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DURABILITÉ NOUVELLE GÉNÉRATION

En route vers un avenir durable

FAITS SAILLANTS

Un partenariat de recherche visant l’amélioration de l’environnement bâti

Cinq chercheuses de Concordia sont membres d’un groupe multidisciplinaire ayant reçu un montant de 8,6 millions de dollars de la part du Conseil de recherches en sciences humaines et d’autres partenaires. Intitulé « La qualité de l’environnement bâti au Canada : Feuilles de route vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité », leur projet de recherche sans précédent contribuera à augmenter la qualité de l’environnement bâti au Canada.

Carmela Cucuzzella, professeure de design et d’arts numériques, Ursula Eicker, professeure de génie du bâtiment, civil et environnemental, Cynthia Hammond, professeure d’histoire de l’art, Meghan Joy, professeure agrégée de science politique, et Carly Ziter, professeure adjointe de biologie, sont ainsi membres de l’équipe.

« La participation de Concordia à ce partenariat s’est avérée cruciale pour la constitution du réseau », affirme la Pre Cucuzzella, titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en conception intégrée, écologie et durabilité du milieu bâti, et codirectrice fondatrice avec la Pre Eicker de l’Institut des villes nouvelle génération « Notre équipe de cinq chercheuses constitue un véritable modèle d’interdisciplinarité promouvant une approche critique des enjeux de qualité du milieu bâti. »

Photo de Carmela Cucuzzella Carmela Cucuzzella, professeure au Département de design et d’arts numériques

L’Institut des villes nouvelle génération met l’accent sur la durabilité

L’Institut des villes nouvelles génération de Concordia, qui met de l’avant une collaboration transdisciplinaire pour façonner le développement urbain durable, a eu une année fructueuse.

L’institut a en effet accueilli sept nouveaux organismes partenaires, qui collaboreront à divers projets comme le développement d’infrastructures intelligentes et durables ainsi que la conception de solutions urbaines carboneutres.

Le Partenariat Climat Montréal, un accélérateur de décarbonation des bâtiments lié à l’institut, a vu le jour en 2022.

L’accélérateur fournira aux promoteurs les outils et les ressources pour rendre plus durable l’industrie tout entière. Il vise à multiplier les projets de construction et de rénovation à faibles émissions et à l’épreuve des changements climatiques dans les quartiers commerciaux et résidentiels de Montréal.

L’accélérateur est le fruit de l’initiative d’Ursula Eicker, codirectrice de l’institut et titulaire de la chaire d’excellence en recherche du Canada sur les villes et les collectivités intelligentes, durables et résilientes, et de la doctorante Natalie Voland, également présidente de l’entreprise montréalaise Gestion immobilière Quo Vadis. Le partenariat regroupe une centaine d’organismes économiques, institutionnels, communautaires et philanthropiques montréalais résolus à relever le défi de réduire les émissions de gaz à effet de serre de la ville de 55 pour cent d’ici 2030.

Mme Voland est l’auteure d’un article publié dans la revue Sustainability qui s’appuie sur des exemples concrets pour décrire les obstacles, les possibilités et les réalités de la promotion immobilière durable.

La doctorante et ses coauteurs, la Pre Eicker et le chercheur engagé de Concordia Mostafa Saad, proposent des mesures incitatives pratiques que les gouvernements locaux peuvent offrir pour encourager la promotion immobilière verte dans le secteur privé.

M. Saad effectue des recherches sur les stratégies de décarbonation des bâtiments à l’échelle municipale. « Nos travaux se penchent sur les questions suivantes : comment rénover ou moderniser les bâtiments de façon à les rendre plus écoénergétiques tout en réduisant leur empreinte carbone? Et comment élaborer une méthodologie évolutive applicable à d’autres bâtiments? »

Une femme et un homme sourient à l'appareil photo depuis un espace de travail coloré. Natalie Voland et Mostafa Saad de l’Institut des villes nouvelle génération.

