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Directives sur l’utilisation d’images appropriées pour représenter les peuples autochtones

Les présentes directives s’adressent aux membres de la communauté de Concordia qui souhaitent capter ou produire toute représentation des peuples, des groupes ou des communautés autochtones tant sur les campus qu’à l’extérieur de ceux-ci.

Les directives sont motivées par la nécessité de toujours travailler dans le respect des peuples et des communautés autochtones, en entretenant des liens mutuellement avantageux avec eux, et de ne pas détourner les représentations des peuples autochtones et d’aspects de leur patrimoine culturel, y compris leurs cultures matérielle et immatérielle.

Voici le point à retenir de ce document : en cas de doute, posez la question!

Demandez la permission et obtenez le consentement des peuples autochtones avant d’entreprendre un projet qui les touche ou porte sur eux – pas après – et, dans ce cas, avant de produire des images ou des représentations des peuples autochtones, sauf si vous êtes membre de la communauté représentée.

Cela s’applique aussi à la rédaction de légendes ou de descriptions de photos ou d’autres représentations des peuples autochtones et de leur patrimoine culturel.

Encore une fois : en cas de doute, posez la question!

Les directives comprennent :

  • définitions des termes;
  • rôle de l’intentionnalité;
  • nouvelle marche à suivre;
  • obtention du consentement;
  • personnes-ressources à l’Université;
  • documents et politiques connexes.

Foire aux questions

Les représentations font référence aux photos, dessins, enregistrements, vidéos, animations, rendus 3D, médias interactifs, objets de réalité virtuelle et tout autre moyen manuel ou numérique existant ou nouveau de capter des représentations des peuples, des groupes ou des communautés autochtones.

Le détournement consiste, par l’établissement d’une relation unilatérale fondée sur une mentalité coloniale, en une appropriation des cultures immatérielle et matérielle des peuples autochtones allant à l’encontre de leurs intérêts, sans d’abord obtenir le consentement explicite de la personne, du groupe ou de la communauté autochtone intéressés ni convenir mutuellement d’un échange équitable.

Un exemple de détournement est le fait de photographier des peuples autochtones sans obtenir leur consentement préalable et sans aucune offre de réciprocité.

Pour les peuples autochtones du Canada, les pratiques de détournement sont ancrées dans un héritage colonial de représentations erronées, irrespectueuses et blessantes. Les colons ont dépossédé les peuples autochtones de leurs terres et de leurs ressources, une recherche du pouvoir et du gain qui les a conduits au génocide.

La culture immatérielle fait référence à l’identité, aux histoires, aux savoirs, aux langues, aux croyances, aux traditions, aux contes, à la littérature, aux arts, au design, aux techniques et aux autres modes d’expression culturelle autochtones.

La culture matérielle est l’expression physique de la culture immatérielle, y compris les prières, les cérémonies, les chants, les œuvres, les costumes traditionnels, le perlage, etc.

En obtenant le consentement des peuples autochtones et en les photographiant ou en les reproduisant – ainsi que leur patrimoine culturel – de manière respectueuse, on peut contribuer à :

  • célébrer les réussites et les réalisations des peuples, des groupes et des communautés autochtones;
  • produire un registre historique exact d’activités importantes sur le campus et à l’extérieur;
  • sensibiliser les gens à la valeur culturelle de ces événements et activités pour les peuples, les groupes et les communautés autochtones et expliquer pourquoi ils devraient avoir de la valeur pour les allochtones.

Pour plus d’information, consultez la section sur l’obtention du consentement qui figure dans les directives.

Pour en savoir plus, écrivez à indigenous.directions@concordia.ca.

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