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L’École de gestion John-Molson inaugure l’Institut sur la gestion et le climat

Le nouvel institut de l’Université Concordia favorisera la responsabilité sociétale des entreprises et les changements porteurs en matière d’action climatique
29 septembre 2025
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Les phénomènes météorologiques extrêmes provoqués par les changements climatiques ont de lourdes conséquences financières. Au Québec, les inondations d’août 2024 ont causé près de 2,5 milliards de dollars de dommages assurés, tandis que les incendies de forêt de 2023 ont brûlé 15 millions d’hectares au pays et coûté aux assureurs plus d’un milliard de dollars.

Et les répercussions qui en découlent se font sentir pendant des années. Selon une récente étude réalisée à l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia, une sécheresse de deux ans peut avoir les mêmes incidences économiques défavorables sur une région qu’une augmentation de 1 % du taux de chômage.

Dans ce contexte, le nouvel Institut sur la gestion et le climat de l’École de gestion John-Molson s’est donné comme mission de favoriser la responsabilité sociétale des entreprises et de susciter des changements porteurs en matière d’action climatique. Axé sur la recherche pratique, la collaboration avec les décideurs politiques, les chefs d’entreprise et la communauté ainsi que sur des programmes éducatifs, ce nouvel institut aidera les entreprises à appliquer les principes du développement durable.

« En tirant parti de notre expertise en recherche sur la durabilité, nous, à l’École de gestion John-Molson, pouvons réellement exercer un impact positif sur la société », affirme Anne-Marie Croteau, doyenne de l’école.

« Ce qui rend l’institut unique, c’est qu’il concentre son action à l’intersection du changement climatique, de la stratégie commerciale et de la gestion d’entreprise », indique le Pr Denis Schweizer, directeur scientifique de l’institut.

« Nos recherches fourniront aux entreprises des données exploitables qui leur permettront d’intégrer des pratiques durables dans leur marché », fait valoir le Pr Schweizer, qui est également professeur de finance et directeur du Centre Desjardins pour l’innovation et le financement.

Une recherche interdisciplinaire, des retombées pratiques

L’équipe de direction chapeaute trois volets qui constituent les piliers de l’institut : le monde universitaire, l’industrie et la communauté.

À titre de directeur scientifique, le Pr Schweizer a pour mandat d’établir et d’entretenir des relations avec des chercheuses et chercheurs, tant au pays qu’à l’étranger, afin d’apporter une perspective de recherche commerciale qui garantira que les innovations environnementales sont également viables financièrement.

Virginie Chane-Teng est la directrice générale de l’institut. Son rôle consiste à resserrer les liens entre le secteur de la recherche et celui de l’industrie afin de changer concrètement la manière dont les entreprises relèvent les défis liés aux changements climatiques.

Stephen Kibsey est cofondateur et directeur de l’Écosystème de la durabilité à l’École de gestion John-Molson. En tant que conseiller stratégique de l’institut, il dirige des activités éducatives, principalement dans le cadre du programme de sensibilisation. Mettant à profit sa connaissance des changements climatiques, M. Kibsey fait progresser la compréhension d’enjeux cruciaux touchant différentes régions du Québec et du Canada. Il dirige également un programme de formation destiné à aider le personnel enseignant à articuler les cours autour des thèmes liés aux changements climatiques.

Laboratoires d’impact

Chaque laboratoire d’impact a son propre gestionnaire et se consacre à un volet particulier du développement durable.

Leurs domaines de spécialité sont les suivants :

  • Gouvernance du carbone et leadership, dirigé par Adriane MacDonald
    Adriane MacDonald est professeure agrégée au Département de management et titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la gouvernance et la durabilité. L’objectif de ce laboratoire consiste à créer des communautés qui soient à la fois fortes, équitables, durables, carboneutres et prêtes à relever les futurs défis environnementaux.
  • Impact sur le risque et la finance climatique, dirigé par Erkan Yönder
    Erkan Yönder est professeur de finance et d’immobilier ainsi que directeur du Centre d’études sur l’immobilier Jonathan-Wener et du Programme de stages en placements durables de Manuvie. Ce laboratoire s’attache à promouvoir une économie à faibles émissions de carbone et collabore avec des leaders du secteur financier et des décideurs politiques afin de renforcer la résilience nécessaire pour s’adapter aux défis climatiques.
  • Mesures et rapports climatiques, dirigé par Matthäus Tekathen
    Matthäus Tekathen est professeur agrégé et directeur du Département de comptabilité.   Ce laboratoire aide les organisations à répondre aux attentes des parties prenantes, à améliorer leur prise de décision et à renforcer la confiance quant à leur performance environnementale.

Mettre à profit l’expertise de l’ensemble de l’Université en matière de développement durable

L’institut s’intégrera à un écosystème de développement durable bien établi au sein de l’Université, qui comprend notamment Volt-Age, l’Institut des villes nouvelle génération et PLAN/NET-ZÉRØ.

« Nous souhaitons que l’institut devienne un point d’accès unique pour la recherche sur les affaires, la durabilité, le changement climatique, l’innovation et la sensibilisation au sein de l’Université », précise Cédric Lesage, vice-doyen de la recherche et du rayonnement à l’École de gestion John-Molson.

« L’institut sera assurément en mesure de fournir des outils complets aux parties prenantes externes qui recherchent des solutions à des défis complexes. »

L’inauguration de l’Institut sur la gestion et le climat aura lieu le mercredi 1er octobre.


Apprenez-en plus sur l’
Institut sur la gestion et le climat rattaché à l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia.

 



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