Pourquoi avez-vous choisi la formule coop?
Je savais que la formule coop me permettrait d’explorer le monde. J’ai pu voyager et découvrir comment la physique est utilisée dans d’autres pays. Quand on étudie ce domaine, on imagine l’avenir et on se voit établir des théorèmes révolutionnaires – mais on ne sait pas encore comment on va y arriver. Avec la formule coop, j’ai pu voir à quoi ressemble le travail d’un vrai chercheur.
Où vos stages coop vous ont-ils menée?
Chaque stage a changé ma vie d’une façon particulière. Lorsque j’ai travaillé comme chercheuse en astronomie, j’ai découvert dans l’astrophysique un domaine passionnant.
Pour mon deuxième stage, je suis allée en Allemagne (Université de Düsseldorf) pour un poste d’adjointe de recherche en optique quantique. Cela n’avait rien à voir avec l’astrophysique, l’analyse de données ou la programmation. Tout se déroulait en laboratoire et était vraiment expérimental. Les façons de faire en Europe sont tellement différentes, que ce soit pour prendre le déjeuner ou mener des recherches!
Par la suite, à l’Agence spatiale européenne, j’ai été stagiaire scientifique pour la mission Gaia, à Noordwijk, aux Pays-Bas. J’ai pu découvrir l’industrie spatiale comme un tout, car l’agence consiste en un gigantesque campus réunissant des gens de l’Europe tout entière. J’ai profité de ce contexte pour écrire à tout le monde et mener une série de brèves entrevues d’information afin de savoir ce que chacun et chacune faisait dans sa vie. J’ai réalisé que l’éventail de possibilités est énorme. Cela m’a ouvert les yeux sur un tout autre univers.
J’ai en outre présenté une demande de subvention de recherche, car je souhaitais vraiment travailler dans un observatoire. J’ai ainsi été stagiaire en instrumentation pour l’observatoire du télescope Canada-France-Hawaii, à Hilo (Hawaii). Ma demande de subvention a été acceptée principalement grâce à l’expérience que j’avais acquise durant mes trois précédents stages coop.