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Mise à jour budgétaire

Information sur le budget de l’Université Concordia pour 2025-2026

Dernière mise à jour : 20 mai 2025, 10h48

Survol

L’Université Concordia traverse une période de profonds changements structurels. Au cours de l’exercice 2025-2026, l’Université entamera les prochaines étapes de son plan de redressement dans le cadre d’un engagement à long terme en vue d’équilibrer ses finances et d’assurer sa pérennité dans un contexte de financement radicalement différent.

Pour la première fois, il est prévu que les revenus globaux diminueront d’une année à l’autre. En parallèle, le financement public ne suit pas le rythme de l’augmentation des coûts. En fait, ce financement diminue en raison des changements apportés aux politiques, comme le gel actuel des subventions de fonctionnement, et de la récupération accélérée des droits de scolarité. Ces facteurs, combinés à la baisse des inscriptions, en particulier de la part des étudiantes et étudiants étrangers, ont pour effet d’accroître les difficultés financières.

Malgré ces difficultés, l’Université Concordia est en bonne voie d’atteindre l’objectif de son plan de redressement pour l’exercice 2024-2025, et elle poursuit la mise en œuvre de ce plan approuvé par le conseil d’administration et le ministère de l’Enseignement supérieur.

Si aucune mesure supplémentaire n’est prise, l’Université Concordia prévoit un déficit de 84 millions de dollars pour l’exercice 2025-2026, soit près de 53 millions de dollars de plus que le déficit de 31,1 millions de dollars figurant dans son plan de redressement. Ce chiffre illustre l’importance du déficit structurel et l’ampleur de l’intervention requise.

Sources des difficultés financières

Le déficit structurel de Concordia est le résultat de facteurs multiples et cumulatifs :

  • Le gouvernement du Québec a décrété un gel de deux ans des subventions de fonctionnement des universités, limitant leur financement à celui de 2024-2025 en dépit de la hausse des coûts.
  • En outre, la récupération accélérée des droits de scolarité des étudiants étrangers et des autres provinces a réduit encore davantage le financement gouvernemental aux universités. Ce désinvestissement représente une perte de 350 millions de dollars de financement public au cours des deux dernières années.
  • Les augmentations salariales négociées dans le cadre de la politique de rémunération gouvernementale n’ont pas été prises en compte par l’État, ce qui oblige l’Université à combler l’écart.
  • Les inscriptions sont en baisse, en particulier parmi les étudiants étrangers, en raison des restrictions apportées à l’émission de visas par le gouvernement fédéral, des changements aux droits de scolarité annoncés par le gouvernement du Québec et d’autres contraintes.
  • Dans un récent rapport, le Bureau de coopération interuniversitaire, un organisme qui réunit toutes les universités québécoises et auquel celles-ci adhèrent de manière facultative, estime qu’en excluant Concordia et l’Université McGill, 13 établissements afficheront un déficit combiné de 66,4 millions de dollars à l’exercice 2025-2026. Pour l’ensemble du réseau, c’est-à-dire en incluant Concordia et McGill, le déficit projeté s’élève à près de 134,4 millions de dollars.

L’Université Concordia est particulièrement vulnérable en raison de sa dépendance aux inscriptions des étudiantes et étudiants de l’étranger et du reste du Canada et aux revenus en découlant.

En outre, à l’instar des universités McGill et Bishop’s, Concordia n’a pas eu droit aux subventions accordées aux universités francophones pour recruter à l’étranger et faire la transition vers le nouveau cadre de financement.

Stratégie et perspectives budgétaires

L’Université Concordia harmonise ses dépenses avec ses revenus réels tout en protégeant sa mission d’enseignement et de recherche.

Le budget de l’exercice 2025-2026 prévoit des compressions de 7,2 % dans tous les secteurs et maintient l’approche disciplinée de l’Université en matière de gestion financière.

Tous les secteurs – enseignement, administration et soutien – devront réduire leurs dépenses dans le cadre d’un plan de plusieurs années visant à faire correspondre le budget de fonctionnement aux revenus attendus.

