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Doctorats honorifiques

Collation des grades
du printemps 2016

Faculté des arts et sciences

Joan Wallach Scott 
Le 6 juin à 10 h
Joan Wallach Scott Joan Wallach Scott

Joan Wallach Scott a enseigné à l’Université de l’Illinois à Chicago; à l’Université Northwestern; à l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill; et à l’Université Brown, où elle a fondé et dirigé le Centre Pembroke pour l’enseignement et la recherche dans la perspective des femmes. En 1985, elle s’est jointe au corps professoral de l’École des sciences sociales de l’Institut d’étude avancée de Princeton, au New Jersey. Elle a accédé au poste de professeur émérite en 2014.

Les travaux de Mme Scott ont révolutionné la pratique historique classique, notamment au regard de la nature des preuves et de l’expérience en histoire. S’appuyant sur une vaste réflexion philosophique tout en repensant sa propre formation de spécialiste de l’histoire ouvrière, elle a contribué au façonnement d’un créneau de l’histoire critique. Rédigé il y a plus de trente ans et désormais un classique, son article intitulé Gender: A Useful Category of Historical Analysis (« Le genre : une catégorie utile d’analyse historique ») continue d’inspirer la recherche innovante sur les femmes et les enjeux liés aux sexes.

Ses travaux universitaires l’ont amenée à mieux cerner dans quelle mesure la différence pose un problème en pratique démocratique. Mme Scott s’est attaquée à cette question dans ses ouvrages : Only Paradoxes to Offer: French Feminists and the Rights of Man (1996) (« La citoyenne paradoxale : les féministes françaises et les droits de l’homme »); Parité: Sexual Equality and the Crisis of French Universalism (2005) (« Parité! L’universel et la différence des sexes »); et The Politics of the Veil (2007) (« La politique du voile »). Dans le cadre de son projet de recherche actuel, elle a étendu sa réflexion au voile pour examiner la relation entre la laïcité et l’égalité des sexes. Elle a également publié un recueil de ses essais, The Fantasy of Feminist History (2011) (« le fantasme de l’histoire féministe »), sur la prise en compte de la psychanalyse, notamment de la notion de fantasme, comme mode d’exploration historique.

Mme Scott est rédactrice fondatrice de la revue History of the Present: a journal of critical history. Parmi les nombreux honneurs que lui a décernés l’American Historical Association, on compte le prix Joan‑Kelly, pour son ouvrage Gender and the Politics of History (« genre et politique de l’histoire », 1988); le prix Nancy‑Lyman‑Roelker du mentorat en enseignement aux cycles supérieurs (1999); et le prix pour distinction universitaire (2009). En 2006, l’Université de Berne en Suisse lui a accordé le prix Hans‑Sigrist d’excellence en recherche pour ses travaux sur le genre. En 2009, l’Association des études du Moyen-Orient lui a remis son prix de la liberté académique. Joan Scott a siégé durant de nombreuses années au comité sur la liberté académique et la permanence de l’American Association of University Professors. Dans un hommage à la portée et à l’importance de son œuvre, Edward Said a dit de Mme Scott qu’elle était « une personnalité publique intellectuelle engagée et exemplaire ».

Sherry Turkle
Le 6 juin à 15 h
Sherry Turkle Sherry Turkle

Sherry Turkle est professeure titulaire de la chaire Abby-Rockefeller-Mauzé d’étude sociale des sciences et des technologies dans le cadre du programme Sciences, technologies et société, à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT). Psychologue clinicienne agréée, La Pre Turkle est diplômée en sciences sociales et détient un doctorat commun en sociologie et en psychologie de la personnalité de l’Université Harvard.

Inscrit au palmarès des ventes du New York Times, son tout dernier ouvrage intitulé Reclaiming Conversation: The Power of Talk in a Digital Age (« reprendre la conversation : le pouvoir de la discussion à l’ère du numérique ») (Penguin Press, octobre 2015) examine la façon dont les technologies transforment nos conversations hors ligne et minent nos relations, notre créativité et notre productivité.

