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Artiste en résidence

Veronica Mockler

Veronica Mockler est artiste et chercheuse en dialogue participatif. Son travail, investigateur de processus d'autorité partagée, transforme l’écoute de l’autre en une forme d’art. Allant des galeries en art actuel aux bureaux gouvernementaux en passant par des organismes communautaires et des universités, ses projets se réalisent dans de contextes variés, tant au Canada qu’à l’international.

Politiquement collaborative, ses interventions dialogiques ont pris plusieurs formes, dont des discours inauguraux partagés, des partitions pour s’entendre, des formations et des mentorats, des entretiens improbables, des essais documentaires, des forums citoyens, des « takeover » médiatiques, des consultations privées, des performances publiques, des installations vidéo, des visites de sites, des ateliers ainsi que des rassemblements infiltrés.

Puisant dans les traditions orales, les tropes du documentaire, ainsi que dans les racines ouvrières et populaires de l’éducation, les travaux de Mockler tentent de redéfinir qui et la manière dont nous pouvons participer aux institutions de l’art, de la citoyenneté et du savoir. Cela inclut particulièrement le défi de l’inclusion institutionnelle en temps de polarisation sociale causée par notre crise écologique.

Photo of Veronica working in Japan


The Ethics of Extremity: Listening to Bobby Lavery

Depuis 2017, Mockler dirige un projet d'envergure à l'étranger qui a débuté comme un entretien en histoire orale avec Bobby Lavery et Susana Hennessey, un couple Irlandais Républicain dans le Nord de l'Irlande. Cette exploration dynamique de l’éthique de l'extrémisme et de la représentation a notamment évolué en une installation sonore poignante, présentée lors de la deuxième édition du Symposium « Listening, Performance, and Conflict » en 2019. Les activités de recherche de Mockler se déroulent à Belfast (Irlande) et en Californie (États-Unis), englobant divers médias tels que l'écriture, la recherche et la numérisation d'archives, l'histoire orale, la photographie, la vidéo, le son et l'installation.

Dans le cadre d'une nouvelle série de livres intitulée "Extremity in Society and Culture", un chapitre du nouveau livre de Lexington Press, "The Ethics of Extremity: On Seeing, Hearing and Feeling Each Other," co-édité par Vivek Venkatesh, avec Nelson Varas-Diaz, mettra en avant son travail. Co-écrit par Mockler et Susana Hennessey, le chapitre explore les subtilités que Bobby (le défunt mari de Susana) a su naviguer au quotidien dans l'extrémisme géo-politique du Nord de l’Irlande, à travers son éthique, son activisme et son champs d’action contre la polarisation systémique de la classe ouvrière souvent mal interprétée comme une politique d'identité sectaire dans le Nord. Prisonnier IRA à Long Kesh dans les années 1970, Bobby, devenu par la suite représentant élu de la ville de Belfast, a vu son fils Sean et son frère Martin assassinés chez eux par des tireurs loyalistes.

Cette co-écriture avec Susana comme collaboratrice communautaire s'inspire largement des entretiens d'histoire orale menés par Mockler avec Bobby Lavery au fil des ans. Au-delà d'une simple réflexion sur la vie de Bobby, le travail en cours intègre les perspectives distinctes de Mockler, Hennessey, la famille de Bobby, ainsi que sa communauté. Plutôt que de présenter Bobby d'une manière qu'il n'aurait peut-être pas articulée lui-même, l'échange est méthodiquement encadré comme une exploration dialogique de la complexité et de la matérialité systémique de l'extrémisme à travers les expériences vécues et l'expertise de ceux-celles qui le vivent, et ce, jusqu'à ce jour.

Ce projet a été soutenu au fil des années par le Digital Art Studio Belfast, le Symposium Listening, Performance and Conflict II, le Acts of Listening Lab, le Centre for Oral History and Digital Storytelling, la Chaire UNESCO en Prévention de la Radicalisation et de l'Extrémisme Violent, et le département Intermedia Cyber Arts de l'Université Concordia, Friends of Sinn Féin Canada, ainsi que la Coalition pour la paix en Irlande.

