserez.

Le document suivant répertorie les principaux types de gants et leurs utilisations générales. Cette liste n’est pas exhaustive.

Gloves Types and Uses (« types et utilisations des gants »)

Autres facteurs

  • Degré de dextérité : Lorsque la dextérité est essentielle, un gant épais peut constituer un danger. Les gants plus minces et plus légers offrent une meilleure sensibilité tactile et une plus grande souplesse, mais peuvent réduire le temps de pénétration. En général, doubler l’épaisseur du gant quadruple le temps de pénétration.
  • Longueur du gant : Elle doit être choisie en fonction de la profondeur à laquelle le bras sera immergé ou des endroits où des projections de produits chimiques sont susceptibles de survenir. Les gants de plus de 14 pouces de long offrent une protection supplémentaire contre les éclaboussures ou l’immersion.
  • Taille des gants : Il n’existe pas de taille unique. Les gants trop serrés ont tendance à causer de la fatigue, tandis que les gants trop lâches ont des extrémités trop larges, ce qui rend le travail plus difficile. La circonférence de la main, mesurée en pouces, correspond approximativement à la taille indiquée pour les gants.
  • Entretien des gants : Tous les gants doivent être inspectés avant utilisation afin de détecter tout signe de détérioration ou de perforation. Les gants jetables doivent être changés dès qu’ils présentent des signes de contamination. Les gants réutilisables doivent être lavés fréquemment s’ils sont utilisés durant une période prolongée.

 

Gants de latex

L’utilisation de gants en latex a été associée à une augmentation de la sensibilisation et à l’apparition de symptômes allergiques au cours des dernières décennies. Ces symptômes comprennent des éruptions cutanées et des inflammations, des irritations respiratoires, de l’asthme et des chocs. Le niveau d’exposition nécessaire pour sensibiliser une personne au latex naturel est inconnu, mais la sensibilisation diminue lorsque l’exposition est réduite. Les gants en latex jetables n’offrent pas une protection suffisante contre les produits chimiques et ne sont pas recommandés dans un environnement de laboratoire. Toutefois, si l’utilisation de gants en latex est indispensable, choisissez des gants en latex à teneur réduite en protéines et sans poudre, et lavez-vous les mains à l’eau et au savon doux après les avoir retirés.

Allergies

À mesure que les centres de recherche ont progressivement abandonné les gants d’examen en latex en raison de leurs symptômes allergiques reconnus, l’incidence d’autres types d’irritations cutanées et d’allergies aux gants sans latex a également augmenté. Certaines personnes peuvent développer une dermatite de contact allergique lorsqu’elles utilisent des gants en nitrile, principalement à cause des accélérateurs chimiques employés dans la fabrication du nitrile et d’autres gants sans latex. Si les gants en vinyle peuvent constituer une solution dans certaines circonstances, ils n’ont pas l’élasticité des gants en nitrile et en latex, et n’offrent pas le même niveau de protection. Différents fournisseurs proposent d’autres types de gants adaptés aux personnes allergiques au nitrile et au latex, tels que :

  • gants en nitrile sans accélérateur;
  • gants en nitrile avec aloe vera, plus doux pour la peau;
  • doublures en coton (également pour les mains qui transpirent) formant une barrière entre le gant et la peau et absorbant une partie de l’humidité, qui peut aussi provoquer des éruptions cutanées;
  • gants en Neo-Pro (néoprène chloroprène).

Des renseignements supplémentaires sur une substance contrôlée ou dangereuse figurent sur la fiche signalétique (FS) ou la fiche de données de sécurité (FDS) de cette substance. Le terme « FS » est utilisé dans la législation SIMDUT 1988; il est maintenant remplacé par le terme « FDS » dans la législation SIMDUT 2015. La FS ou la FDS est remise par le fournisseur lors de l’achat initial du produit afin de donner aux utilisateurs des renseignements détaillés sur les dangers et l’utilisation sécuritaire des produits. Toutes les FS et FDS doivent être exactes au moment de la vente ou de l’importation.

Une FS ou une FDS mentionne les dangers d’un produit, la manière de l’utiliser en toute sécurité, les conséquences possibles si les recommandations ne sont pas suivies, la manière de reconnaître les symptômes d’exposition et les mesures à prendre en cas d’urgence. Avant d’utiliser tout produit chimique pour la première fois, les membres de l’effectif étudiant et du personnel doivent consulter la FS ou la FDS du produit pour obtenir plus de renseignements.

