Découverte et innovation
nouvelle génération
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Faits saillants
Concordia devient la première université partenaire de catégorie I d’Ericsson en Amérique du Nord
Ericsson a accordé le statut de partenaire universitaire de catégorie 1 à l’Université Concordia, qui devient la première en Amérique du Nord à recevoir cette désignation. Il s’agit du plus haut niveau qu’un établissement d’enseignement peut atteindre. Basé à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody de Concordia, le partenariat vise l’établissement de projets conjoints axés sur la recherche, l’élaboration de brevets et la création de programmes de formation sur mesure dans divers domaines, dont la cybersécurité, l’intelligence artificielle (IA) appliquée, l’infonuagique et la 5G.
« La collaboration de Concordia avec Ericsson met en lumière notre engagement à nourrir des partenariats porteurs qui stimulent le progrès tant pédagogique que technologique, déclare Graham Carr, recteur de l’Université. Nous sommes impatients de poursuivre notre collaboration afin de repousser les limites du possible dans cette ère de l’infonuagique. »
Concordia et Ericsson collaborent depuis de nombreuses années dans le domaine de la recherche et du développement afin de s’attaquer aux principaux défis en matière de communications et de technologie, en particulier dans les domaines de la cybersécurité et de l’IA appliquée.
« Élargir notre partenariat avec Concordia stimulera l’innovation dans le milieu de la technologie de l’information et de la communication, affirme Jeanette Irekvist, présidente d’Ericsson Canada. Notre relation de longue date a produit de nombreuses réussites, offrant à Ericsson de formidables talents et ouvrant la voie à une incroyable fondation d’innovation dans les technologies les plus récentes. »
Tim Evans au poste de vice-recteur à la recherche, à l’innovation et au rayonnement
Concordia a nommé Tim Evans au poste de vice-recteur à la recherche, à l’innovation et au rayonnement. Chef de file en matière de recherche et de politiques dans le domaine de la santé mondiale, ce scientifique, éducateur et entrepreneur de renommée internationale a entamé son mandat de cinq ans le 6 janvier 2025.
Tout au long de sa carrière, M. Evans a ouvert la voie à des partenariats mondiaux afin de lutter contre les inégalités en matière de santé dans les domaines de la vaccination des enfants, de la surveillance des maladies, de la santé maternelle et infantile, du personnel de soins primaires, du financement de la lutte contre les pandémies et de l’accès aux médicaments vitaux contre le VIH. Il a défendu la nécessité de poursuivre les investissements pour repousser les frontières de la connaissance mondiale en matière d’équité en santé, de recherche sur les systèmes de santé, de déterminants sociaux de la santé et d’esprit entrepreneurial dans le domaine de la santé.
Précédemment, M. Evans a occupé plusieurs postes à l’Université McGill : premier directeur de l’École de santé des populations et de santé mondiale, vice-doyen (populations et santé mondiale) de la Faculté de médecine et de sciences de la santé, et vice-recteur associé (Politiques et innovation mondiales). En 2020, le gouvernement du Canada l’a nommé à la tête du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19.
« Les grands enjeux de notre temps – les changements climatiques, les innovations radicales, comme l’intelligence artificielle, et la préparation à la prochaine pandémie – touchent à la fois tous les pays et toutes les disciplines, affirme M. Evans. Les universités ont un rôle essentiel à jouer pour repousser les frontières de la connaissance et former la prochaine génération de dirigeants afin de combler le fossé de l’ingéniosité. »

Meilleur résultat de tous les temps au palmarès de la recherche au Canada et première au Québec
L’Université Concordia a consolidé son statut de chef de file en recherche, se classant première au Québec et cinquième au Canada au palmarès 2024 des 50 meilleures universités de recherche au Canada. Concordia a déclaré 129,1 millions de dollars en revenus de recherche commanditée, ce qui représente une augmentation de 47,6 % par rapport à l’an dernier, près du triple des 43,9 millions de 2014.
Graham Carr, recteur, attribue cette réussite à « l’excellence, la créativité et la détermination de nos chercheuses et chercheurs ». L’orientation stratégique vers la collaboration interdisciplinaire et le soutien continu de domaines émergents témoignent de l’engagement de Concordia à l’égard de l’innovation concrète à fort rayonnement.
L’avenir de l’impression 3D
Des chercheurs de l’Université Concordia ont mis au point une nouvelle méthode d’impression tridimensionnelle (3D) qui recourt à des hologrammes acoustiques pour créer des objets complexes. Cette méthode est vingt fois plus rapide et consomme moins d’énergie que les techniques existantes.
Cette technologie mise au point par Muthukumaran Packirisamy, professeur du Département de génie mécanique, industriel et aérospatial, utilise des bulles microscopiques qui produisent des températures et des pressions extrêmement élevées afin de durcir la résine et de créer des motifs complexes. Elle peut servir à concevoir des structures tissulaires complexes, des systèmes d’administration localisée de médicaments et de cellules ainsi que des techniques avancées de génie tissulaire.