Photo of Veronica working in Japan


The Extended Environmental Record

Dans le contexte de la recherche sur le changement climatique, la radicalisation sociale et la polarisation au sein des communautés où se déroule la recherche peuvent survenir en raison des disparités dans l'accès aux ressources et aux opportunités. Ces disparités peuvent amplifier les inquiétudes concernant la stabilité économique des acteurs locaux, exacerber les divisions dans les réponses aux défis environnementaux intimidants et provoquer le sentiment de ne pas être "entendu" dans ce qui est mis en lumière par la recherche. Pour contrer cette possibilité, Veronica a cofondé l'Extended Environmental Record (EER) en collaboration avec l'écologiste acoustique et artiste Marcus Maeder à l'Université des arts de Zurich (ZHdK). L'EER est une pratique de recherche artistique et scientifique transfrontalière ancrée dans l'art participatif, l'histoire orale et l'écologie acoustique, qui vise à intégrer les voix et les expériences des acteurs locaux dans la recherche et la collecte de données sur le changement climatique. Des séances d'écoute sur le terrain aux performances de sonification des données, l'EER favorise la collaboration entre les territoires et suscite un dialogue international sur cette réalité. En partenariat avec la Chaire UNESCO sur la prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violent - et plus particulièrement avec sa section canadienne à l'Université Concordia de Montréal - l'Extended Environmental Record se concentre sur les méthodologies de dialogue basées sur les arts dans la prévention de la polarisation de la crise écologique.

L'EER s'engage fortement à comprendre comment les formes artistiques d'engagement peuvent être utilisées comme méthodes d'inclusion entre des pays et des communautés distincts mais voisins dans la prévention de la polarisation sociale de la crise écologique. Tout au long des trois années, le programme explorera diverses approches artistiques, y compris la sonification des données, l'interview et l'échantillonnage de l'histoire orale, la synthèse sonore analogique, l'enregistrement acoustique sur le terrain, la performance en direct et l'installation, afin d'évaluer la compétence sémiotique de ces supports pour la pédagogie publique de l'environnement. En tant que programme, l'EER recherche l'horizontalité dans son intersection entre l'art, la science et la technologie. Plutôt que d'opposer les connaissances scientifiques aux connaissances artistiques ou de perpétuer l'exclusion des expériences locales et des connaissances pratiques, l'EER développe et soutient des formes de connaissances artistiques, scientifiques et expérientielles, non pas en les fusionnant, mais plutôt en s'occupant de chacune d'entre elles de manière circulaire afin de comprendre les relations qui existent entre ces systèmes sémiotiques distincts. Étant donné que l'EER s'efforce d'établir une collaboration scientifique et artistique avec les acteurs locaux, qui ne sont pas tous des artistes professionnels ou qui ne possèdent pas tous une expertise approfondie dans le domaine des sciences naturelles, les processus d'essai et de développement de concepts et de pratiques mutuels, l'obtention d'un consensus, la négociation des rôles et des responsabilités, l'établissement d'une relation de confiance, etc. L'engagement en faveur d'un processus continu, flexible et réflexif est crucial pour l'EER, qui explore des protocoles environnementaux s'éloignant des pratiques extractives et encourageant d'autres façons d'être et de considérer l'environnement.

Soutenu par la Chaire UNESCO sur la prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violent, l'Ambassade de la Suisse au Japon, le conseil des arts de la Suisse Pro Helvetia, le Institute for Computer Music and Sound Technology ICST de l’université des arts de Zurich (ZHdK), Uillinn West Cork Art Centre, Working Artist Studio, le programme de maîtrise en art et environnement de Technical University Dublin, et la Fondation Crespo.

