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Le Centre SHIFT pour la transformation sociale de Concordia finance cinq nouveaux projets et inaugure un parcours d’apprentissage

Des membres des communautés universitaire et montréalaise unissent leurs efforts pour déjouer les obstacles systémiques et stimuler le changement social
2 mars 2022
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Par Claire-Gaëlle Champagne


Deployed at Camp Amy Molson, the Young Roots City initiative is one of the community projects selected as part of the Passerelle program. Young people are taught how to become agents of transformation of the earth. Deployed at Camp Amy Molson, the Young Roots City initiative is one of the community projects selected as part of the Passerelle program. Young people are taught how to become agents of transformation of the earth.

Le Centre SHIFT pour la transformation sociale de l’Université Concordia a récemment annoncé le financement de cinq projets communautaires sélectionnés lors du premier tour du programme Passerelle. Chaque équipe de projet a reçu la somme de 5 000 $ en financement pour soutenir ses travaux et a été invitée à entreprendre le parcours d’apprentissage Horizons, une série de six ateliers sur la transformation sociale.

« Le programme Passerelle et le parcours d’apprentissage Horizons s’inscrivent dans la poursuite de nos efforts visant à jeter des ponts entre la communauté et les ressources universitaires », fait valoir Elisabeth Cramer, responsable de l’innovation sociale au Centre SHIFT. « Nous rencontrons les équipes pour les aider à concrétiser leur contribution aux changements systémiques, peu importe l’étape de leur cheminement. »

Faire place à la guérison et à l’autonomisation communautaire

Les cinq projets retenus à la suite du premier tour de délibérations du jury de sélection indépendant composé de membres de la communauté attestent du pouvoir des actions centrées sur les besoins de la communauté.

La Ruche d’art de NDG offre chaque semaine des ateliers artistiques aux aînés et aux personnes marginalisées issues de familles à faible revenu qui vivent en HLM, dans le district montréalais de Notre-Dame-de-Grâce. L’organisme continuera d’offrir des activités destinées à briser l’isolement, dans un espace apte à favoriser la mobilisation des locataires.

Organisme financé par la population étudiante de Concordia, le Centre de lutte contre l’oppression des genres continuera de miser sur sa longue tradition d’entraide pour élargir son programme d’activités conçues par et pour les membres des communautés QTBIPOC (personnes queer, trans, noires, autochtones et de couleur), dans le but de déconstruire et de repenser les modèles de guérison institutionnalisés.

Marlihan Lopez, coordonnatrice à l’Institut Simone-De Beauvoir, et Jade Almeida, chercheuse afroféministe, s’appliquent à légitimer la contribution des femmes noires au mouvement féministe québécois. Leur projet intitulé Parcours des femmes noires dans le milieu féministe québécois met en lumière les mécanismes d’exclusion et d’oppression vécus par les femmes noires impliquées dans le milieu féministe institutionnel, soi-disant inclusif.

Présentées par le Black Healing Centre, les Journées de guérison par l’art se veulent un espace sûr et accueillant pour les membres de la communauté noire. Elles ont pour but d’amener les participantes et participants à explorer leurs talents artistiques comme moyen de briser l’isolement et de soulager les symptômes du trouble affectif saisonnier.

Déployé au Camp Amy Molson, le projet Ville des jeunes racines (Young Roots City) invite des jeunes vivant dans des conditions difficiles à s’intéresser à la régénération des sols à Montréal. En aidant à créer le premier camp estival carboneutre au Canada, cette initiative vise à encourager les jeunes à devenir des agents de transformation à l’intersection de la guérison de la terre et de la guérison du cœur.

« Quand on cherche à induire un changement transformateur, il est nécessaire d’axer ses efforts sur la racine plutôt que sur le symptôme », explique Stephanie Childs, coordonnatrice de projets au Centre SHIFT. « À l’évidence, ces projets montrent que pour déjouer les obstacles systémiques, les communautés doivent d’abord guérir les blessures du passé et s’outiller pour devenir des expertes de leurs propres conditions. »

Durant une période de six mois – soit jusqu’en juin 2022, la cohorte de douze participantes et participants se rencontrera chaque mois pour réfléchir ensemble à des stratégies de changement systémique et explorer le potentiel de transformation sociale de leurs projets.

« Nous sommes ravis de voir se réunir ainsi au Centre SHIFT diverses voix, perspectives et expertises dans le cadre du parcours d’apprentissage Horizons, où toutes et tous peuvent participer à l’acquisition des connaissances qui ultimement leur permettront d’atteindre le même objectif », affirme Mme Childs.

Animée par le personnel du Centre SHIFT et des conférencières et conférenciers invités, la série d’ateliers Horizons crée un espace dynamique où les participantes et participants peuvent apprendre les uns des autres alors qu’ils mobilisent leurs connaissances pour induire un changement systémique.


Apprenez-en plus sur les
programmes de soutien et de financement offerts par le Centre SHIFT.

 



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