La plupart des FS ou des FDS ont désormais adopté le format SIMDUT 2015, qui divise les renseignements en 16 sections (contrairement au format original en neuf sections requis par le SIMDUT 1988).

Les renseignements figurant sur la fiche signalétique d’un produit doivent être présentés comme suit :

  1. identification;
  2. mention des dangers;
  3. composition ou renseignements sur les ingrédients;
  4. mesures de premiers soins;
  5. mesures de lutte contre l’incendie;
  6. mesures de lutte contre la dispersion accidentelle;
  7. manipulation et stockage;
  8. contrôles de l’exposition ou protection individuelle;
  9. propriétés physiques et chimiques;
  10. stabilité et réactivité;
  11. renseignements toxicologiques;
  12. renseignements écologiques;
  13. considérations relatives à l’élimination;
  14. renseignements relatifs au transport;
  15. renseignements réglementaires;
  16. autres renseignements.

Des copies des FS ou des FDS doivent être mises à la disposition de toute personne susceptible d’entrer en contact avec des produits chimiques contrôlés ou dangereux dans le cadre de son travail quotidien. Les employeurs doivent s’assurer que les FS ou les FDS fournies aux personnes qu’ils emploient sont les plus récentes (mises à jour) disponibles. Toutes les copies des FS ou des FDS doivent être conservées dans un endroit prévu à cet effet pour chaque zone de travail (laboratoire, atelier, etc.). Les employeurs peuvent également informatiser les renseignements contenus dans les FS ou les FDS, à condition que :

  • tous les employés autorisés soient formés à l’utilisation de l’ordinateur ou de l’appareil;
  • l’ordinateur ou l’appareil soit maintenu en bon état de fonctionnement;
  • les employés puissent obtenir une copie papier de la FS ou de la FDS sur demande.

L’Université Concordia est abonnée à CHEMWATCH, une base de données de FS et de FDS qui permet à toute personne utilisant un ordinateur ou le réseau sans fil de Concordia d’accéder aux fiches. Un lien direct vers la base de données CHEMWATCH figure sur la page Web du Service de santé, sécurité et environnement. Un guide de référence rapide sur la manière d’accéder à une fiche dans CHEMWATCH est également disponible.

Certains produits chimiques sont plus dangereux que d’autres en raison de leur réactivité ou de leur toxicité élevée. Des précautions particulières doivent être prises et les procédures de sécurité en laboratoire doivent être respectées lors de la manipulation de ces réactifs. Dans le but d’assurer la sécurité de la recherche universitaire, chaque département est tenu d’élaborer des modes opératoires normalisés propres aux procédures chimiques à haut risque impliquant l’utilisation de substances toxiques, pyrophoriques, réactives à l’eau, autoréactives ou énergétiques. Si vos activités impliquent l’utilisation de l’un des réactifs mentionnés dans les consignes de sécurité suivantes, y compris celles relatives aux nanomatériaux et aux réactifs formant des peroxydes, contactez le Service de santé, sécurité et environnement pour obtenir de l’aide dans l’élaboration de modes opératoires normalisés.

Bien que l’utilisation du mercure métallique ne soit pas interdite à Concordia, le Service de santé, sécurité et environnement recommande fortement de la réduire au minimum. Le mercure présente un danger pour la santé et la sécurité, et a été reconnu comme un contaminant de l’environnement par Santé Canada, Environnement Canada et l’Institut national de santé publique du Québec. Les personnes utilisant un laboratoire sont plus susceptibles de trouver du mercure dans les anciens instruments de laboratoire, tels que les thermomètres, les baromètres ou les manomètres. En cas de déversement de mercure, des procédures spéciales de nettoyage et d’élimination doivent être suivies.

Le service a donc mis en place un programme d’échange écologique visant à remplacer les thermomètres contenant du mercure par des modèles moins dangereux. Ce programme d’échange est réservé aux laboratoires, studios et ateliers de Concordia. Les thermomètres sans mercure contiennent environ 0,15 ml de liquides organiques de différentes couleurs qui sont moins dangereux en cas de déversement. Cette solution plus sûre et plus écologique ne compromet pas la qualité ni la précision des mesures.

