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LA SANTÉ NOUVELLE GÉNÉRATION

Accroître le bien-être humain

FAITS SAILLANTS

Un professeur reçoit 1,5 M$ pour étudier la santé cérébrale

Simon Bacon, professeur de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée, s’est vu décerner la somme de 1,5 million de dollars sur trois ans par la Fondation de la famille Weston pour approfondir ses travaux de recherche révolutionnaires sur la santé du cerveau et l’impact des comportements et du style de vie sur les maladies chroniques.

Le Pr Bacon est titulaire de la Chaire SRAP-IRSC sur les essais cliniques comportementaux novateurs axés sur les patients et codirecteur du Centre de médecine comportementale de Montréal. Dans son projet, il s’intéressera à des personnes qui subissent une opération de chirurgie bariatrique afin de perdre du poids et à l’incidence que des changements marqués dans leur alimentation et les bactéries de leur estomac – le microbiome gastro-intestinal – peuvent avoir sur la structure et la fonction de leur cerveau.

L’objectif : établir des modèles susceptibles d’améliorer la santé cognitive et de réduire le risque de déclin cognitif. « Ne serait-il pas formidable de savoir qu’en mangeant davantage d’un aliment particulier, nous pourrions être plus perspicaces au travail ou préserver plus longtemps notre capacité à converser avec la famille? », s’interroge-t-il.

L’insomnie augmente le risque de déclin de la mémoire chez les personnes d’âge mûr

Une étude canadienne, dont le compte rendu a été publié dans la revue SLEEP, révèle que les adultes âgés de 45 à 85 ans souffrant d’insomnie courent un risque accru de troubles de la mémoire et de déficiences cognitives à long terme, telles que la démence. Les personnes participantes ayant signalé une détérioration de la qualité du sommeil dans un intervalle de trois ans – de 2019 à 2022 – étaient également plus susceptibles de déclarer un déclin subjectif de la mémoire.

« Nous avons découvert que l’insomnie était spécifiquement liée à une plus faible efficacité de la mémoire chez les insomniaques, comparativement aux personnes qui ne présentent que des symptômes occasionnels d’insomnie ou qui n’ont aucun problème de sommeil », indique Nathan Cross, chercheur postdoctoral au Laboratoire sommeil, cognition et neuroimagerie de Concordia.

Nuria de Zavalia de la Groupe de recherche en neurobiologie comportementale

Nuria de Zavalia

La consommation d’alcool est conditionnée par une protéine liée au rythme circadien

D’après une étude parue dans la revue Communications Biology, publiée par Nature, la propension à boire de l’alcool est attribuable en partie à la présence de la protéine codée par le gène Bmal1 dans une partie du cerveau antérieur qui régule, entre autres, la prise de décision et la perception des récompenses. Fait intéressant, les souris mâles dépourvues de cette protéine consomment davantage d’alcool que celles qui en sont dotées, tandis que le phénomène inverse s’observe chez les souris femelles. Le gène Bmal1 est essentiel à la régulation du cycle veille-sommeil de l’horloge circadienne principale présente chez tous les mammifères.

L’étude a été menée par Nuria de Zavalia, adjointe de recherche et directrice de laboratoire du Groupe de recherche en neurobiologie comportementale, sous la supervision de Shimon Amir, professeur de psychologie.

Un projet pilote propose des services d’art-thérapie aux nouveaux arrivants

Étudiante à la maîtrise en art-thérapie, Jude Ibrahim a dirigé un projet pilote qu’elle avait mis sur pied pour le Centre arts et santé de Concordia, en collaboration avec le Centre de réfugiés, le Centre de thérapie de Montréal et le Musée des beaux-arts de Montréal. Son souhait était de fournir aux personnes immigrantes et réfugiées des services de santé mentale positifs et culturellement pertinents en développant un stage en art-thérapie en partenariat avec ces organismes.

Ainsi, des personnes immigrantes et réfugiées ont pu profiter de séances individuelles d’art-thérapie à court terme au Centre de thérapie, et des mères nouvelles arrivantes ont pu participer à des ateliers de groupe d’art-thérapie au musée. « Les nouveaux arrivants et les réfugiés doivent faire face à toutes sortes d’obstacles et de barrières au long de leur migration forcée, ce qui met leur santé mentale et leur bien-être à rude épreuve », affirme Jude Ibrahim.

Photo de Shirin Emadi-Mahabadi

Shirin Emadi-Mahabadi

La situation des femmes en emploi de plus en plus menacée en raison de la COVID‑19

Selon un article cosigné par Shirin Emadi-Mahabadi (MBA 2021) et publié dans la revue European Journal of Business Management Research, bien que les entreprises reconnaissent l’existence d’un lien direct entre le caractère inclusif d’un milieu de travail et de bons résultats financiers, elles sont trop nombreuses à avoir abandonné leurs pratiques d’inclusion dans la foulée de la pandémie. Or, ce renoncement n’est pas seulement mauvais pour les femmes, il l’est aussi pour la croissance et la rentabilité futures de ces entreprises.

« Comme nous le montrons dans l’étude, les femmes sont 12 fois plus susceptibles de quitter leur emploi pour prendre soin de membres de leur famille, indique la coauteure de l’article. Et si elles restent, elles peuvent voir leur carrière pâtir de leur capacité réduite à se concentrer sur leur travail. »

Une équipe de recherche cerne des tendances et des indicateurs liés au respect de la distanciation physique

Selon Sasha MacNeil, titulaire de la bourse Vanier et doctorante en psychologie clinique, l’âge, le niveau d’instruction et la situation d’emploi comptent parmi les facteurs qui rendent certaines personnes plus enclines que d’autres à respecter les exigences de santé publique. « Nous voulions connaître les tendances liées au respect de la distanciation physique », explique-t-elle à propos de l’étude qu’elle a dirigée.

Publiés dans la revue Psychology & Health, les résultats révèlent quatre trajectoires distinctes de distanciation physique suivies par les répondants au questionnaire en ligne. Le groupe à « observation élevée » était constitué d’environ la moitié des personnes répondantes. Les autres – soit le groupe de l’« opposition lente », le groupe à « observation fluctuante » et le groupe de l’« opposition rapide » – qui respectaient moins les consignes avaient certaines croyances en commun : une moins bonne perception de son efficacité; des obstacles plus grands; et une attitude prosociale moins positive.

De la viande avariée plus facile à détecter grâce à un biocapteur conçu à Concordia

Un groupe de recherche de l’Université Concordia a mis au point une nouvelle technologie peu coûteuse, fiable et facile à utiliser qui permet de déceler la présence d’une toxine appelée putrescine dans la viande de bœuf. Les membres de l’équipe de recherche expliquent dans un article de la revue Applied Bio Materials comment ils ont élaboré ce biocapteur synthétique sous forme de dispositif papier en utilisant une protéine présente dans la nature.

« Nous avons voulu créer un dispositif que tout le monde peut utiliser, jetable et exempt de toute substance toxique », explique l’auteure principale de l’article Alaa Selim (M. Sc. 2022), actuellement doctorante à l’Université de la Saskatchewan. Ses coauteurs sont ses anciens collègues doctorants au Laboratoire de microfluidique Shih, dirigé par Steve Shih, professeur agrégé de génie électrique et informatique.

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