Le recours à l’IA pour prédire le coût futur des loyers
Concordia et la société de capital-investissement Equiton ont eu recours à l’IA pour prédire les coûts de location au Canada. Dirigée par Erkan Yönder, professeur agrégé de finance et d’immobilier à l’École de gestion John-Molson, l’étude prédit que, d’ici 2032, la location d’un appartement de deux chambres à coucher coûtera mensuellement 4 325 $ à Montréal, 5 600 $ à Toronto et 7 750 $ à Vancouver.
On a analysé 427 subdivisions du recensement en y intégrant des données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement ainsi que de Statistique Canada, et des projections démographiques et d’immigration du gouvernement du Canada. Le modèle d’IA met en lumière les déterminants des coûts de location pour des groupes démographiques précis, en mettant en évidence la nécessité de remédier à la pénurie de logements au Canada.

La Fondation canadienne pour l’innovation investit plus de 5,5 M$ dans des projets de recherche de Concordia
La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) investit plus de 5,5 millions de dollars dans des projets de recherche dirigés par l’Université Concordia.
Christian Moreau et Pantcho Stoyanov, professeurs à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody de Concordia, ont obtenu 3,5 millions de dollars pour mettre au point des revêtements ultramodernes permettant à divers matériaux – utilisés dans les secteurs du transport, de l’aérospatiale, de la fabrication et de l’énergie – de mieux résister aux conditions ambiantes extrêmes.
Vincent Martin, professeur au Département de biologie, a obtenu 2 millions de dollars pour le renouvellement du matériel et des ressources de la Fonderie de génomes et du Centre de biotransformation de l’Université. Les fonds serviront à l’acquisition de technologies robotiques d’ingénierie du génome et de phénotypage ainsi que de matériel de fermentation à petite et à grande échelle.
L’incertitude est un facteur clé dans le rapport entre accident du travail et santé mentale
Dans une récente méta-analyse, Steve Granger, professeur adjoint de management à l’École de gestion John-Molson, et Nick Turner, son coauteur de l’Université de Calgary, explorent les liens entre les accidents du travail et la santé mentale. L’étude révèle qu’il est plus probable que les accidents du travail précèdent les problèmes de santé mentale que l’inverse.
Les chercheurs soulignent qu’une incertitude liée à l’emploi peut exacerber les problèmes de santé mentale après une blessure. Ils préconisent des programmes de réadaptation qui visent la guérison physique et psychologique, en insistant sur la dignité, le traitement juste et le soutien adéquat comme conditions essentielles à la réintégration d’une personne dans le milieu de travail après une blessure.

Les choix linguistiques de la mère sont doublement déterminants dans les familles bilingues
Une recherche menée auprès de 300 familles montréalaises bilingues remet en question l’approche traditionnelle « un parent, une langue », montrant que la plupart des parents parlent les deux langues avec leurs enfants.
Andrea Sander-Montant, doctorante au Laboratoire de recherche sur l’enfance de l’Université Concordia, a par ailleurs découvert que l’influence des mères en matière d’exposition à la langue est jusqu’à deux fois plus forte que celle des pères.
Quatre principales stratégies se dégagent de cette étude : un parent par langue, deux parents utilisant les deux langues et deux approches mixtes. « Nous avons observé qu’aucune de ces stratégies ne nous renseignait sur ce que les enfants entendaient réellement à la maison », indique Krista Byers-Heinlein, auteure responsable de la supervision et professeure au Département de psychologie.
Les conclusions peuvent avoir une utilité concrète pour les décideurs politiques, les professionnels de la santé et les autres intervenants qui travaillent directement auprès des familles bilingues.

Quelles sont les motivations qui poussent les jeunes à échanger leurs vêtements à grande échelle?
Les jeunes redéfinissent leurs rapports avec l’industrie de la mode, selon l’étude de Farah Armouch dans le cadre de son mémoire de maîtrise à l’École de gestion John-Molson.
Celle-ci s’intéresse aux motivations des 18-35 ans, toutes cultures confondues, à échanger des vêtements, que ce soit par plaisir, par engagement social ou pour des motivations d’ordre économique ou environnemental. Farah Armouch a découvert que ce troc prolonge le cycle de vie des vêtements, favorise le rapprochement entre les membres de la collectivité et présente des avantages économiques. Elle a également observé des influences culturelles sur la mode responsable et suggère d’adapter les initiatives d’échange de vêtements à des contextes culturels particuliers afin d’en accroître l’incidence.