Le service peut fournir des thermomètres de remplacement pour laboratoire avec des plages de température allant de -20 °C à 150 °C et de -10 °C à 260 °C. Si vous possédez des thermomètres à mercure et souhaitez les échanger, contactez le service à l’adresse hazardouswaste@concordia.ca en précisant le nombre de thermomètres que vous souhaitez échanger. Veuillez noter que ce programme est basé sur un échange à raison d’un thermomètre contre un autre. Le service distribue des thermomètres de remplacement uniquement aux laboratoires qui fournissent des thermomètres à mercure en échange.

Pour les plages de température plus élevées, les thermomètres électroniques peuvent constituer une solution de remplacement intéressante, car ils peuvent mesurer des températures de -50 °C à 300 °C. La plupart des thermomètres sans mercure (liquide ou électronique) ne peuvent pas mesurer des températures supérieures à 300 °C. D’autres solutions, telles que les thermocouples, doivent donc être envisagées. Veuillez noter que ces dernières options ne sont pas disponibles auprès du service dans le cadre du programme d’échange.

Certains produits chimiques peuvent former des peroxydes au fil du temps. Les peroxydes organiques sont des substances caractérisées par la structure R-O-O-R, où R représente des radicaux organiques. La liaison O-O des peroxydes organiques est instable et peut entraîner une décomposition spontanée. Ces produits sont donc oxydants et instables, et présentent un risque d’incendie ou d’explosion. Les peroxydes organiques doivent être conservés au réfrigérateur pour une meilleure stabilité. Consultez la fiche signalétique des réactifs pour connaître les conditions de stockage particulières.

Tous les solvants et réactifs susceptibles de former des peroxydes dangereux doivent être étiquetés dès leur réception et comporter la date ainsi que la date de péremption (date de péremption indiquée par le fabricant ou date de péremption « après réception »). Il incombe aux scientifiques de s’assurer que les produits sont réceptionnés de cette manière et que les solvants ou les réactifs sont éliminés de façon appropriée avant la date de péremption. Consultez la fiche signalétique pour plus de précisions. Des bandelettes de test de peroxyde peuvent être achetées pour évaluer la teneur en peroxyde des solvants ou des réactifs sur lesquels vous avez un doute.

Bâtonnets de test Quantofix® pour peroxydes de 1 à 100 mg/l Sigma-Aldrich

Bandelettes de détection de peroxydes XploSens PS™

Les solvants ou les réactifs contenant des peroxydes ne doivent jamais être chauffés ou concentrés afin d’éviter tout risque d’explosion. Il existe différentes techniques pour éliminer les peroxydes des solvants ou des réactifs. Si les peroxydes ne peuvent pas être éliminés, contactez le Service de santé, sécurité et environnement pour les éliminer (ne les mélangez pas avec d’autres produits chimiques).

Pour en savoir plus, consultez le document “Peroxide-Forming Chemicals” Safety Guidelines (« consignes de sécurité relatives aux “produits chimiques formant des peroxydes” »).

La sécurité en matière de nanoparticules est un domaine où la recherche commence tout juste à rattraper les travaux fascinants liés aux nouvelles découvertes et applications.

Dans un domaine où les inconnues sont nombreuses et où la réglementation est quasi inexistante, la sécurité doit être assurée de manière à atténuer les risques connus et à réduire la toxicité, en particulier les effets toxiques inconnus, par des mesures de protection contre l’exposition.

Le Service de santé, sécurité et environnement a élaboré des directives concernant l’utilisation des nanoparticules en laboratoire. Ces directives fournissent des renseignements sur les propriétés des nanoparticules et des nanomatériaux couramment utilisés, leurs risques pour la santé et la sécurité ainsi que les moyens de se protéger contre une exposition potentielle en laboratoire. Une séance de formation sur la manipulation sécuritaire des nanomatériaux est offerte par le service. Inscrivez-vous en ligne dans la section Formations sur la sécurité du site Web du service.

Nanomaterial Safety Guidelines (« consignes de sécurité relatives aux nanomatériaux »)

Certains produits chimiques pouvant être utilisés pour générer des matières réactives sont définis comme des composants à usage restreint. La procédure suivante décrit les conditions à remplir pour acquérir ces produits :

