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Vanessa Mardirossian :
Mon inspiration

A woman in a pink top with dark eye makeup streaked across her face holds up a blood bag connected to her forearm, containing vivid pink liquid.

Quand j’ai vu cette image, j’ai instantanément compris le lien qui existe entre l’inerte et le vivant. Elle illustre bien la porosité de la peau, ainsi que l’interaction invisible entre les teintures et le corps – évoquée, mais non reconnue, dans de nombreux rapports scientifiques. Photo : Lance Lee, Greenpeace.

Comment une approche biométrique du dessin textile contribue-t-elle à la conception de teintures durables et non toxiques?


J’ai commencé à me préoccuper de la toxicité des textiles quand j’ai constaté que les teintures et tissus synthétiques que j’employais en tant que conceptrice textile généraient des vapeurs et fumées qui m’irritaient la gorge. Mais c’est avant tout le rapport Toxic Thread: The Big Fashion Stitch-Up, publié par Greenpeace en 2012, qui est à l’origine de mes travaux de recherche doctorale. Selon ce rapport, une majorité de vêtements contiennent des substances synthétiques dérivées de substances pétrochimiques (phtalates, nonylphénols, éthoxylates et colorants azoïques) susceptibles de provoquer divers problèmes de santé, dont des cancers. J’ai commencé à m’intéresser aux substances contenues dans les teintures quand j’ai soupçonné qu’elles pouvaient être à l’origine de mes problèmes de santé.

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© Université Concordia