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Des chercheurs en génie de l’Université Concordia reçoivent 497 000 $ pour aider le Canada à atteindre ses objectifs de réduction d’émissions

Yaser Khojasteh dirigera une équipe qui analysera les techniques de captage, d’utilisation et de stockage du carbone
31 janvier 2023
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Image of a smoking urban centre in the far distance with vegetation and a crystal-clear, still lake in the foreground.

Le Canada entend réduire ses émissions de 40 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, et atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Pour réaliser ces objectifs, l’industrie devra jouer un rôle crucial.

À cette fin, le Fonds d’action et de sensibilisation pour le climat du gouvernement du Canada a octroyé à une équipe de recherche de l’Université Concordia, dirigée par le chercheur principal Yaser Khojasteh, un montant de 497 000 $. Cette subvention appuiera l’élaboration de technologies novatrices qui aideront les entreprises canadiennes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

M. Khojasteh est professeur adjoint de génie chimique et des matériaux. Son équipe et lui se concentreront sur l’analyse des techniques de captage, d’utilisation et de stockage du dioxyde de carbone pour mettre au point des processus de captage et d’utilisation à la fois écologiques et rentables.

Ces techniques favorisent en effet une utilisation efficace des concentrations élevées de dioxyde de carbone émises durant la fabrication d’une variété de produits chimiques, de carburants et de polymères, et sont considérées comme une avancée déterminante pour l’atteinte des objectifs de réduction des gaz à effet de serre du Canada à l’avenir.

« Avant que les techniques de captage, d’utilisation et de stockage du carbone ne puissent être mises en marché, un certain nombre de difficultés et de risques financiers ou environnementaux doivent être pris en compte, explique le Pr Khojasteh. La capacité des industries à bénéficier de ces technologies dépend de plusieurs facteurs, dont la viabilité technique et financière. À ce jour, aucune recherche sur la conception et la simulation de ces technologies n’a été réalisée. »

« La capacité des industries à bénéficier de ces technologies dépend de plusieurs facteurs, dont la viabilité technique et financière », affirme Yaser Khojasteh. « La capacité des industries à bénéficier de ces technologies dépend de plusieurs facteurs, dont la viabilité technique et financière », affirme Yaser Khojasteh.

Un plan multiphase

D’une durée de cinq ans, le projet se déroulera en plusieurs phases.

La première verra l’équipe créer des technologies de captage, d’utilisation et de stockage du dioxyde carbone qui augmenteront la faisabilité économique du captage en réduisant la consommation d’énergie et les coûts.

Une mise à l’épreuve de la manière dont le dioxyde de carbone sera converti suivra au moyen d’une modélisation numérique prédisant le comportement d’une technologie dans diverses conditions d’utilisation, et ce, sans que des expériences coûteuses et chronophages soient nécessaires, ce qui est particulièrement important compte tenu des vastes différences régionales au Canada.

Enfin, les résultats obtenus permettront d’élaborer une feuille de route stratégique pour concevoir et déployer des technologies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone, et les classer en fonction de leurs coûts de réduction des gaz à effet de serre.

Yaser Khojasteh et son équipe collaboreront avec Alex De Visscher et Melanie Hazlett, également du Département de génie chimique et des matériaux, ainsi qu’avec des chercheuses et chercheurs de Ressources naturelles Canada et de GreeNovel inc.


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