La Pre Turkle a déjà publié une trilogie – The Second Self (Les enfants de l’ordinateur), Alone Together (Seuls ensemble), et Life on the Screen (Mémoire à l’écran)sur l’évolution des relations dans la culture numérique. Elle est en outre l’auteure d’études et de recueils collectifs sur notre manière d’utiliser les objets pour réfléchir, tout particulièrement dans la conception des idées sur la science : Simulation and Its Discontents (« la simulation et ses mécontentements »), Evocative Objects (« objets évocateurs »), Falling for Science (« amoureux de la science ») et The Inner History of Devices (« histoire intime des appareils »).

Sherry Turkle s’est vu décerner une bourse Guggenheim, une bourse de recherche en sciences humaines Rockefeller et la Médaille du centenaire de Harvard. Elle est membre de l’Académie américaine des arts et des sciences.

Nora Volkow
Le 6 juin à 19 h 30
Nora Volkow Nora Volkow

Nora D. Volkow, M.D., est directrice du National Institute on Drug Abuse (institut national sur l’abus de drogues), aux National Institutes of Health (instituts nationaux de la santé des États-Unis).

Basées sur l’imagerie cérébrale, ses recherches scientifiques ont largement contribué à révéler la toxicomanie en tant que maladie du cerveau humain. En effet, les dépendances touchent non seulement les centres de la récompense, mais aussi certaines zones du lobe frontal qui participent à l’autorégulation et à la maîtrise de soi. La Dre Volkow est une pionnière dans l’utilisation de l’imagerie du cerveau pour étudier les effets toxiques des drogues. Elle a notamment mis en évidence les conséquences néfastes de la cocaïne sur la circulation dans l’encéphale chez l’homme. Par ses travaux, elle a grandement favorisé l’étude de la neurobiologie de l’obésité, des troubles d’hyperactivité avec déficit de l’attention et du vieillissement.

Originaire du Mexique, la Dre Volkow a obtenu son doctorat en médecine à l’université nationale de son pays natal, où elle s’est vu décerner le prix Robins de la meilleure étudiante en médecine de sa génération. Elle a effectué sa résidence en psychiatrie à l’Université de New York. Cet établissement lui a d’ailleurs octroyé la bourse d’études Laughlin, qui est accordée aux dix meilleurs résidents en psychiatrie des États-Unis.

La Dre Volkow a passé l’essentiel de sa carrière de chercheuse au laboratoire national Brookhaven, à New York, où elle a assumé les fonctions de directrice de la section de médecine nucléaire et du service de médecine, ainsi que celles de directrice adjointe de la section des sciences de la vie. Elle a en outre été professeure au Département de psychiatrie et vice-doyenne de l’école de médecine de l’Université de l’État de New York, à Stony Brook.

La Dre Volkow a publié quelque 650 articles à comité de lecture ainsi que rédigé plus de 95 chapitres de livres et communications non évaluées par des pairs. Elle a également dirigé la publication de trois ouvrages.

Nora Volkow a reçu de nombreux honneurs. De fait, elle est membre de la National Academy of Medicine et lauréate du prix international pour la science de l’INSERM. Elle a figuré au palmarès des 100 personnalités qui façonnent notre monde du magazine Time, ainsi qu’à celui des 20 personnalités à surveiller du magazine Newsweek. Enfin, elle a été nommée « innovatrice de l’année » par le U.S. News & World Report

Son Excellence le très honorable David Johnston
Le 6 juin à 19 h 30
Son Excellence le très honorable David Johnston Son Excellence David Johnston

Son Excellence le très honorable David Johnston, 28e gouverneur général du Canada, a consacré sa vie au service public. Un fervent défenseur de l’égalité des chances et de l’excellence, il a passé la plus grande partie de sa carrière dans l’enseignement supérieur, d’abord comme professeur, puis comme administrateur de plusieurs grandes universités canadiennes. Son Excellence a axé son mandat sur le renforcement des piliers de l’apprentissage et de l’innovation, de la philanthropie et du bénévolat, ainsi que des familles et des enfants. Depuis son installation en tant que gouverneur général en octobre 2010, Son Excellence a voyagé partout au Canada et à l’étranger afin de rassembler, de célébrer et d’inspirer les Canadiens et leurs partenaires mondiaux.  