Mesures déjà mises en œuvre

Au cours des deux dernières années, l’Université Concordia s’est conformée au plan de redressement approuvé par le conseil d’administration et le gouvernement du Québec en adoptant d’importantes mesures de réduction des coûts. L’Université a réduit ses dépenses discrétionnaires, mis sur pause l’embauche de membres du corps professoral et du personnel non essentiels, fermé des postes vacants, rationalisé ses systèmes informatiques, rajusté les services offerts dans ses immeubles et réduit ou interrompu certains aspects de son fonctionnement.

Ces décisions difficiles mais nécessaires se traduisent notamment comme suit :

  • Gel d’embauche
  • Diminution du nombre d’employés à temps partiel et occasionnels
  • Réduction des voyages non essentiels et de l’utilisation de consultants
  • Nouveaux horaires du personnel d’entretien et de sécurité
  • Réduction des heures du service de navette
  • Cessation des activités de l’Institut montréalais d’études sur le génocide et les droits de la personne
  • Rachat exceptionnel des jours de vacances accumulés
  • Réduction ou mise sur pause des adhésions à certains organismes

Les rajustements prévus dans le budget de 2024-2025 étaient de l’ordre de 3,8 % pour les secteurs de l’enseignement et de la recherche et de 8,1 % pour les secteurs administratifs.

En plus de rationaliser son fonctionnement, l’Université Concordia a apporté des rajustements financiers structurels à ses différents portefeuilles :

  • Optimisation des rendements découlant de sa politique en matière d’investissement durable, laquelle a bénéficié de conditions de marché favorables cette année
  • Revue du modèle d’affaire de l’apprentissage en ligne
  • Réorganisation de l’administration du régime d’avantages sociaux sans changement à la couverture
  • Actualisation du provisionnement du fonds de la caisse de retraite pour tenir compte de sa bonne situation financière
  • Amélioration du rendement des services auxiliaires, comme ceux des résidences, du stationnement et des camps d’été

Certains de ces changements ont été impopulaires, mais ils étaient tous nécessaires pour que l’Université puisse maintenir ses priorités dans les secteurs de l’enseignement et de la recherche. Grâce à la détermination exceptionnelle et à la capacité d’adaptation des membres de son corps professoral et de son personnel, l’Université Concordia est en bonne voie d’atteindre les déficits fixés dans son plan de redressement, soit 34,5 millions de dollars pour l’exercice 2024-2025 et 31,6 millions de dollars pour l’exercice 2025-2026.

Redressement à long terme

Le plan de redressement de l’Université Concordia, qui a été approuvé par le conseil d’administration et le gouvernement du Québec en décembre 2023, se poursuit jusqu’à la fin de l’exercice 2028-2029. Il a été conçu afin de permettre le retour à l’équilibre financier au moyen d’une approche progressive et disciplinée.

Bien que ce plan soit antérieur à bon nombre des difficultés que nous vivons actuellement, il demeure notre stratégie la plus crédible et la plus viable. Si nous modifions notre plan, nous courons le risque d’une révision à la baisse de notre cote de crédit et d’une hausse de nos coûts d’emprunt, ce qui ne ferait qu’ajouter à nos difficultés.

À ce jour, en incluant les mesures prévues pour 2025-2026, l’Université Concordia aura augmenté ses revenus et diminué ses dépenses de 100 millions de dollars. Selon la tendance actuelle et l’information dont nous disposons, nous devrons encore trouver 100 millions de dollars pour équilibrer notre budget conformément au plan de redressement.

Ces mesures sont essentielles pour assurer la pérennité de la mission d’enseignement et de recherche de l’Université.

Gestion des effectifs

Les dépenses liées aux effectifs représentent environ 72 % du budget total de Concordia et sont donc au cœur de sa planification financière.

