Santé
nouvelle génération
Une ère nouvelle de bien-être
Faits saillants
La canneberge peut procurer un élan tout naturel aux adeptes de la course
Une étude de Concordia publiée dans la revue Physical Activity and Nutrition révèle que la canneberge peut améliorer naturellement la performance des athlètes.
Les chercheurs Andreas Bergdahl, professeur agrégé au Département de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée, et Francis Parenteau, doctorant, ont montré que la consommation d’extrait de canneberge améliore la vitesse et les taux sanguins de lactate et d’oxygène chez les coureurs entraînés.
Pendant 28 jours, 14 coureuses et coureurs de fond de haut niveau ont ingéré d’un supplément de canneberges, ce qui a mené à une amélioration notable sur le plan de la performance et de la fatigue musculaire à la suite d’épreuves chronométrées de 1 500 mètres. Qui plus est, on a constaté une accélération du rythme de réoxygénation et une augmentation de 1,5 % de la vitesse de course.
La canneberge est extrêmement riche en polyphénols, un composé naturel aux propriétés antioxydantes. Ces caractéristiques contribuent à protéger l’organisme des effets néfastes des radicaux libres produits lors d’un exercice physique intense.
« La beauté de ce composé est qu’il est entièrement naturel, souligne Andreas Bergdahl. C’est un ergogène – ce qui signifie qu’il améliore la performance – mais ce n’est pas un stéroïde anabolisant. Ainsi, les athlètes peuvent profiter de cet important coup de pouce et améliorer leurs performances sportives simplement en consommant plus de canneberges. »

Le déclin cognitif peut être détecté grâce à l’analyse par réseau
Nicholas Grunden, doctorant, et Natalie Phillips, professeure au Département de psychologie de Concordia, utilisent l’analyse par réseau pour déceler les changements subtils associés au déclin cognitif subjectif (DCS). L’approche modélise le rendement cognitif comme des nœuds interconnectés, représentant diverses compétences cognitives et caractéristiques des participants.
En analysant des données de deux vastes ensembles canadiens de données, l’équipe a constaté que le rendement lors de tests de fonctions exécutives et de vitesse de traitement – toutes deux connues pour décliner avec l’âge – présente une diminution marquée chez les personnes atteintes de DCS et de troubles cognitifs légers comparativement aux personnes sans atteinte cognitive. « Nous avons trouvé ce constat très intéressant, parce qu’il met au jour un aspect lié aux préoccupations subjectives des gens et qui n’apparaît pas dans les analyses statistiques habituelles », relate M. Grunden.

Les additifs des produits de vapotage endommagent une membrane vitale des poumons
Une étude dirigée par Christine DeWolf, professeure au Département de chimie et de biochimie, et Panagiota Taktikakis, étudiante à la maîtrise, révèle que le tocophérol – un composé organique mieux connu sous le nom de vitamine E qui sert d’additif dans les produits pour cigarette électronique – et son acétate peuvent endommager une membrane vitale des poumons. Lorsque ces composés sont chauffés et inhalés, ils se logent dans le surfactant pulmonaire – une membrane de protéines lipidiques nécessaire à la régulation des échanges gazeux et à la stabilité pulmonaire –, ce qui peut entraîner des lésions pulmonaires ou des difficultés respiratoires.
Les microbulles guidées par ultrasons pourraient stimuler la réponse immunitaire contre les tumeurs
Une équipe de recherche des départements de biologie et de physique de l’Université Concordia propose une nouvelle méthode de traitement des tumeurs cancéreuses fondée sur l’utilisation de microbulles guidées par ultrasons, une technologie déjà largement utilisée en imagerie médicale et pour l’administration de médicaments. Elle avance que les ultrasons peuvent modifier le comportement des lymphocytes T anticancéreux et augmenter leur perméabilité cellulaire. Elle a examiné l’incidence du processus sur la libération de cytokines et de protéines nécessaires à la croissance de nouvelles cellules immunitaires et sanguines cruciales dans la réponse immunitaire.
Le bilinguisme pourrait assurer une protection continue contre la maladie d’Alzheimer
Selon une étude menée par Kristina Coulter, doctorante, et Natalie Phillips, professeure au Département de psychologie, le fait de parler plus d’une langue pourrait offrir une protection contre la maladie d’Alzheimer. Les chercheuses ont utilisé des méthodes de neuro-imagerie pour examiner la résilience cérébrale dans les régions du cerveau liées au langage et au vieillissement. Elles ont constaté que l’hippocampe de personnes bilingues atteintes de la maladie d’Alzheimer était nettement plus grand que celui de personnes monolingues dont l’âge, la scolarisation, les fonctions cognitives et la mémoire étaient semblables. Il pourrait donc y avoir une forme d’entretien cérébral lié au bilinguisme.
