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Les nouveaux locaux de l’Institut des villes nouvelle génération invitent à la collaboration, à la découverte et à l’innovation

Ce nouvel espace spécialement conçu abrite en outre la chaire d’excellence en recherche du Canada sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes
22 novembre 2021
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Ivona Bossert : « Les locaux de l’Institut des villes nouvelle génération reflètent la culture d’ouverture et l’approche globale que privilégient ceux et celles qui y évoluent. »
Ivona Bossert : « Les locaux de l’Institut des villes nouvelle génération reflètent la culture d’ouverture et l’approche globale que privilégient ceux et celles qui y évoluent. »

« Nous sommes d’avis que les nouveaux locaux de l’Institut des villes nouvelle génération stimuleront la recherche axée sur le milieu urbain », affirme Ivona Bossert, chef de la conception et agente de la mobilisation du savoir à l’Institut des villes nouvelle génération de l’Université Concordia.

L’équipe de l’institut aspire à façonner l’avenir des villes durables en tant que milieux résilients propres à la croissance et l’épanouissement – et les membres espèrent qu’il en sera de même de leur nouvel espace.

L’institut – qui célébrait tout récemment son premier anniversaire – vient d’emménager dans de nouveaux locaux spécialement conçus, au 14e étage du pavillon ER, où loge aussi la chaire d’excellence en recherche du Canada (CERC) sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes.

La conception de l’espace intérieur est le fruit des réflexions de Mme Bossert et d’une collaboration avec les architectes et les concepteurs du Service de gestion immobilière de Concordia.

« La façon dont est conçu le lieu de travail a une incidence directe sur la créativité, la productivité et la qualité des relations interpersonnelles, explique-t-elle. Un espace stimulant a le pouvoir de favoriser une collaboration et des expériences d’apprentissage positives et plus productives. »

« Les locaux de l’Institut des villes nouvelles génération reflètent la culture d’ouverture et l’approche globale que privilégient celles et ceux qui y évoluent. »

Isabelle Roy, architecte et chef des projets de rénovation au Service de gestion immobilière, a participé à la planification et à la direction des travaux réalisés à l’échelle du pavillon ER. Une collaboration avec l’Institut des villes nouvelle génération imposait l’adoption d’approches innovantes et de nouveaux matériaux.

« Les membres de l’institut ont une compréhension approfondie de ce à quoi ressemblera l’avenir, fait remarquer Mme Roy. Nous avons réussi à intégrer certains de ces éléments et idées dans l’espace lui-même. »

Sérendipité

La créativité et les interactions humaines spontanées qui ont lieu dans les locaux de l’institut et de la CERC se nourrissent souvent d’heureux hasards qui se produisent au gré de l’espace. C’est ce qu’on appelle la sérendipité. Or, cette rencontre d’heureux hasards ne peut avoir lieu de façon indépendante. Il est toutefois possible de favoriser les interactions sociales fortuites à travers la conception physique de l’espace et ainsi engendrer des découvertes plus fréquentes.

« Plus d’interactions sociales amènent plus de sérendipité, et plus de sérendipité amène plus de découvertes, fait-elle valoir. Ces découvertes deviennent des connaissances, et les connaissances sont à la base de l’innovation. »

Flexibilité

Mme Bossert souligne que des espaces productifs peuvent exister n’importe où. Les bureaux de l’Institut des villes nouvelle génération et de la CERC sont conçus de sorte à favoriser les interactions tant formelles qu’informelles.

L’aire ouverte devient espace multifonctionnel. Tout comme la ville, elle est divisée en différents quartiers représentés par des postes de travail en groupe facilement accessibles. Un même espace pouvant être utilisé à différentes fins, les usagers choisissent l’espace où ils souhaitent travailler en fonction de leurs besoins.

Bien-être

« Le bien-être n’est pas un phénomène quantifiable. Toutefois, nous savons qu’une personne mal à l’aise est aussi une personne distraite », observe Mme Bossert.

« L’aménagement des lieux, la température, l’éclairage, le mobilier, l’ergonomie, les couleurs, les matériaux… Tous ces éléments contribuent au bien-être d’une personne. »

Les bureaux de l’institut et de la CERC sont pourvus de meubles ergonomiques et d’aires de travail propres à favoriser la concentration des usagers.

Biophilie

Ivona Bossert mentionne que la lumière naturelle et l’accès à une fenêtre ont également pour effet d’améliorer la productivité et la fonction mentale grâce à un contact visuel direct avec la nature. Les bureaux du 14e étage ont été conçus pour laisser pénétrer le maximum de lumière naturelle.

« Des études ont montré qu’un environnement naturel simulé favorise la réduction du stress, augmente la productivité et améliore le bien-être », poursuit-elle.

Les finis intérieurs, les tapis gazon et la couleur des matériaux dans l’aire ouverte et la salle de conférence contribuent à invoquer un lien avec la nature.

Innovation

Mme Bossert souligne que le système d’éclairage novateur centré sur l’humain adopté dans les locaux de l’institut et de la CERC est conçu pour stimuler la pensée créative et la concentration. Le concept mise sur la lumière naturelle et le respect du rythme circadien. Elle explique que cette approche novatrice tient compte de la façon dont la lumière influe sur le bien-être, le rendement et le confort des occupants du milieu bâti.

Selon Isabelle Roy, c’est la première fois en Amérique du Nord qu’on installe un système d’éclairage faisant appel à la lumière DEL blanche modulable pour reproduire la lumière du jour et soutenir le rythme circadien des usagers travaillant dans des zones où la lumière du jour est restreinte, voire absente.

« Voilà un excellent exemple de la façon dont nous travaillons à personnaliser les espaces physiques en y incorporant les produits de la recherche », ajoute-t-elle.

L’espace dispose en outre d’un mur de visualisation conçu pour stimuler la recherche urbaine, de même que d’un laboratoire sur l’Internet des objets intégré à la cuisine de recherche, afin de pouvoir explorer différentes façons d’optimiser l’utilisation d’énergie de chaque composante en fonction d’algorithmes pour divers utilisateurs.

Culture du travail

« Nous nous guidons sur les principes de la psychologie environnementale appliquée au design. En ce sens, nous croyons que la façon dont les espaces sont conçus exerce une influence sur la manière dont les usagers pensent et agissent », résume Mme Bossert.

« Des espaces au design attrayant stimulent la productivité et l’engagement à la tâche en plus de procurer un profond sentiment d’appartenance. »

Elle ajoute que la conception de l’espace est en accord avec les valeurs de l’institut.

« L’objectif est d’attirer de futurs vecteurs de changement – des jeunes ouverts d’esprit et culturellement attentifs, conscients des enjeux de durabilité sociale et environnementale, qui sont prêts à sortir de leur zone de confort et à explorer diverses possibilités d’innovation dans le cadre de projets interdisciplinaires », conclut Mme Bossert.

Ursula Eicker, codirectrice de l’Institut des villes nouvelle génération de Concordia et titulaire de la chaire d’excellence en recherche du Canada sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes, est aussi d’avis que le nouvel espace invite à la collaboration.

« C’est formidable de voir, dès la sortie de l’ascenseur, des gens qui travaillent à la transformation urbaine dans l’espace de conférence », affirme-t-elle.

« Nous espérons que le 14e étage deviendra un carrefour dynamique débordant d’activités entourant tous les aspects de l’urbanisme et des villes nouvelle génération. »


Apprenez-en davantage au sujet de l’
Institut des villes nouvelle génération de Concordia.

 



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