ECRVI groupe de travail

Pourquoi un groupe de travail?

Le recteur de l’Université Concordia lance le groupe de travail Ensemble contre le racisme et la violence identitaire (ECRVI). Cette mesure fait suite à l’engagement de Concordia en matière de lutte contre la discrimination systémique, la violence fondée sur l’identité ainsi que les comportements et discours haineux, tant sur le campus qu’à l’extérieur de l’Université. 

La liberté universitaire et la liberté d’expression, valeurs essentielles à Concordia, ne peuvent s’incarner que si nous affirmons clairement la distinction entre les discours ouverts et enrichissants, d’une part, et l’expression de menaces de violence et de haine à l’endroit de groupes identifiables, d’autre part. Il est donc essentiel de faire la distinction entre la violence identitaire, la discrimination systémique, les discours haineux et les propos controversés. Le racisme et la violence identitaire vont à l’encontre des valeurs de respect, d’inclusion et d’égalité qui animent la communauté universitaire.

En tant qu’établissement voué à l’apprentissage et à la production de savoirs, Concordia a un rôle essentiel à jouer pour contrer la violence identitaire, qui crée des obstacles à la participation pleine et entière des membres de notre communauté à la vie universitaire. Le groupe de travail s’est donné pour but de faire échec à la violence identitaire en sollicitant l’engagement des membres de la communauté universitaire et en effectuant des consultations auprès de ces derniers, ainsi que par le dialogue ouvert, l’éducation et la sensibilisation. 

Le groupe de travail exercera ses activités en complémentarité et en conformité avec les recommandations du Plan d’action sur les directions autochtones et celles du groupe de travail du recteur sur le racisme contre les Noirs.

Mandat

Le mandat du groupe de travail consiste à superviser et à coordonner les efforts qui devront être déployés pour mettre un frein aux manifestations de violence identitaire, dans tous les secteurs de l’Université. 

Le groupe de travail procédera à des évaluations et formulera des recommandations pour appuyer les efforts de lutte contre la discrimination à Concordia, en veillant à ce que nous disposions des outils et des mécanismes nécessaires pour répondre adéquatement aux défis posés par la polarisation croissante actuellement observée, tout en célébrant notre diversité.

Pour ce faire, le groupe effectuera des études et des analyses en vue de recommander l'élaboration de nouvelles politiques et initiatives à Concordia, et évaluera les moyens d’améliorer les politiques institutionnelles existantes. Une attention particulière sera portée aux pratiques et mécanismes formels et informels existants axés sur l’entraide et le soutien, ainsi qu’aux façons dont ils pourraient être renforcés.

Pour obtenir un état global de la situation, le groupe de travail examinera les politiques de Concordia, ses pratiques pédagogiques et administratives ainsi que les expériences vécues par les membres du corps professoral, du personnel et de l’effectif étudiant. Il procédera à une vaste consultation auprès des membres de la communauté et collaborera avec divers partenaires internes et externes.

Un ensemble exhaustif de recommandations visant à contrer la violence identitaire à l’Université sera soumis au Vice-rectorat par le groupe de travail.

Leadership et structure

Les travaux du groupe de travail ECRVI seront menés par un comité d’orientation et six sous-comités. 

Comité d’orientation

Le comité d’orientation du groupe de travail est dirigé par trois coprésidentes :

• Rachel Berger, vice-doyenne des programmes d’études et du développement à l’École des études supérieures;
• Rilla Shabnam Khaled, professeure agrégée au Département de design et d’arts numériques et directrice du laboratoire TAG (technoculture, art et jeux); 
• Lisa White, directrice générale du Bureau de l’équité.

Le comité d’orientation adoptera une approche holistique pour comprendre les différentes formes que peut prendre la violence identitaire et déterminer des stratégies de riposte efficaces. Il examinera également les mesures prises par l’Université en ce qui concerne la violence identitaire sur le campus. 

En plus des coprésidentes, le comité d’orientation comprendra les membres suivants : 

• Une personne étudiante au premier cycle
• Une personne étudiante aux cycles supérieurs
• Une personne diplômée
• Un·e professeur·e à temps plein
• Un·e professeur·e à temps partiel
• Deux membres du personnel
• Les responsables des sous-comités

Viendront s’ajouter aux membres des personnes chargées du soutien administratif et des communications. 

Sous-comités

Afin de mieux comprendre de quoi l’Université a besoin pour contrer les formes manifestes et sournoises de violence identitaire et apporter des réponses adéquates, le groupe de travail mènera ses travaux par l’intermédiaire de sous-comités qui se concentreront sur six domaines : 

• Engagement sur le campus
• Antisémitisme
• Racisme anti-arabe et islamophobie
• Racisme anti-asiatique
• Transphobie
• Climat sur le campus 

Chacun des domaines fera l’objet d’un examen approfondi, et une attention particulière sera portée à chaque situation dans ce qu’elle a de particulier (par exemple l’appropriation, la fétichisation, les comportements et discours haineux, l’exclusion et l’effacement) et dans ses aspects intersectionnels; les différents cas seront examinés en relation les uns avec les autres ainsi que dans le contexte global de l’Université. 

Les sous-comités, également constitués de membres du corps professoral, du personnel et de l’effectif étudiant ainsi que de responsables administratifs, examineront les domaines de préoccupation ciblés et formuleront des recommandations. Au besoin, les sous-comités consulteront l’ensemble de la communauté de Concordia afin d’explorer les préoccupations soulevées de la manière la plus exhaustive possible. Le Vice-rectorat fournira un soutien administratif au groupe de travail dans le cadre de son mandat.