École de gestion John-Molson

Arlene Dickinson
Le 7 juin à 10 h
Arlene Dickinson Arlene Dickinson

Arlene Dickinson is one of Canada’s most respected business leaders, and is at the forefront of the country’s entrepreneurial movement. Originally born in South Africa and raised in Calgary, Arlene got her start in business by joining Venture Communications in 1988. In ten short years, she took sole ownership of the agency and grew it from a small, local shop in the Prairies to one of the nation’s largest independent marketing and communications firms. Between Venture’s offices in Calgary and Toronto, her team of marketing professionals maintain a blue-chip client list, including the likes of Toyota, Scotiabank, and Tourism Calgary.

In 2014, Arlene decided to focus Venture on helping entrepreneurs and entrepreneurial organizations. This repositioning led to the addition of several new clients to Venture’s roster, like MaRS Innovation, FYIdoctors, and SoCIAL Lite Vodka.

After receiving a number of honours, including Calgary Business Owner of the Year, PROFIT Magazine’s Top 100 Women Business Owners, the Pinnacle Award for Entrepreneurial Excellence, and Canada’s Most Powerful Women Top 100, Arlene was asked to become a venture capitalist on the hit CBC show, Dragons’ Den. Over the course of eight seasons, she’d demonstrate her business savvy by making several successful investments, and become a household name in Canada.

In 2014, Arlene set out to create an organization that helped entrepreneurs succeed, so she left the den to open the District Ventures Accelerator. With a focus on innovative companies in the CPG industry, District Ventures is the first accelerator of its kind in Canada. In just six months, District Ventures has connected its members to over 1000 hours of mentorship with industry leaders, over $1 million in capital funding, and a handful of national distribution deals. Arlene is also the CEO of YouInc.com, an online platform that connects entrepreneurs to resources and celebrates the entrepreneurial lifestyle.

She is the author of All In and Persuasion, two national best-selling books, that provide a humanizing perspective on the professional and personal lives of entrepreneurs. Her leadership has been recognized by the Royal Canadian Navy, who named her an honorary Captain, and her business acumen has garnered her honorary degrees from Mount Saint Vincent University, Saint Mary’s University, and the Northern Alberta Institute of Technology.

Arlene sits on the Leadership Council of the Perimeter Institute for Theoretical Physics, and several boards including the Omers Venture advisory board. She is a proud recipient of the Queen Elizabeth II Diamond Jubilee Medal.

When Arlene isn’t on the lookout for the next great Canadian idea, a quick scan of her Instagram reveals a love for travel, fashion, and her five grandchildren.

Garrett Herman
Le 7 juin à 15 h
Garrett Herman Garrett Herman

Garrett Herman est président et chef de la direction du cabinet de services financiers Loewen, Ondaatje, McCutcheon (LOM). Il s’est joint à cette firme en 1990 après une longue carrière chez Merrill Lynch Canada. Là, il a occupé divers postes aux responsabilités croissantes, notamment ceux de gestionnaire des portefeuilles institutionnels et du bureau d’études sur les titres détenus par les institutions, de premier vice-président et directeur général de l’administration, de chef de la division des clients privés et de membre du conseil d’administration. Il a également exercé chez Merrill la fonction de vice-président principal et directeur de la division des portefeuilles institutionnels, responsable de toutes les catégories d’opérations sur actions pour les institutions (recherche, vente, négociation, syndication et engagement financier).