The Third Screen

L'exploration par Veronica des méthodologies d'inclusion prend une forme dynamique grâce à la circulation et à l'exposition de son installation vidéo à trois écrans, appelée "The Third Screen". Qu'elle soit présentée lors d'une conférence ou exposée dans une galerie «cube blanc», l'oeuvre à trois canaux distille ces espaces en lieux de dialogue incarné. Dans l'œuvre, la façon conventionnelle dont nous communiquons nos résultats de recherche dans le milieu académique subit une subtile rébellion ontologique. Les spectateurs se retrouvent immergés dans l'expérience des participant-e-s de la recherche de l'artiste - Azzouz, Joanna, Kevin et Sheida - qui sont directement impliqué-e-s dans l'interprétation et la communication des avancées des connaissances. S'inspirant de principes décoloniaux, d'histoire orale, et des « listening circles » issus des méthodes d'éducation populaire et ouvrière, cette installation immersive n'est pas seulement un affichage statique, mais la manifestation d'une approche dialogique lorsqu'il en vient à comprendre et communiquer les résultats d'une étude. Dans cette oeuvre, Veronica encourage tant les universitaires que les artistes à s'interroger activement sur la profondeur et les phases d'inclusion de leurs collaborations académiques en communauté, et revendique un protocole inconclusif et participatif avec ceux-celles dont les expériences sont au cœur de la recherche. L'impact de « The Third Screen » est évident dans la manière dont il a influencé une institution à adopter une plateforme dialogique plutôt que monologique. Cela a été particulièrement remarquable lorsque le Forum mondial en l'écologie acoustique a inclus "The Third Screen" dans le cadre de sa conférence (30ème anniversaire) s'intitulant « Listening Pasts, Listening Futures ». À cette occasion, Veronica, en collaboration avec Amanda Gutiérrez, invitée keynote du Forum, a pu parrainer Bénéwendé Segueda, une collaboratrice de Veronica âgé de 17 ans, pour qu'elle co-écrive et délivre le discours d'ouverture du Forum.

Au cours des deux mois qui ont précédé le Forum, Veronica et Amanda ont réuni leurs pratiques artistiques respectives pour concevoir et animer une série de cinq ateliers extrascolaires au CSLP avec leur jeune collaboratice, Bénéwendé. Au cours de ces ateliers, Bénéwendé a été initiée à l'histoire et à la pratique de l'écologie acoustique ainsi qu'à ce que les deux artistes perçoivent conjointement comme étant en jeu lorsqu'elles s'engagent dans l'acte d'écoute à partir d'une position intersectionnelle. Un objectif important de ces ateliers individualisés était la rédaction conjointe du discours inaugural « Shared Keynote » qui a été prononcé sur scène par Bénéwendé et Amanda. Après avoir utilisé différents types de technologies d'enregistrement sonore et créé des paysages sonores de son propre environnement, comme son lycée et son quartier, Bénéwendé a mené des entretiens au cours desquels elle a non seulement parlé de son expérience par rapport à celles de femmes plus âgées issues de différents milieux, mais a également exploré des questions telles que : Qu'est-ce que cela signifie d'écouter à travers mon oreille, qui est attachée à mon corps, mon genre, ma peau, mon âge ? Comment mon expérience acoustique s'inscrit-elle dans ce que l'écologie acoustique offre traditionnellement ? Le point culminant de cette collaboration intergénérationnelle a été le voyage de Bénéwendé au Forum mondial de l'écologie acoustique en Floride avec Veronica et Amanda.