Principales mesures :

  • Maintien du gel d’embauche, qui sera appliqué encore plus rigoureusement pour l’exercice 2025-2026
  • Fermeture de 100 autres postes de membres du personnel, qui sont actuellement vacants ou à pourvoir en raison d’un roulement normal du personnel. Au terme de cet exercice, le nombre total de postes fermés sur deux ans avoisinera les 200.

En outre, l’Université examine attentivement les options suivantes :

  • Charges de travail réduites
  • Services partagés
  • Utilisation généralisée de l’attrition
  • Programme de retraite volontaire
  • Mises à pied, si elles sont nécessaires à l’atteinte des objectifs

Si ces mesures devraient nous permettre de réaliser des économies à moyen et long terme, il pourrait néanmoins être nécessaire de prendre d’autres dispositions à court terme d’ici la fin de l’exercice 2025-2026.

Un effort commun

Il s’agit de décisions difficiles aux retombées bien tangibles. Mais elles se fondent sur des faits, sont prises avec soin et visent à protéger la mission de Concordia.

Retourner à l’équilibre budgétaire représente bien plus que faire des compressions. Il s’agit plutôt de mettre en place un modèle financier stable et durable qui permettra à l’Université de briller dans les années à venir.

Toutes les mesures prises – et celles à venir – s’inscrivent dans cet effort commun.

Messages à la communauté de Concordia

Foire aux questions

Il y a déficit structurel quand les dépenses récurrentes dépassent les revenus récurrents, soit avant même que les coûts ponctuels ou les facteurs externes soient pris en compte. Ce type de déficit exige des solutions à long terme, et non pas de simples correctifs temporaires.

Entre les exercices 2023-2024 et 2028-2029, Concordia s’attend à effectuer des compressions cumulatives de près de 200 millions de dollars afin d’atteindre l’équilibre budgétaire.

Oui. Bien que l’Université s’efforce de protéger ses principales activités d’enseignement et de recherche, il est impossible d’éviter que les niveaux de service soient touchés. Vous pourriez noter des changements dans la prestation de certains services et dans la rapidité avec laquelle ceux-ci sont fournis.

Pour faire face à l’évolution démographique et aux changements de politique ayant une incidence sur les inscriptions, Concordia entend élargir son champ d’action au-delà de la clientèle cible habituelle des étudiantes et étudiants à temps plein du premier cycle et des cycles supérieurs. L’Université examine des modèles souples et de nouveaux partenariats mondiaux – tout particulièrement dans les secteurs où la demande est forte – afin d’attirer un éventail plus diversifié de personnes apprenantes sans pour autant accroître son empreinte physique.

L’Université Concordia n’est pas la seule à connaître des difficultés financières. En fait, la plupart des universités québécoises et canadiennes sont aux prises avec de graves problèmes financiers structurels. Selon les plus récentes données du Bureau de coopération interuniversitaire, 13 universités, en excluant Concordia et l’Université McGill, prévoient des déficits d’exploitation pour 2025-2026.

À lui seul, le déficit combiné prévu pour ces 13 universités est de 66,4 millions de dollars. Si on inclut les universités Concordia et McGill, le manque à gagner de l’ensemble du réseau universitaire grimpe à environ 134,4 millions de dollars.

Selon les projections actuelles, il est estimé qu’en l’absence de mesures de redressement, les universités canadiennes pourraient collectivement enregistrer un déficit structurel pouvant atteindre cinq milliards de dollars d’ici 2028.

Ces données confirment qu’il s’agit d’un vaste problème. L’Université Concordia est toutefois particulièrement vulnérable en raison de sa dépendance aux inscriptions des étudiants de l’étranger et du reste du Canada et aux revenus en découlant.

Concordia a perdu environ 700 étudiantes et étudiants en 2024-2025, soit 2,3 % de sa population étudiante. Cette baisse est directement attribuable aux changements apportés aux politiques fédérales et provinciales.

