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Léa Clermont-Dion addresses House of Commons committee on the rise of masculinist discourse


Léa Clermont-Dion with Jacqueline Neapole Léa Clermont-Dion with Jacqueline Neapole, Executive Director of the Canadian Women’s Foundation

On December 1, Concordia University associate professor in the Department of Education and frequent CSLP collaborator Léa Clermont-Dion appeared before the House of Commons Standing Committee on the Status of Women to testify on the urgent issue of growing violent, anti-feminist, and masculinist discourse in Canada.

Clermont-Dion, who also directs the On s’écoute campaign housed at the CSLP, emphasized that these narratives are no longer relegated to the margins: they have become mainstream, shaping the online environments young people navigate every day. Her testimony highlighted how misogynistic and anti-feminist rhetoric is normalized on digital platforms and how this normalization directly influences youth beliefs, attitudes, and behaviours.

“This is fundamentally a question of equality, safety, and democratic health,” she noted, underscoring the real-world consequences of such discourse on both individuals and communities.

As part of her testimony, Clermont-Dion announced that the On s’écoute campaign will soon launch a new initiative specifically addressing masculinist narratives and the growing trivialization of sexual violence. This work expands her longstanding commitment to youth empowerment, media literacy, and combating online harms.

Watch Léa Clermont-Dion’s testimony:

Léa Clermont-Dion s’adresse à un comité de la Chambre des communes sur la montée des discours masculinistes

Le 1ᵉʳ décembre, la professeure associée au Département d’éducation de l’Université Concordia et collaboratrice fréquente du CEAP, Léa Clermont-Dion, a comparu devant le Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes pour témoigner de l’enjeu urgent que représente la montée des discours violents, antiféministes et masculinistes au Canada.

Clermont-Dion, qui dirige également la campagne On s’écoute hébergée au CEAP, a souligné que ces récits ne sont plus confinés aux marges : ils sont désormais grand public et façonnent les environnements numériques que fréquentent quotidiennement les jeunes. Son témoignage a mis en lumière la normalisation, sur les plateformes numériques, de la rhétorique misogyne et antiféministe, ainsi que son influence directe sur les croyances, les attitudes et les comportements des jeunes.

« C’est fondamentalement une question d’égalité, de sécurité et de santé démocratique », a-t-elle rappelé, en insistant sur les conséquences bien réelles de ces discours, tant pour les personnes que pour les communautés.

Dans son témoignage, Clermont-Dion a également annoncé que la campagne On s’écoute lancera bientôt une initiative spécifiquement consacrée aux discours masculinistes et à la banalisation croissante des violences sexuelles. Ce travail s’inscrit dans son engagement de longue date en faveur de l’autonomisation des jeunes, de la littératie médiatique et de la lutte contre les violences et les préjudices en ligne.



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