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Resisting Colonizations Symposium Affirms Community, Resistance, and Hope


Photo of participants engaging in dance as part of colonial resistance More than an academic conference, Resisting Colonizations was a living space of dialogue, truth-telling, care, and collective resistance.

From April 24 to 26, 2025, the CSLP and its partners proudly hosted Resisting Colonizations: Anger and Hope, a three-day international symposium that marked the culmination of the second year of the Unveiling Equity programming series. Held in collaboration with the Canadian Practitioners Network for the Prevention of Extremist Violence (CPN-PREV), Concordia University’s Indigenous Healing Knowledges Chair, Recherche et Action sur les Polarisations Sociales (RAPS), UQAM, Espace Culturel Kawalees, and Université Laval, the event created an unforgettable and transformative experience for all who participated. This work implicated several members of the CSLP – Ghayda Hassan (Director, CPN-PREV), Abdelwahed Mekki-Berrada (Laval), as well as CSLP Research Coordinator Zeina Ismail-Allouche, and CSLP Student Affiliates Neslihan Sriram-Uzundal, Guillaume Jabbour and Rawda Harb.

Grounded in the lived experiences of communities impacted by settler-colonial violence — with a specific focus on Palestine, Lebanon, and Turtle Island — the symposium invited participants to reflect on the enduring legacies of colonization, and to connect in solidarity across geographies and histories.

The symposium opened with a Grounding Day hosted by the CSLP. After being welcomed by centre co-Director David Waddington, attendees explored their personal and collective journeys in resisting colonization under the guidance of Vicky Boldo, Catherine Kineweskwêw Richardson, and Zeina Ismail-Allouche. Through small-group, closed sessions designed for emotional safety, participants shared stories of grief, endurance, strength, and hope — cultivating a powerful sense of community and mutual care.

As the event unfolded, open sessions invited attendees to engage in deeper critical conversations around the manipulation of history, the ongoing mechanisms of colonial harm, and the role of academic spaces in disrupting silence and amplifying marginalized voices. Presenters, artists, and facilitators offered insights through papers, panels, performances, and creative installations — each contributing to a rich tapestry of knowledge and resistance.

On the final day, participants turned toward hope. Through a vibrant arts program curated by Johnny El Hage, the community celebrated resistance as a dynamic, evolving force that finds strength through creativity, culture, and care.

A vibrant arts program curated by Johnny El Hage, the community celebrated resistance as a dynamic

The space pulsed with affirmation: that resistance is not only political, but deeply relational — rooted in connection to Land, to each other, and to shared dreams of liberation.

The CSLP extends heartfelt thanks to all who made this gathering possible: to the speakers, artists, organizers, and participants whose presence was both a contribution and a commitment. 

Resisting Colonizations: Anger and Hope was not an endpoint, but a beginning. As organizers look ahead to a consultative meeting this summer to imagine next steps, the CSLP remains committed to keeping the spirit of this gathering alive — as a living force for justice, solidarity, and collective action.

A special thank you to photographer Marwan Tahtah for capturing the moments in powerful black and white (see gallery below):

Un rassemblement porteur : le colloque Résister aux colonisations : colère et espoir affirme la force du collectif, de la résistance et de l’espoir

Du 24 au 26 avril 2025, le CEAP et ses partenaires ont eu le grand plaisir d’accueillir le colloque international Résister aux colonisations : colère et espoir, qui marquait la fin de la deuxième année de la série de programmation Dévoiler l'équité (Unveiling Equity). Organisé en collaboration avec le Réseau canadien des praticien·ne·s pour la prévention de la violence extrémiste (RPC-PREV), la Chaire des savoirs autochtones en matière de guérison de l’Université Concordia, Recherche et Action sur les Polarisations Sociales (RAPS), l’UQAM, l’Espace culturel Kawalees, et l’Université Laval, l’événement a été profondément marquant pour toutes les personnes qui y ont participé. Ce travail a mobilisé plusieurs membres du CEAP – Ghayda Hassan (directrice, CPN-PREV), Abdelwahed Mekki-Berrada (Université Laval), ainsi que Zeina Ismail-Allouche, coordonnatrice de la recherche au CEAP, et les affilié·e·s étudiant·e·s Neslihan Sriram-Uzundal, Guillaume Jabbour et Rawda Harb.

Bien plus qu’un colloque universitaire, Résister aux colonisations a été un espace vivant de dialogue, de partage de vérités, de soin et de résistance collective. Centré sur les réalités vécues dans des contextes de colonialisme de peuplement — notamment en Palestine, au Liban, et sur l’Île de la Tortue —, le colloque a invité les participant·e·s à réfléchir à l’héritage toujours présent de la colonisation et à se relier dans une solidarité transnationale.

Le colloque s’est ouvert par une journée d’ancrage animée par le CEAP. Après un mot de bienvenue du codirecteur du centre, David Waddington, les participant·e·s ont été invité·e·s à explorer leurs parcours personnels et collectifs de résistance à la colonisation, sous la guidance de Vicky Boldo, Catherine Kineweskwêw Richardson et Zeina Ismail-Allouche. À travers des séances fermées en petits groupes, conçues pour favoriser un climat de sécurité émotionnelle, les participant·e·s ont partagé des récits de deuil, de résilience, de force et d’espoir — cultivant ainsi un puissant sentiment de communauté et de soin mutuel.

Au fil des jours, les séances ouvertes ont permis d’approfondir les discussions critiques sur les manipulations historiques, les mécanismes actuels de la violence coloniale, et le rôle que peut jouer l’université dans la contestation des systèmes oppressifs. À travers communications, tables rondes, interventions artistiques et installations, les voix présentes ont formé une trame de savoirs et de résistances puissantes et diversifiées.

Le dernier jour a été consacré à l’espoir. Grâce à une programmation artistique émouvante, conçue par Johnny El Hage, la communauté rassemblée a affirmé que la résistance est vivante, qu’elle évolue, et qu’elle se renouvelle sans cesse par la créativité, la culture et les liens humains. Ce moment collectif a rappelé que la résistance est non seulement politique, mais aussi profondément relationnelle — enracinée dans la Terre, dans les solidarités et dans nos rêves communs de justice et de libération.

Résister aux colonisations : colère et espoir n’était pas une fin, mais un point de départ. Alors qu’un rendez-vous consultatif est prévu cet été pour réfléchir aux suites à donner à cette mobilisation, le CEAP réaffirme son engagement à faire vivre l’esprit de ce colloque — comme une force collective pour la justice, la solidarité et l’action partagée.

Un merci tout particulier au photographe Marwan Tahtah pour avoir capté ces moments avec force en noir et blanc (voir la galerie ci-dessus).



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