Au niveau provincial, le nouveau cadre des droits de scolarité a eu pour effet d’augmenter considérablement les coûts pour les personnes étudiantes des autres provinces et de modifier le modèle de financement des étudiantes et étudiants étrangers. De son côté, le gouvernement canadien a plafonné le nombre de demandes de permis d’études pouvant être acceptées de la part d’étudiantes et d’étudiants étrangers, ce qui a constitué un frein supplémentaire à l’arrivée de nouvelles personnes étudiantes.

En outre, Concordia n’a pas eu droit aux subventions accordées aux universités francophones pour recruter à l’étranger et faire la transition vers le nouveau cadre de financement.

Ces mesures ont non seulement eu pour effet de réduire les inscriptions, mais aussi de causer un tort durable à notre réputation internationale, et il faudra du temps pour y remédier.

Dans son budget 2025-2026, le gouvernement du Québec a gelé les subventions de fonctionnement des universités pendant deux ans, limitant leur financement à celui de 2024-2025 en dépit de la hausse généralisée des coûts. Voici ce que cela signifie concrètement :

  • Le financement accordé aux établissements universitaires n’augmentera pas pour tenir compte de l’inflation ou des augmentations de salaire.
  • Concordia n’a reçu aucun financement supplémentaire pour couvrir les augmentations salariales négociées dans le cadre de la politique de rémunération gouvernementale. En résulte un manque à gagner de 12 millions de dollars devant être imputé aux budgets existants.
  • Le financement provincial représente 55,2 % du budget total de Concordia pour l’exercice 2025-2026. Le gel du financement vient donc considérablement réduire la capacité de l’Université à réagir aux pressions inflationnistes et aux hausses de salaire.
  • En parallèle, le gouvernement du Québec récupère davantage de revenus tirés des droits de scolarité des étudiants étrangers, ce qui a pour effet de réduire la valeur réelle des subventions provinciales, et ce, même dans le cadre d’une enveloppe totale inchangée.

Ce gel de deux ans indique clairement un désinvestissement de la part de la province dans le secteur de l’enseignement supérieur et impose au système universitaire d’apporter des changements financiers structurels.

À l’exercice 2024-2025, Concordia a adopté un ensemble de mesures pour comprimer ses dépenses en conformité avec le plan de redressement approuvé par le gouvernement et le conseil d’administration. Voici quelques-unes de ces mesures :

  • Gel d’embauche
  • Diminution du nombre d’employés à temps partiel et occasionnels
  • Réduction des budgets de voyage et de l’utilisation de consultants
  • Rationalisation des horaires des services de sécurité, de ménage et d’entretien des bâtiments
  • Réduction des heures du service de navette
  • Cessation des activités de l’Institut montréalais d’études sur le génocide et les droits de la personne
  • Rachat exceptionnel des jours de vacances accumulés
  • Réduction ou mise sur pause des adhésions à certains organismes

Il faut noter que les compressions ont été de l’ordre de 3,8 % pour les secteurs de l’enseignement et de la recherche et de 8,1 % pour les secteurs administratifs.

Des réformes structurelles ont également eu lieu. Par exemple :

  • Optimisation des rendements découlant de la politique de l’Université en matière d’investissement durable
  • Réorganisation de l’administration du régime d’avantages sociaux sans changement à la couverture
  • Actualisation du provisionnement du fonds de la caisse de retraite
  • Revue du modèle d’affaire de l’apprentissage en ligne
  • Amélioration du rendement des services auxiliaires, comme ceux des résidences, du stationnement et des camps d’été

L’Université Concordia entame un exercice crucial, et elle prévoit que ses revenus diminueront de 18,4 millions de dollars d’une année à l’autre. Elle doit parallèlement gérer les augmentations salariales, l’inflation, les contrats comportant une indexation et d’autres coûts croissants. Après avoir respecté ses objectifs de déficit pendant deux ans, l’Université doit maintenant prendre des mesures encore plus énergiques pour atteindre les cibles de son plan de redressement, lequel se poursuit jusqu’à la fin de l’exercice 2028-2029.