« Shared Keynote » était le discours inaugural de la conférence, qui s'est déroulé devant une assemblée internationale de plus de 250 scientifiques, artistes et activistes. Bénéwendé, une lycéenne ivoirienne-burkinabé-québécoise de 17 ans de l'arrondissement de Saint-Léonard, a captivé l'auditoire par sa contribution, qui consistait à parler de sa vie, de sa famille, de ses préoccupations et des idées qu'elle souhaite partager avec le monde. Bénéwendé a également décidé de parler du défi de l'égalité des femmes de l’hémisphère sud. Après le « Shared Keynote », Veronica et ses collaboratrices ont mené une conversation de groupe avec les membres de la conférence présent-e-s au discours inaugural, afin de mieux comprendre les expériences et les perspectives des personnes présentes dans le public. Les questions suivantes ont été explorées : Ce type de pratique discursive inclusive, participative et incarnée pourrait-il être mis en œuvre dans votre propre institution (éducative, artistique, et/ou scientifique) ? Maintenant que vous avez fait l'expérience, en tant que membre du public, de ce partage de l'autorité discursive, pourriez-vous, en tant qu'artistes, chercheur-e-s et parties prenantes, vous voir faciliter directement l'inclusion des acteurs-trices de la communauté avec lesquels vous travaillez ? Ce faisant, vous permettrez aux acteurs-trices communautaires de se représenter et de s'exprimer sur le travail que vous réalisez ensemble.

La documentation audio et vidéo de la « Shared Keynote » et de la conversation qui a suivi est en train d'être articulée en une œuvre d'art médiatique itérative qui sera présentée dans divers espaces artistiques et universitaires comme un outil pour la discussion et la mise en œuvre d'une pratique dialogique plus réactive, inclusive, participative et représentative au sein de ces mêmes institutions. Soutenu par le projet Someone du Centre for the Study of Learning and Performance, dans le cadre de la Chaire UNESCO sur la prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violent.

À l’image - Takeover

"À l'image - Takeover" est une série d'art participatif dans laquelle, sur une période de deux ans, un groupe de jeunes Montréalaises intervient et répond à la programmation des expositions de Dazibao Contemporary Art, en collaborant entre elles et avec Veronica, l'artiste auteure du projet, avec laquelle elles explorent diverses pratiques artistiques incarnées et numériques. Destiny Gbaniyi, Isha Sheriff, Mei Gannon, Sanaa Bishop-Méus, Sasha Ferst, Shayah Corbin et Talayah Rattray développent un dialogue critique autour des expositions du centre d'art, qui se manifeste notamment en ligne sur le site web de Dazibao au cours de la série. Conçu et dirigé par Veronica, ce travail vise à inviter le point de vue des jeunes sur une série de sujets liés à chaque exposition, tels que la futurité, la mobilité, le travail, la crise environnementale, l'anticolonialisme et le posthumanisme. Il vise également à donner aux jeunes un rôle professionnel dans les arts, dans la réalisation, la représentation et la communication de leurs idées. Sept jeunes femmes âgées de 13 à 21 ans ont répondu à l'invitation de "À l'image - Takeover", grâce au soutien et à la promotion du projet par les mobilisateurs-trices de la communauté noire du quartier de la Petite Bourgogne à Montréal. Le 14 juin, NOW Concordia a publié un article complet sur "Takeover". Décrit comme "dans le cadre du projet Innovative Social Pedagogy (ISP), le travail en cours vise à encourager la pratique de parler avec les autres plutôt que de parler à leur place". Cette couverture médiatique a non seulement mis en évidence l'éthique, la polyvalence et la profondeur du projet de pédagogie sociale innovante, ainsi que l'expertise de notre artiste en résidence, mais elle a également donné l'occasion à deux des jeunes femmes qui collaborent au projet de contribuer à l'interview et de voir leur voix articulée et présentée dans cette plateforme publique universitaire. L'article a même attiré l'attention du président de Concordia, Graham Carr, qui a pris le temps d'écrire une lettre à Veronica. "Votre collaboration avec les membres de la communauté de la Petite-Bourgogne porte les marques d'une expérience enrichissante et éducative pour tous ceux et celles qui y participent. Rendre les espaces - y compris les galeries d'art - plus accessibles et plus engagés est une noble cause que les Concordien-ne-s peuvent apprécier à sa juste valeur. Peut-être contribuerez-vous à recruter une nouvelle génération d'étudiant-3-# talentueux à Concordia !

