Sécurité et éthique de la vulnérabilité : prochain atelier de la série Dévoiler l’équité
Comment partager des histoires de douleur ou de résistance sans nous retraumatiser ni alimenter des récits empreints de voyeurisme ?
Cette question est au cœur du prochain atelier de la série Dévoiler l’équité, intitulé Sécurité et éthique de la vulnérabilité, qui aura lieu le lundi 11 novembre, de 11 h à 12 h 30, à l'Espace 4 (Université Concordia).
Cette séance en personne invite les participant·e·s à réfléchir au pouvoir et à la politique des récits personnels — là où la guérison rencontre le risque de l’exposition, et où l’on peut reprendre le contrôle de nos vérités et de la manière dont elles sont racontées.
Maintenant à sa troisième année, la série Dévoiler l’équité continue de réunir des artistes, des chercheur·e·s et des acteur·trice·s communautaires autour de thèmes liés à la représentation, à la narration et à la justice, tant dans leurs dimensions personnelles que collectives. Les éditions précédentes ont exploré des thèmes tels que la colère et l’espoir, la narration et la réparation, ainsi que les approches décoloniales de la guérison et de la résistance.
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Conférencier·ère·s
Catherine Richardson / Kineweskwêw
Chercheuse métisse d’ascendance gwich’in, crie et anglaise, la Dre Richardson est conseillère, autrice et titulaire de la Chaire de recherche de Concordia sur les savoirs autochtones en matière de guérison. Ancienne directrice des Études des Premiers Peuples à Concordia, elle est aussi cofondatrice du Centre for Response-Based Practice et œuvre auprès des communautés autochtones depuis plus de 30 ans. Son plus récent ouvrage, Stitching Our Stories Together: Indigenous Journeys into Social Work (2024), s’inscrit dans une trajectoire reconnue par de nombreux prix, dont le Prix de l’Association canadienne de counseling et de psychothérapie (2024).
Rawda Harb
Enseignante, chercheuse et actrice du changement social d’origine palestinienne et libanaise, Rawda Harb consacre son travail à la création d’espaces sûrs et valorisants pour les jeunes, les personnes Queer, les personnes racisées et les femmes. Ses thèmes de prédilection comprennent le décolonialisme, l’inclusion, la formation continue et la croissance post-traumatique. Elle est basée à Tiohtià:ke / « Montréal », territoire volé, occupé et non cédé.
kimura byol lemoine
Artiste, activiste et archiviste asiatique agenré·e et atypique, kimura byol lemoine (star~kim project) explore la diaspora, l’ethnicité, le colorisme, le post-colonialisme et le genre à travers des pratiques multimédias : calligraphie, peinture, poésie, art numérique et vidéo. Né·e en Corée du Sud, adopté·e en Belgique, puis installé·e à Tiohtià:ke/Montréal, kimura byol est aujourd’hui une figure importante des milieux artistiques queer et féministes de la ville. Son travail interroge les binaires et ouvre des espaces de dialogue et de collaboration à travers l’art.
Zeina Ismail-Allouche (Animation)
Chercheuse associée au Centre d’études sur l’apprentissage et la performance (CEAP-CSLP) et directrice des partenariats et du développement des programmes au CPN-PREV, Zeina Ismail-Allouche est militante pour la justice sociale et la prévention de la violence faite aux enfants. Elle est cofondatrice de l’ONG libanaise Badael-Alternatives, qui défend le droit aux origines pour les personnes adoptées illégalement durant la guerre. Elle a obtenu en 2021 son doctorat individualisé en arts et sciences sociales à l’Université Concordia.