Concordia et BMO s’unissent pour un prêt innovant lié à la durabilité

Concordia a conclu une entente de financement lié à la durabilité avec BMO Groupe financier. La modification d’une entente de crédit existante introduit un mécanisme lié à l’alignement des actifs sous gestion de l’Université avec des investissements durables et d’impact.

Ce prêt lié à la durabilité souligne l’engagement de Concordia à promouvoir la durabilité dans ses activités, sa gestion, sa recherche et ses programmes d’études. « Nous avons été la première université en Amérique du Nord à émettre une obligation durable, indique Graham Carr, recteur et vice-chancelier. Et maintenant, je suis ravi que nous soyons à nouveau la première université au Canada à conclure une entente de prêt lié à la durabilité avec BMO. »

Cinquième au monde dans la catégorie Villes et communautés durables

Concordia maintient son classement parmi les 100 meilleures universités du monde – soit la 96e place sur 1 406 établissements – selon le palmarès Impact Rankings de 2022 du Times Higher Education, qui vise à quantifier les progrès du milieu de l’enseignement supérieur en ce qui concerne les objectifs de développement durable des Nations Unies. Concordia se classe également cinquième au monde et deuxième au Canada dans la catégorie Villes et communautés durables, qui mesure la contribution des universités en matière de recherche sur la durabilité, de soutien envers les arts et le patrimoine, et de pratiques internes durables.

Des diplomates visitent Concordia pour discuter de son approche en matière de développement durable

Des diplomates de cinq pays nordiques ont ajouté Concordia à leur itinéraire lors de leur visite à Montréal en novembre dernier. Des experts de l’Université ont ainsi pu discuter avec les ambassadeurs de l’Islande, du Danemark, de la Finlande et de la Suède, de même qu'avec le chef de mission adjoint de l’ambassade de Norvège, de stratégies multidisciplinaires pour résoudre la crise climatique, des travaux de Concordia au chapitre des énergies renouvelables et de la décarbonation ainsi que des initiatives similaires en cours dans les pays nordiques. La visite a également permis d’explorer la possibilité de collaborations futures.

Un groupe d'étudiants marchant sur le campus, vu à travers des arbres verts et feuillus.

Combiner la biologie, la génomique, les sciences sociales et les savoirs autochtones

Monica Mulrennan, professeure au Département de géographie, urbanisme et environnement, et Dylan Fraser, professeur au Département de biologie, font partie d’un dynamique groupe de recherche contribuant à un partenariat à grande échelle qui étudie comment protéger et entretenir les zones de pêche dans les communautés autochtones du nord du Canada. FISHES (« favoriser la pêche indigène à petite échelle pour la santé, l’économie et la sécurité alimentaire ») est un projet qui unit les savoirs autochtones et la science. Son objectif est notamment de favoriser le développement et la cogestion de zones de pêche nordiques durables.

« Ce projet nous aidera à relever les défis et à saisir les occasions liées à la sécurité alimentaire des collectivités autochtones du Nord ainsi qu’à la conservation et au développement de leurs zones de pêche, particulièrement au regard des changements climatiques », affirme la Pre Mulrennan.

Les humains s’adaptent trop lentement aux changements climatiques

Une étude de la Global Adaptation Mapping Initiative, un réseau international de chercheuses et chercheurs, conclut que la réponse individuelle à la menace des changements climatiques demeure fragmentaire et inadéquate. Dans un article paru dans la revue Nature Climate Change, les auteurs – dont Alexandra Lesnikowski, professeure adjointe au Département de géographie, urbanisme et environnement – mettent en lumière plusieurs aspects névralgiques où les efforts consentis à l’échelle mondiale doivent s’accélérer. L’étude révèle que si les populations s’adaptent dans une certaine mesure, on ignore toujours si cette réponse adaptative réduit bel et bien les risques mondiaux; les efforts déployés à ce jour n’ont guère produit de résultats transformateurs.

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