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Concordia est nommée l’une des meilleures écoles maker au monde par Make: et Newsweek

L’Université est le seul établissement québécois et fait partie de seulement six établissements canadiens qui ont été sélectionnés parmi les 200 meilleures écoles maker
27 août 2021
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Ann-Louise Davidson : « Concordia se distingue par sa participation importante à ce milieu en évolution, Imaginez un programme en études maker. Imaginez un collège maker! »
Ann-Louise Davidson : « Concordia se distingue par sa participation importante à ce milieu en évolution, Imaginez un programme en études maker. Imaginez un collège maker! »

Concordia est la seule université québécoise et l’un des six établissements canadiens à figurer au tout premier palmarès mondial des 200 universités qui prônent l’éducation à la culture maker.

Le palmarès 2021 des meilleurs établissements maker en enseignement supérieur des magazines Make: et Newsweek comprend des écoles de différentes tailles « qui ont investi dans des programmes novateurs axés sur la pratique maker et des laboratoires ouverts sur le campus, écoles que les adeptes de la culture maker souhaitent fréquenter pour parfaire leurs compétences et élargir leurs horizons », selon Make: et Newsweek, qui ont fait équipe pour constituer le palmarès.

« Nous travaillons sans relâche en vue de créer des structures de mentorat et d’orientation qui permettent aux étudiants de tous les horizons et disciplines de s’engager dans la pratique matérielle pour développer des compétences qui les préparent à leur avenir professionnel et leur permet de devenir des citoyens responsables et attentifs », affirme Ann-Louise Davidson, professeure agrégée en éducation.

Mme Davidson est titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en culture maker (niveau 2) et directrice adjointe de l’Institut Milieux de recherche en arts, culture et technologie de Concordia, où elle dirige #MilieuxMake, initiative de laboratoire ouvert de l’institut.

« Grâce aux activités maker, les étudiants acquièrent la confiance pour devenir des innovateurs et nouent des liens avec des groupes communautaires, des organismes publics et des entreprises à Montréal et ailleurs », soutient-elle.

La culture maker repose sur une éducation interdisciplinaire et expérientielle incarnée par un esprit d’ingéniosité qui fait appel aux technologies perturbatrices, aux biomatériaux et aux objets recyclés. Elle vise à favoriser la durabilité, l’équité, l’innovation sociale, la démocratisation de l’innovation et l’esprit communautaire.

Mme Davidson affirme que la demande pour ces compétences pratiques est grandissante dans les domaines du génie, des sciences, des arts et des lettres, et même dans le secteur des affaires, car elles visent à prendre le contrôle et à assumer la responsabilité de la production plutôt que s’en tenir à un rôle de consommation.

« Concordia se distingue par sa participation importante à ce milieu en évolution, Imaginez un programme en études maker. Imaginez un collège maker! »

Mme Davidson, qui dirige également le laboratoire d’innovation à Concordia, explique que la culture maker est intégrée à de nombreux projets d’ampleur à l’Université. Par exemple, Milieux élargit l’idée de la culture maker en y intégrant le design critique, le design spéculatif et la recherche-création, en particulier par les séances de création collective du laboratoire #MilieuxMake, les jam maker, l’événement GAMERella du centre de recherche TAG (technoculture, art et jeux), le biodesign et l’archéologie des médias.

Cette reconnaissance souligne le travail de l’écosystème maker de l’Université, qui a réalisé plusieurs initiatives, y compris l’organisation de la Mini Maker Faire de Montréal en 2018. Mme Davidson dit espérer que des éléments de la culture maker, comme le prototypage, la création de communautés, l’esprit d’ingéniosité et l’innovation ouverte, soient adoptés par l’ensemble de la communauté de Concordia et ailleurs.

« Notre but ultime est d’intégrer la culture maker à l’apprentissage universitaire pour qu’elle ne soit plus considérée comme une activité extracurriculaire, mais plutôt le fondement d’une nouvelle méthode d’appréhender les problèmes mondiaux les plus urgents. »

Mme Davidson compte organiser huit « non-conférences » sur la culture maker, à l’automne et à l’hiver. Les thèmes abordés comprendront : l’organisation d’activités pragmatiques pendant la pandémie; la création d’un réseau reliant les laboratoires ouverts; l’amélioration du soutien aux laboratoires ouverts; la participation communautaire; l’équité, la diversité et l’inclusion; la création durable; et la mobilisation des éducateurs envers le mouvement maker en éducation.


Apprenez-en davantage sur le
laboratoire d’innovation de Concordia.

 

 



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