M. Herman a été président durant 15 ans du gala-vente aux enchères annuel de LOM, lancé en 1994 au profit de la Société canadienne de la sclérose en plaques. Il a siégé au conseil de la Société de la SP et au conseil de la Fondation pour la recherche scientifique sur la SP à titre d’administrateur; il a en outre été membre du comité directeur de la Campagne stopSP. M. Herman a aussi doté une bourse de transition études-carrière stopSP. Par ailleurs, il a occupé les postes de président de l’organisme Conservation des îles Galapagos Canada (anciennement la Fondation Charles-Darwin du Canada) ainsi que de directeur de l’organisme Grapes for Humanity et de la fondation internationale du même nom.

M. Herman a été membre du corps consulaire de l’Ontario. Il a aussi présidé le Conseil commercial Canada-Sri Lanka et agi comme consul honoraire de la République populaire du Bangladesh. Il est membre de l’Association internationale de bibliophilie de Paris.

Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université Concordia (Sir George Williams University), M. Herman porte le titre de fellow de l’Institut canadien des valeurs mobilières (FCSI). Il détient également un doctorat honorifique ès lettres de l’Université d’Édimbourg. 

Faculté de génie et d’informatique

Pierre Lassonde
Le 8 juin à 10 h
Pierre Lassonde Pierre Lassonde

Pierre Lassonde est président du conseil d’administration de la société minière Franco-Nevada, qu’il a cofondée en 1982. Au cours des deux décennies qui suivent, Franco-Nevada procure à ses actionnaires un taux de rendement annualisé de 36 pour cent. En février 2002, la société est vendue au géant aurifère Newmont. En 2007, M. Lassonde devient président de Newmont et vice-président du conseil d’administration de l’entreprise. De 2005 à 2009, il occupe la présidence du Conseil mondial de l’or.

En 2008, M. Lassonde prend la tête d’un groupe d’investisseurs afin de réinscrire la société Franco-Nevada en bourse dans le cadre d’un premier appel public à l’épargne de 1,2 milliard de dollars. Il est ensuite nommé président du conseil d’administration. La capitalisation boursière actuelle de Franco-Nevada dépasse 5 milliards de dollars.

Le mécénat de M. Lassonde dans les domaines de l’éducation et des arts est bien connu. Il est notamment président du conseil du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) depuis 2005. Il assume en outre la présidence du Conseil des arts du Canada depuis juillet 2015.

En 2002, M. Lassonde est reçu membre de l’Ordre du Canada, puis, en 2008, nommé officier de l’Ordre national du Québec. En janvier 2013, il est intronisé au Temple de la renommée du secteur minier.

M. Lassonde est titulaire d’un B.A. et d’un B. Sc. de l’Université de Montréal (1971), ainsi que d’un MBA de l’Université de l’Utah (1973). Il est en outre détenteur des titres professionnels d’ingénieur (1976) et de CFA (1984). Enfin, il s’est vu accorder plusieurs doctorats honorifiques : en génie, des universités de Toronto, de Montréal et de Ryerson; en commerce, de l’Université de l’Utah; et en droit, des universités York (juin 2014) et Western (juin 2015). 

Aaron Fish
Le 8 juin à 15 h
Aaron M. Fish Aaron M. Fish

Aaron M. Fish est lauréat du prix Lifetime of Outstanding Achievement de l’Associated Locksmiths of America (ALOA) pour ses réalisations remarquables au cours de sa carrière, ainsi que du prix de l’Entrepreneur de l’année décerné par le gouvernement du Québec, la Banque de Montréal et diverses sociétés de placement. Créateur de la première serrure électrique à bouton poussoir, il est le fondateur de Systèmes de sécurité Unican Ltée, société dont il a aussi assumé la présidence et la direction.

En 1949, M. Fish, alors âgé de 17 ans, quitte l’école secondaire. Fort de la formation qu’il a acquise tout jeune dans la serrurerie de son père, il démarre son entreprise, Canadian Key and Lock Supply. Son oncle, distributeur de serrures, lui sert de mentor et lui offre une marge de crédit de 100 dollars. Alors que s’accroissent son expertise, sa réputation et son réseau, Bell Canada lui demande de mettre au point une serrure sans clé pour ses installations. En 1964 est lancée la serrure mécanique à bouton poussoir Unican.