Les matières dangereuses sont sous la responsabilité de toutes les personnes intervenant dans leur cycle de vie, du début à la fin. L’objectif de l’Université est, d’une part, de veiller à ce que les personnes travaillant dans des zones où des matières dangereuses sont utilisées ou stockées soient régulièrement informées et tenues au courant des risques, et, d’autre part, d’éviter l’acquisition de stocks inutiles. Il est nécessaire de tenir un inventaire des matières dangereuses afin de savoir quelles matières sont déjà présentes dans un laboratoire et quelles autres sont nécessaires. Les techniciens du Service de santé, sécurité et environnement responsables de l’inventaire apposent un code-barres sur toutes les matières dangereuses et les enregistrent dans Vertére (lien accessible uniquement aux utilisateurs autorisés du domaine Concordia), un site Web de la Higher Education Co-operative for Hazardous Material and Equipment Tracking (HECHMET). Ils effectuent en outre des mises à jour sur place de l’inventaire de chaque laboratoire sur demande. Ils enregistrent les nouvelles matières dangereuses dans la base de données, balaient tous les codes-barres des flacons et récipients existants, et suppriment de la base de données les matières consommées, manquantes ou déplacées. Une fois le processus d’inventaire terminé, la chercheuse principale ou le chercheur principal reçoit une liste mise à jour de ses matières dangereuses. Tous les chercheurs principaux se voient attribuer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour consulter leur inventaire chimique dans Vertére.

Pour toute question ou assistance, contactez :

Campus
Loyola Sir-George-Williams
Personne-ressource Catherine Lévesque Christina St-Louis-Tulli
Bureau PS-207 FB-801
Courriel catherine.levesque@concordia.ca christina.st.louis-tulli@concordia.ca
Téléphone – 514 848-2424, poste 4353 8751

Il est toujours préférable de se référer à la fiche signalétique pour connaître les conditions de stockage de chaque produit chimique. Toutefois, en règle générale, il est recommandé de séparer les différentes classes de produits chimiques les unes des autres :

  • liquides inflammables ou combustibles;
  • produits chimiques toxiques;
  • agents oxydants;
  • produits chimiques corrosifs;
  • gaz comprimés;
  • produits chimiques réactifs à l’eau.

Les produits chimiques doivent être stockés de manière à empêcher tout mélange entre eux en cas de rupture d’un récipient, par exemple dans un contenant secondaire. Les produits chimiques ne doivent pas être stockés dans les hottes. Si une hotte doit être utilisée pour le stockage de produits chimiques, cette utilisation doit être clairement indiquée et la hotte ne doit pas servir à réaliser des expériences. Ne stockez et n’utilisez que la quantité minimale de produits chimiques nécessaire au laboratoire.

Les tableaux suivants peuvent servir de directives générales en matière de compatibilité de stockage. Vous pouvez également consulter le séminaire sur le stockage sécuritaire des matières dangereuses dans Moodle pour obtenir un tutoriel sur la manière de stocker les produits chimiques en toute sécurité dans votre espace de travail. Toutefois, vous devez toujours consulter la fiche de données de sécurité pour connaître les conditions de stockage propres à chaque produit afin de vérifier sa compatibilité.

Simplified Chemical Compatibility Storage WHMIS 2015/WHMIS 1988 (« directives simplifiées sur les compatibilités chimiques aux fins de stockage SIMDUT 2015/SIMDUTT 1988 »)

Chemical Group Compatibility for Safe Storage (« compatibilités des groupes de produits chimiques aux fins de stockage sécuritaire »)

Acquisition, Use and Storage of Restricted Components (« acquisition, utilisation et stockage de composants à usage restreint »)

Liquides inflammables et combustibles :

  • doivent être conservés dans une armoire de stockage ininflammable (résistante au feu);
  • l’armoire doit être ventilée par le bas (avec des conduits et des joints également résistants au feu) ou fermée si elle n’est pas ventilée;
  • aucune source d’inflammation ne doit être présente;
  • les zones de stockage doivent être bien ventilées;
  • une seule armoire de stockage ininflammable par laboratoire sans autorisation;
  • ne doivent pas être stockés avec des oxydants (par exemple, nitrate d’ammonium, acide chromique, peroxyde d’hydrogène, acide nitrique, peroxyde de sodium et halogènes).

Produits chimiques toxiques :

  • doivent être conservés dans un endroit frais, sec et bien ventilé, à l’abri de la lumière directe du soleil et loin de toute source de chaleur;
  • ne conserver en laboratoire que la quantité minimale nécessaire;
  • toujours consulter la fiche signalétique pour connaître les conditions de stockage propres à chaque substance toxique.

Agents oxydants :

  • doivent toujours être conservés à l’écart des matières inflammables, des produits chimiques organiques, des agents déshydratants ou des agents réducteurs;
  • doivent être conservés dans un endroit résistant au feu, frais et bien ventilé.

