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50e anniversaire

Célébrer tout ce qui est grenat et or

À l’occasion du 50e anniversaire de Concordia, les doyennes et doyen des cinq facultés réfléchissent au passé et à l’avenir

The unification of Sir George Williams University and Loyola College in 1974 laid the foundation for Concordia — an institution defined by growth and innovation. Over the past 50 years, the university has expanded its student body, faculty, research and global reputation. Five faculty deans reflect on this remarkable evolution and offer insights into the future.

L’unification de la Sir George Williams University et du Loyola College en 1974 a jeté les bases de Concordia – un établissement synonyme de croissance et d’innovation. Au cours des 50 dernières années, l’Université a élargi son effectif étudiant, son corps professoral et ses activités de recherche, et renforcé sa réputation à l’échelle internationale. Vous trouverez ci-après les réflexions des doyennes et doyen de Concordia sur cette évolution remarquable, ainsi que leurs perspectives sur l’avenir.

Faculté des arts et des sciences – Pascale Sicotte 

« Nous avons toujours été une faculté interdisciplinaire, et nous avons toujours incarné la diversité; c’est dans notre ADN », affirme la doyenne Pascale Sicotte. La faculté continue de repousser les limites par ses recherches sur le vieillissement, la biologie synthétique et l’inclusion des immigrants, favorisant la pensée critique et l’éducation permanente. « Nous voulons créer des espaces où tout le monde a une voix, où d’importantes discussions ont lieu, et où nous pouvons repenser le monde de demain. »

Faculté des beaux-arts – Annie Gérin 

La doyenne Annie Gérin souligne la transformation de la faculté, qui est passée de cours donnés dans des bureaux situés au-dessus du YMCA à des installations de calibre mondial qui lui ont permis de se tailler une place parmi les 100 meilleures écoles d’art et de design du monde entier. « Le chemin parcouru est tout simplement incroyable », se réjouit-elle, soulignant au passage les personnes diplômées qui ont été mises en nomination aux Oscars et qui ont remporté le Prix du Gouverneur général. La faculté continue d’innover en menant des initiatives telles que le Curriculab, qui intègre aux programmes d’études des perspectives de décolonisation et de durabilité. « Nous voulons demeurer agiles et continuer d’exercer notre sens de l’innovation afin de pouvoir suivre l’évolution constante du monde des arts. »

École de génie et d’informatique Gina-Cody – Mourad Debbabi 

Selon le doyen Mourad Debbabi de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody, la faculté a connu une « croissance remarquable ». Comptant plus de 11 000 étudiantes et étudiants, et jouissant d’une solide réputation dans les domaines de l’aérospatiale, de l’électrification, des villes et des bâtiments intelligents, de la cybersécurité et du génie logiciel, la faculté est une des meilleures au Canada et dans le monde entier. « Le futur sera synonyme de croissance accrue, d’innovation et de répercussions sociétales », estime le doyen, en faisant référence aux nouveaux programmes dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité, à la subvention de 123 millions de dollars pour la recherche sur l’électrification, ainsi qu’aux plans d’investissement dans de nouveaux domaines, comme l’informatique quantique.

École de gestion John-Molson – Anne-Marie Croteau 

Renommée en 2000, l’École de gestion John-Molson a connu une croissance extraordinaire au chapitre de sa réputation et de ses activités de recherche. « Cela a eu une grande incidence sur la place que nous occupons parmi les écoles de commerce du monde entier », souligne la doyenne Anne-Marie Croteau. Dotée d’un des meilleurs programmes de MBA et reconnue à titre de championne des Principles for Responsible Management Education, l’école s’attache à être « pertinente, responsable et respectée ». Son but ultime? Obtenir la prestigieuse « triple couronne des agréments », soit ceux des trois principaux organismes internationaux d’agrément en éducation.