Photo of Kaymarie, Hunnayna and Kendra

Stepping Into Halka: un stage documentaire participatif

Veronica a conçu et dirigé un stage documentaire d'un an pour les adolescentes Kaymarie Sutherland, Hunnayna Hemed et Kendra McDonald. Le stage a donné lieu à un essai documentaire participatif intitulé "Stepping Into Halka", mettant de l'avant les trois jeunes femmes que l'artiste s'est liée lors du précédent projet de recherche "Landscape of Hope" (Dr. Vivek Venkatesh, Dr. Owen Chapman) dans la Petite-Bourgogne. "Stepping Into Halka" relate les expériences de Hunnayna, Kendra et Kaymarie qui documentent le travail et le monde de Halka. Halka était un collectif de performance multimédia composé de chercheur-e-s universitaires, de professeur--e-s d'université, de musicien-ne-s de métal de renommée mondiale, de DJ et d'artistes. Le documentaire s'étend sur plus d'un an et offre le point de vue unique des trois jeunes femmes sur la dernière manifestation créative de Halka, qui comprenait une performance publique de deux nuits à Montréal et l'enregistrement d'un album. Se tenir à l'extérieur (avec une caméra) est devenu une position critique pour Hunnayna, Kaymarie et Kendra qui ont réfléchi, articulé, testé et exprimé, par le biais de médias non fictionnels, l'éthique même de leur inclusion dans les rouages structurels du monde universitaire, de la recherche et de la production artistique. Après une phase de production qui s'est étalée sur l'automne, l'hiver et le printemps, les trois jeunes femmes ont finalement été initiées à la phase de post-production d'un film de non-fiction. Elles ont franchi toutes les étapes, y compris le story-board, le montage média et le rendu technique, pour aboutir à un documentaire de 30 minutes entièrement peaufiné. Les trois jeunes ont reçu une compensation financière continue, avec un paiement à l'heure tout au long du processus de post-production. Hunnayna, Kaymarie et Kendra ont également participé à diverses activités promotionnelles afin de rendre leur travail accessible aux autres. Ces activités comprenaient la conception, l'impression et la distribution de matériel promotionnel, ainsi que la présentation de leurs expériences et de leur processus créatif lors d'apparitions en direct, notamment à la télévision lors de l'émission CTV NEWS AT FIVE. En outre, les jeunes collaboratrices ont fait la promotion de la première projection de leur essai documentaire au sein de leur communauté, de leur famille, de leur cercle d'ami-e-s et de leur école. Enfin, le 6 juin 2023, "Stepping Into Halka : a documentary essay" a été projeté en avant-première au cinéma J.A. DeSève dans le cadre de l'événement "No Outsides : Les arts souterrains comme catalyseur du pluralisme à l'ère de la polarisation", dans le cadre de l'Institut d'été, en tant qu'événement spécial. Plus de 80 spectateurs-trices de Montréal et du monde entier (en raison de la liste internationale des participant-e-s à la conférence), dont le conseiller municipal Craig Sauvé (représentant élu de l'arrondissement du sud-ouest de Montréal, où vivent Hunnayna, Kaymarie, Kendra et leurs familles), se sont rassemblé-e-s pour assister à la première du film, puis ont participé avec les trois jeunes créateurs et Veronica à une séance de Q&A de 45 minutes sur leur processus de création. Veronica est en train de constituer des archives en ligne de l'ensemble du processus de création de l'essai documentaire "Stepping Into Halka" afin d'examiner et de présenter non seulement le documentaire final créé avec Hunnayna, Kaymarie et Kendra, mais aussi de rendre visible et de discuter le processus de collaboration global, les explorations pédagogiques et le partage de l'autorité qui ont été mis en œuvre dans le cadre de ce stage alternatif, fondé sur "une participation active, intime et pratique et une connexion personnelle" (Dwight Conquergood, 2002). Soutenu par la Fondation Michaëlle Jean, le projet Pédagogie sociale innovante via Emploi et Développement social Canada, le Fonds de recherche du Québec Société et culture, et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

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