Produits chimiques corrosifs :

  • doivent être conservés dans un endroit bien ventilé afin d’éviter toute accumulation de vapeurs ou corrosion excessive;
  • doivent être conservés dans des armoires de stockage ventilées et résistant à la corrosion;
  • les acides doivent être séparés des bases pour le stockage;
  • des plateaux secondaires (en polyéthylène, téflon, néoprène ou nitrile) doivent être utilisés pour contenir tout déversement potentiel;
  • les acides organiques (par exemple, l’acide acétique glacial) doivent être séparés des acides inorganiques.

Gaz comprimés :

  • doivent être conservés dans un endroit frais et sec, à l’écart des matériaux inflammables, des sources d’inflammation, de la chaleur excessive et des sources potentielles de corrosion;
  • les bouteilles doivent être conservées dans des cages de stockage lorsqu’elles ne sont pas utilisées;
  • les bouteilles doivent être solidement fixées ou enchaînées à un ancrage mural ou à un plan de travail afin d’éviter toute chute lors de l’utilisation;
  • le capuchon d’une bouteille doit toujours être en place lorsque la bouteille n’est pas utilisée;
  • les bouteilles d’oxygène doivent être stockées séparément des gaz inflammables;
  • les gaz inflammables (par exemple, le propane) doivent être stockés dans une zone désignée ou à l’extérieur des bâtiments;
  • utilisez toujours un chariot pour déplacer les bouteilles.

Produits chimiques réactifs à l’eau :

  • doivent être conservés dans un endroit frais, sec et bien ventilé, à l’abri de la lumière directe du soleil et loin de toute source de chaleur;
  • ne doivent pas être conservés avec des liquides inflammables ou combustibles;
  • ne doivent pas être conservés à proximité d’une source d’humidité et doivent de préférence être isolés par une barrière étanche;
  • peuvent être conservés dans des dessiccateurs.

Le déversement de toute matière dangereuse peut présenter un risque important pour la sécurité ou la santé des personnes se trouvant à proximité immédiate en raison des propriétés de ces matières (toxicité, volatilité, inflammabilité, explosivité, corrosivité, etc.) ou du déversement lui-même (quantité, configuration des lieux, ventilation, sources de chaleur et d’inflammation, etc.). Il est donc impératif que chaque groupe de recherche définisse clairement dans ses modes opératoires normalisés les types de déversements qui peuvent être traités en toute sécurité par le personnel de laboratoire seul. Le Service de santé, sécurité et environnement propose également une formation sur les interventions en cas de déversements mineurs sur demande. Contactez le service à l’adresse ehs@concordia.ca pour plus de précisions sur cette formation.

Si le personnel de laboratoire doit nettoyer un déversement de produit chimique, ses membres doivent s’assurer de respecter les directives suivantes :

  • rester dans leur zone de confort;
  • connaître les dangers liés aux matières;
  • avoir suivi une formation ou disposer d’instructions de nettoyage grâce à la fiche signalétique ou aux modes opératoires normalisés;
  • utiliser l’équipement de protection individuelle approprié et le matériel de nettoyage nécessaire.

Pour obtenir de l’aide, téléchargez ce document détaillant la trousse d’usage en cas de déversement.

Si le déversement ne peut être géré par le personnel du laboratoire (par exemple, déversement important, réactifs hautement toxiques, etc.), les membres doivent contacter le Service de protection et de prévention en suivant la procédure ci-dessous :

  1. prévenir leurs collègues de travail;
  2. évacuer et sécuriser la zone immédiatement;
  3. appeler le Service de protection et de prévention en faisant le poste 3717 ou en composant le 514 848-3717;
  4. fournir les renseignements suivants :
    • leur nom et le lieu du déversement;
    • le nom du produit dangereux;
    • la quantité de produit;
    • les risques liés à la santé et les précautions à prendre;
  5. fournir la fiche signalétique ou la documentation appropriée;
  6. appuyer le personnel du Service de protection et de prévention ou la personne-ressource en cas de déversement, au besoin.

Tout déversement (important ou mineur) mettant en cause des matières dangereuses doit être signalé en remplissant un rapport d’incident. Pour en savoir plus sur les déversements de matières dangereuses, consultez le site :

Incidents mettant en cause des matières dangereuses

Safe Usage of Chemical Fume Hoods (« utilisation sécuritaire des hottes chimiques »)

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