Quels sont les cours qui vous ont le plus marqué?
TC : Je me souviens tout particulièrement du cours sur les bandages thérapeutiques et les évaluations. C’est un cours que tout le monde aime suivre, et je peux maintenant l’enseigner moi-même en abordant les aspects théoriques et en présentant des exemples de blessures.
Pouvez-vous nous raconter une expérience qui vous a marqué pendant vos études?
TC : Le cours d’anatomie de première année a été le plus difficile. C’est un cours avec beaucoup de matière où on étudie les nombreux muscles et nerfs du corps humain. Diverses ressources, comme des modèles, des cadavres et des affiches, sont utilisées pour enseigner la matière.
Dans un de nos tests, nous devions circuler entre plusieurs stations d’observation et identifier instantanément une structure anatomique à chaque station. On en devient calé en anatomie, et c’est une aptitude dont on se sert tout au long des études. Encore aujourd’hui, il m’arrive d’entendre les bips du test pendant que je travaille!
Quel est votre endroit ou votre installation préférée à Concordia?
TC: Le laboratoire du programme de thérapie du sport! C’est un endroit où on peut se réunir et où on trouve tout plein de représentations anatomiques et de matériel éducatif. Il n’y a pas mieux pour apprendre en groupe et mettre des connaissances en pratique.
Qui est votre professeur préféré et pour quelle raison?
TC: Geoff Dover m’a initié à la recherche. Il a été mon directeur de recherche pendant ma maîtrise et il continue de m’encadrer pendant mon doctorat.
Le professeur Dover m’apporte la motivation dont j’ai besoin tout en me laissant une certaine liberté.
Qu’est-ce qui la rend la vie montréalaise unique selon vous?
TC: La diversité des cultures en fait une ville distinctive. Je suis né à Montréal de parents francophones, et je parle français à la maison. Je dis souvent à nos joueurs que, quand on est à Montréal, il faut vraiment apprendre le français si on veut saisir toute l’essence de la culture québécoise.
Les Alouettes sont l’équipe de Montréal. Les entraîneurs et les joueurs savent qu’apprendre le français fait partie du jeu dans cette grande ville. Il arrive souvent par exemple que les joueurs se fassent demander de passer de l’anglais au français pour pratiquer lors des réunions d’équipe. À talent égal, les entraîneurs et les joueurs qui peuvent communiquer en français auront la préférence. L’entraîneur en chef a même fait appel aux services d’un tuteur de français pendant la saison morte.
Tout le monde voit qu’il se passe quelque chose de particulier à Montréal, et tout le monde veut en faire partie.
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