Systèmes de sécurité Unican Ltée, dont le siège social est établi à Montréal, au Québec, devient un chef de file mondial dans la fabrication de clés brutes, de machines à reproduire les clés, de serrures de coffre-fort et de chambre forte, de serrures à bouton poussoir et de mécanismes électroniques de contrôle d’accès. Grâce à ses usines au Canada, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Italie, au Mexique et en Suisse, Unican se constitue une vaste clientèle de serruriers, d’hôtels, de commerces, d’organismes gouvernementaux, d’équipementiers et de quincailleries dans plus de 150 pays à travers le monde.

Désormais connue sous le nom de Groupe Unican, l’entreprise enregistre sa plus forte croissance au cours des deux dernières décennies. Disposant de filiales et de membres affiliés dans 14 pays, Unican gagne en ampleur, passant de trois employés et d’un revenu annuel de 180 000 dollars, à 3 700 employés et à des ventes dépassant les 450 millions en 1999.

En avril 2001, le Groupe Unican – qui, pour M. Fish, représente le travail de toute une vie – est vendu à une société suisse. L’entreprise fait désormais partie de Kaba AG. Aaron Fish continue de siéger au conseil d’administration de Kaba jusqu’à ses 70 ans, âge de la retraite obligatoire.

En novembre 2015, l’ALOA inaugure un centre de formation en sécurité à Dallas, au Texas. Pourvu de huit salles de classe, The Aaron M. Fish Security Training Center se spécialise dans diverses facettes de l’industrie de la sécurité.

Marié et père de sept enfants âgés de 30 à 60 ans, M. Fish est enthousiaste à l’idée de pouvoir consacrer plus de temps à sa famille, à ses projets personnels et à sa fondation.

Faculté des beaux-arts

James Shavick
Le 8 juin à 19 h 30
James Shavick James Shavick

Un des plus grands producteurs de cinéma et de télévision du Canada, James Shavick a amorcé sa carrière après avoir obtenu son diplôme en études cinématographiques à l’Université Concordia (Sir George William University). Il a d’ailleurs fait partie de la première cohorte à terminer ce programme. Son appui aux créateurs émergents de séries télé et de films canadiens demeure un jalon important de son parcours remarquable. De fait, M. Shavick a mentoré et employé une multitude de jeunes producteurs – dont beaucoup constituent aujourd’hui la base de la production cinématographique et télévisuelle dans l’Ouest canadien. Il a en outre contribué au soutien de programmes dans la sphère du cinéma partout au pays.

M. Shavick est originaire de Montréal : il était donc tout naturel que son premier long métrage à titre de producteur ait le Québec comme toile de fond. Drame historique, Two Solitudes (« Deux solitudes ») traite des relations difficiles entre les anglophones et les francophones dans sa province natale. L’œuvre est rapidement devenue un classique du cinéma canadien. Depuis, M. Shavick a produit plus de 500 heures de télévision – soit une centaine de longs métrages et une dizaine de séries. Nombre d’étudiants qui décrocheront leur diplôme ce printemps ont grandi en regardant ses émissions à succès sur les réseaux NBC, ABC et Fox Family Channel. Du reste, il demeure à ce jour le seul producteur canadien à avoir eu deux programmes télévisés au premier rang du palmarès aux États-Unis.

En 2005, James Shavick a épousé Joy MacPhail, politicienne de renom et ancienne ministre des Finances de la Colombie-Britannique. En 2006, il est devenu actionnaire majoritaire et chef de la direction du télédiffuseur canadien OUTtv, où Mme MacPhail assume la présidence du conseil d’administration. OUTtv a récemment lancé GayDirect, un service de vidéo par abonnement d’envergure internationale.

Grand philanthrope, James Shavick apporte son soutien à plusieurs organismes éducatifs et communautaires, dont QMUNITY, Les Grandes Sœurs, la fondation Face the World, Goodwill Industries, l’Université Adler (à Chicago et à Vancouver) et le musée de Palm Springs. Enfin, M. Shavick parraine le programme d’études cinématographiques de l’Université Capilano. 

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