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Leander Zemke devient le premier bachelier en génie aérospatial de Concordia

Cette réalisation inédite sera célébrée à la collation des grades de l’automne, le 19 novembre
8 novembre 2018
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Bien peu de gens peuvent se targuer d’avoir conçu un aéronef avant d’avoir obtenu leur diplôme universitaire; Leander Zemke, lui, le peut.

En effet, l’étudiant de 26 ans a participé durant huit mois à un projet de synthèse mené en collaboration. Il faisait partie d’un groupe de 30 étudiants inscrits au nouveau programme de premier cycle en génie aérospatial de Concordia.

Encadrés par leur professeur, conseillés par des partenaires de l’industrie lors de réunions de revue de conception, les membres du groupe ont créé un aéronef satisfaisant aux exigences techniques précisées au début du cours.

« La construction d’un véritable aéronef – en trois dimensions – m’a fait vivre une expérience sans pareille, que j’ai beaucoup aimée », affirme M. Zemke.

Le 19 novembre prochain, à Montréal, il montera sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Là, il recevra le tout premier diplôme de baccalauréat en génie (B. Ing.) de l’aérospatiale décerné par l’École de génie et d’informatique Gina-Cody.

« Montréal est une des plaques tournantes de l’aérospatiale à l’échelle mondiale »

La création du programme d’études – approuvé par le gouvernement du Québec en 2016 – visait à donner plus de visibilité à nos étudiantes et étudiants en génie dans le secteur de l’aérospatiale. Avant, ces derniers n’avaient d’autre choix que d’effectuer un baccalauréat en génie mécanique avec spécialisation en aérospatiale. C’est en juin 2018 que le nouveau curriculum de Concordia a reçu l’agrément du Bureau canadien d’accréditation des programmes d’ingénierie.

« L’élaboration d’un programme d’études exige beaucoup de travail, souligne Martin Pugh, directeur du Département de génie mécanique, industriel et aérospatial. Alors, cette décision favorable à notre curriculum d’aérospatiale nous a paru comme un sceau d’approbation. »

« La perspective de voir bientôt les premiers étudiants décrocher leur diplôme de génie aérospatial nous enthousiasme au plus haut point », poursuit-il.

Selon M. Pugh, la mise en œuvre de ce programme de premier cycle s’inscrit dans la « progression naturelle » de Concordia. En effet, depuis plusieurs années, l’Université est bien présente dans le domaine du génie aérospatial, notamment par l’intermédiaire de sa maîtrise en génie (M. Ing.) de l’aérospatiale, de la recherche qu’elle mène dans la discipline et de l’Institut de conception et d’innovation aérospatiales de Concordia. Rappelons que, grâce à l’institut, des étudiants effectuent des stages estivaux dans diverses entreprises aérospatiales. Du reste, cet ajout à l’offre curriculaire de l’Université reflète parfaitement le dynamisme du secteur aérospatial montréalais.

« Montréal est une des plaques tournantes de l’aérospatiale à l’échelle mondiale, affirme M. Pugh. C’est un des rares endroits où un aéronef peut être construit de A à Z. Structures, moteurs, systèmes de contrôle et dispositifs d’avionique : nous disposons de tout ça ici. ».

« Il nous a donc semblé opportun d’offrir un programme de premier cycle qui couvrirait exhaustivement les multiples aspects du génie aérospatial », continue-t-il.

« Formation pratique et expérience du travail de conception »

Le nouveau curriculum donne de la visibilité aux étudiantes et étudiants dans l’industrie. Ils ont ainsi la possibilité de visiter l’École nationale d’aérotechnique – l’institut de formation technique en aérospatiale par excellence au Québec – de même que le Laboratoire d’enseignement des systèmes intégrés en aérospatiale du Québec, où se trouve une plateforme d’essai de l’avion Challenger 300.

Par ailleurs, Catharine Marsden et Susan Liscouet-Hanke – deux membres éminentes du corps professoral de Concordia et spécialistes de la conception aérospatiale – sont issues de l’industrie. La Pre Marsden est également titulaire de la chaire en génie de la conception aérospatiale du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.

« Grâce à notre programme de génie aérospatial, l’industrie aura accès à une nouvelle génération d’ingénieurs en aérospatiale canadiens, qui bénéficieront d’une solide formation pratique et d’une bonne expérience du travail de conception », explique Amir Asif, doyen de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody.

« Nous avons élaboré ce curriculum en concertation avec les ténors de l’aérospatiale québécoise, et ce, afin de répondre à leurs besoins particuliers, ajoute-t-il. Unique en son genre au Canada, notre programme s’articule autour de deux vecteurs stratégiques de l’Université : former les érudits de demain et mettre la main à la pâte. En effet, il offre à nos étudiants diverses activités de formation et plusieurs occasions d’apprentissage expérientiel.  »

M. Zemke, qui étudiait en génie mécanique à Concordia, est passé au curriculum de génie aérospatial après avoir effectué un stage dans ce domaine en Allemagne, pays où il est né. C’est en parlant de cette expérience avec des professeurs qu’il a appris le lancement du nouveau programme.

« J’ai aimé l’offre de cours, le corps professoral affecté au programme ainsi que le projet de synthèse, précise-t-il. Étant donné l’importance de l’industrie aérospatiale à Montréal, mon parcours constitue un atout certain. »

Pour Leander Zemke, l’énergie sous-tendant le curriculum de génie aérospatial confère à celui-ci une influence particulièrement marquante.

« Les profs veulent vraiment transmettre leur savoir aux étudiants et, par leur apport, ajouter à l’intérêt du programme », soutient-il.

« De toute évidence, ils sont ouverts à la critique, poursuit-il. Ils sont curieux de voir tant ce qui fonctionne que ce qui fait long feu. C’était sympa de participer à tout cela et d’être exposé à l’inédit. »


Apprenez-en davantage sur le
Département de génie mécanique, industriel et aérospatial de Concordia et regardez une vidéo de Leander Zemke et d’autres étudiants à l’expo 2018 des projets de synthèse.

 



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