Concordia se joint à une collaboration de recherche de deux ans, Rendre l’IA générative pour l’enseignement supérieur

La rapidité avec laquelle les ordinateurs améliorent leur capacité de créer du contenu original a des répercussions sur tous les aspects de l’enseignement supérieur. Les produits d’intelligence artificielle générative tels que ChatGPT et autres soulèvent en effet des enjeux essentiels dans le monde universitaire.

En conséquence, les universités doivent maintenant faire face à des questions sur la manière dont l’IA peut être exploitée pour appuyer l’apprentissage de l’effectif étudiant, l’enseignement et les recherches du corps professoral.

Heureusement, l’Université Concordia a été choisie pour collaborer à un projet de recherche multiétablissements de deux ans visant à répondre à certaines de ces questions.

Lancé cet automne, le projet Rendre l’IA générative pour l’enseignement supérieur est dirigé par Ithaka S+R. Cet organisme élabore des stratégies de collaboration et mène des recherches pour les établissements d’enseignement supérieur et les institutions culturelles.

Concordia se joint ainsi à un groupe restreint de 18 établissements d’Amérique du Nord qui participeront au projet. Parmi les partenaires figurent deux autres universités canadiennes, McMaster et Queen’s, de même que des établissements américains tels que Carnegie Mellon, Princeton, l’Université de Chicago et Yale.

Avec ses 18 partenaires, Concordia explorera les applications immédiates et émergentes de l’IA qui sont les plus susceptibles de perturber les activités d’enseignement, d’apprentissage et de recherche.

Les besoins seront évalués au niveau des établissements, des formateurs et des chercheurs. Les résultats serviront à élaborer des stratégies, des politiques et des programmes inédits. L’objectif est de préparer les campus à utiliser cette technologie à long terme.

Comprendre les développements de l’IA générative

Le projet s’intéresse plus particulièrement à l’IA générative, une technologie appliquée utilisée pour produire du contenu dans divers formats tels que l’audio, la vidéo, les images, le texte et le code.

Au cours de la première année du projet, la cohorte examinera les activités universitaires les plus touchées par l’IA générative. Durant la deuxième année, le projet se concentrera sur la création de stratégies propres à chaque établissement partenaire afin de soutenir les chercheuses et chercheurs ainsi que les membres du corps professoral et de l’effectif étudiant.

Ithaka S+R publiera une analyse du paysage qui éclairera la compréhension collective des développements de l’IA générative. Les universités qui possèdent la capacité interétablissement de réagir à ces développements participent au projet.

Apprendre ensemble

Concordia a délégué une équipe intersectorielle pour prendre part au projet. Cette équipe est composée de coresponsables de la Bibliothèque de Concordia, du Centre d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage, de l’Institut d’IA appliquée et du Laboratoire d’innovation.

La collaboration entre les unités permettra de réfléchir à des moyens intégrés d’appuyer le corps professoral, l’enseignement et la recherche.

« Ce projet de deux ans représente une opportunité importante », déclare Dianne Cmor, directrice adjointe de la Bibliothèque – Enseignement et apprentissage et l’une des coresponsables de l’équipe intersectorielle de Concordia.

« La réalisation de ce travail au sein d’une cohorte nous permettra d’agréger les résultats ainsi que d’apprendre ensemble et les uns des autres. Grâce à cette approche, nous pourrons mettre en commun nos connaissances afin d’évaluer les impacts actuels et futurs sur l’enseignement, l’apprentissage et la recherche. »

« L’un des principaux objectifs est d’obtenir un aperçu des tendances générales quant à la façon dont les universités pourraient réagir aux conclusions, aux possibilités et aux défis communs liés à l’IA générative », explique Fenwick McKelvey, codirecteur de l’Institut d’IA appliquée de Concordia et coresponsable de l’équipe intersectorielle de l’Université.

« La nature collaborative du projet offre la possibilité de mieux planifier et d’explorer collectivement la manière dont les avancées de l’IA générative peuvent influer sur les activités fondamentales et la mission publique des universités. »

« En traçant un chemin avec les universités participantes et en proposant collectivement des stratégies et des interventions, nous pourrons aider le corps professoral de Concordia », affirme John Paul Foxe, directeur principal du Centre d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage et autre coresponsable de l’équipe intersectorielle.

« Les formateurs pourront alors se familiariser avec l’IA générative et l’utiliser de manière productive et éthique dans le cadre de leurs activités d’enseignement et de recherche. Cette stratégie influencera les politiques et les lignes directrices, le contenu de la formation, les idées de travaux et les outils de recherche. »

Ann-Louise Davidson, professeure au Département des sciences de l’éducation et directrice du Laboratoire d’innovation, et Mike Barcomb, spécialiste en technologie éducative du Centre d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage, font également partie des cochefs au sein de l’équipe intersectorielle de l’Université.

Une approche flexible de la planification stratégique

En plus d’explorer les effets de l’IA générative dans l’enseignement supérieur, Concordia bénéficiera du cadre et du soutien fournis par l’équipe de recherche d’Ithaka S+R.

Le cadre constitue une base solide pour la planification stratégique de chaque établissement. Il est par ailleurs suffisamment flexible pour que les universités puissent se concentrer sur leurs propres objectifs stratégiques.

Cette collaboration offre des possibilités guidées pour cerner les besoins et les forces de Concordia. Elle permettra également de formuler des recommandations afin d’aider l’Université à se préparer aux changements que l’IA apportera aux activités d’enseignement, d’apprentissage et de recherche.

Ithaka S+R publiera les observations et les résultats communs découlant de chaque phase du projet. Ce matériel comprendra les conclusions et les contributions de la cohorte d’établissements partenaires.

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