École de la santé – Véronique Pepin 

« Nous n’avions pas de cadre officiel pour les études en santé à Concordia, relate la doyenne Véronique Pepin. Maintenant, nous en avons un. » Lancée en 2023, l’École de la santé regroupe l’expertise de Concordia dans les domaines des sciences biomédicales, de la recherche clinique et de la santé communautaire. Elle intègre le Centre PERFORM du campus Loyola tout en maintenant un modèle exempt de départements, favorisant la collaboration interdisciplinaire. « Nous désirons être une grande école de la santé reconnue pour sa capacité d’innover et son agilité. »

L’essor des campus de l’Université Concordia enrichit Montréal et le Québec

Que ce soit sur la rue Sainte-Catherine ou sur le boulevard De Maisonneuve, dans le Quartier Concordia situé au centre-ville de Montréal, ou sur le tronçon animé de la rue Sherbrooke, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce (NDG), la présence de Concordia est manifeste. L’Université ne fait pas qu’occuper l’espace : elle insuffle dynamisme et vitalité à la ville.

Chaque jour, des milliers d’étudiantes et étudiants envahissent les rues et les transports en commun pour se rendre en classe, dans les laboratoires, sur les terrains de sport ou à la bibliothèque. Ces personnes apportent une jeunesse, une énergie, une joie de vivre et une dimension internationale qui contribuent à faire de Montréal l’une des 10 meilleures villes étudiantes du monde.

Concordia apporte également d’autres contributions à la ville qui sont certes moins visibles, mais plus quantifiables. Selon l’Economic Impact Assessment of Concordia University, un rapport indépendant publié en décembre 2023, Concordia a généré près de deux milliards de dollars en valeur ajoutée pour les économies de Montréal et du Québec en 2022 seulement.

« Cette étude traduit en chiffres – d’ailleurs considérables – ce que nous savons depuis longtemps : les diplômés, les chercheurs et les étudiants de Concordia, ainsi que l’Université elle-même, contribuent de manière considérable et quantifiable à l’économie locale », affirme Graham Carr, recteur de l’établissement.

Le rapport répartit ces retombées dans trois grandes catégories : 925 millions de dollars en amélioration du capital humain grâce aux 179 000 diplômés qui travaillent dans la province; 301 millions de dollars grâce aux recherches menées et diffusées par Concordia; 763 millions de dollars dépensés par Concordia, sa population étudiante ainsi que les visiteurs de l’extérieur du Québec.

Un développement tourné vers l’avenir

Une grande partie des pavillons emblématiques de l’Université sont relativement récents. De 1999 à aujourd’hui, l’Université a connu une profonde transformation, à l’image de la croissance de ses ambitions, de son profil de recherche et de sa réputation internationale, qui étaient en plein essor. La première grande étape a consisté à revitaliser le campus Loyola, alors sous-utilisé, et a été suivie par l’approbation du Plan directeur d’aménagement de Concordia, chiffré à 350 millions de dollars.

Au cours de la décennie suivante, l’Université a fait passer le campus Loyola d’un espace suburbain inanimé à un campus florissant, tout en élargissant sa présence au centre-ville. L’Université a pu se départir de ses nombreux espaces locatifs et acquérir d’autres propriétés, dont le pavillon du métro Guy, la maison mère des Sœurs Grises et le pavillon du Faubourg. Ainsi, Concordia a pu fournir des installations ultramodernes à ses facultés.

Les investissements de Concordia ont contribué à la transformation de secteurs sous-exploités, à l’établissement de normes environnementales (avec des immeubles certifiés LEED) et au renforcement de la réputation de Montréal à titre de plaque tournante de la technologie, de l’entrepreneuriat et du développement durable.

« Sans ces propriétés acquises entre 2000 et 2012, Concordia ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui », fait remarquer Michael Di Grappa, vice-recteur aux services et au développement durable. « Elle n’aurait pas été en mesure de croître ni d’attirer des professeurs et des chercheurs de premier plan. »

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