Voici les grands paramètres du budget de 2025-2026 qui nous permettront de composer avec ces contraintes :

  • Déficit initial prévu : 84 millions de dollars
  • Rajustements de base : 15,4 millions de dollars
  • Rajustements budgétaires dans tous les secteurs : 37,5 millions de dollars
  • Déficit conforme au plan de redressement : 31,1 millions de dollars

Des mesures additionnelles de contrôle des coûts sont mises en œuvre :

  • Réduction du budget de 7,2 % dans tous les secteurs
  • Recrutement de 1000 étudiantes et étudiants supplémentaires. Toutefois, cet objectif pourrait être difficile à atteindre en raison du projet de loi 74 adopté par le gouvernement provincial.
  • Rationalisation plus poussée des activités et examen de nouvelles sources de revenus

Ensemble, les mesures déjà prises ou en cours de mise en œuvre ont produit et produiront des revenus additionnels et des réductions de coûts de 44,4 millions de dollars en 2024-2025 et de 52,5 millions de dollars supplémentaires en 2025-2026, soit un total de 96,9 millions de dollars d’économies et de nouveaux revenus sur deux ans.

Les coûts de main-d’œuvre – qui représentent 72 % du budget total – demeurent au centre des préoccupations. L’Université n’a pas effectué de mises à pied, mais elle pourrait y être contrainte au cours de l’exercice 2025-2026 si elle ne dispose pas alors d’autres moyens pour respecter les engagements du plan de redressement.

Les mesures suivantes sont prévues ou envisagées :

  • Le gel d’embauche demeure en vigueur, et il sera appliqué encore plus rigoureusement pour l’exercice 2025-2026.
  • L’Université fermera 100 autres postes de membres du personnel, portant à plus de 200 le nombre de postes fermés sur deux ans.
  • Les charges de travail réduites, les services partagés, le recours à l’attrition et un programme de retraite volontaire figurent au nombre des options envisagées.

Bien que nous ayons toujours pour objectif d’attirer 1000 étudiantes et étudiants supplémentaires, nous souhaitons aussi diversifier le profil des apprenants. Cela dit, la Gestion des effectifs étudiants et les facultés poursuivent leurs efforts en vue de stabiliser et d’augmenter les inscriptions, en particulier aux cycles supérieurs, là où les calendriers d’admission plus souples présentent les meilleures occasions.

En plus de chercher à élargir sa clientèle cible habituelle des étudiantes et étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, l’Université :

  • diversifie sa population étudiante pour réduire sa dépendance aux segments dans lesquels les inscriptions sont volatiles;
  • examine de nouveaux programmes s’adressant à des groupes plus larges d’apprenants, y compris dans des secteurs professionnels et industriels précis;
  • noue des partenariats avec des établissements et des intervenants internationaux, sans pour autant créer de campus à l’étranger.

Ces efforts font partie d’une vaste stratégie visant à bâtir à long terme un modèle plus robuste et plus viable pour les inscriptions.

À l’Université Concordia, les augmentations salariales sont négociées avec les syndicats et les associations en tenant compte de la politique de rémunération du gouvernement du Québec, qui établit les barèmes salariaux pour l’ensemble du secteur public.

Cependant, les universités ne savent pas avant de signer de nouvelles ententes à quelle hauteur – ni quand – les nouveaux salaires seront financés par le gouvernement. En résultent une incertitude financière et, souvent, un sous-financement.

Les barèmes salariaux ont été augmentés de 6 % en juin 2023, mais le gouvernement n’a financé que 45 % de cette augmentation, avec pour résultat un manque à gagner de 6 millions de dollars pour l’Université, qui a dû récupérer ce montant en comprimant les coûts de fonctionnement. Ces compressions sont récurrentes et ont des conséquences à long terme sur la structure des finances de l’Université.

Ce sous-financement contribue directement au déficit structurel et réduit encore davantage la marge de manœuvre de Concordia.

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