« C’est un héritage » : Un précieux legs laissé par Steve Georgopoulos et Liga Dekmeiers-Georgopoulos aura des retombées durables
Liga Dekmeiers-Georgopoulos et Steve Georgopoulos
Steve Georgopoulos et Liga Dekmeiers-Georgopoulos s’entendent pour dire que leur formation au campus Loyola, aux premiers jours de l’Université Concordia, leur a donné une longueur d’avance pour le reste de leur vie. Mais il y a eu au moins un autre avantage.
« C’est à la bibliothèque Vanier que j’ai rencontré cette femme merveilleuse », témoigne Steve Georgopoulos, B. Comm. 1976, en désignant son épouse, qui partage sa vie depuis 42 ans.
Liga Dekmeiers-Georgopoulos, étudiante, 1976, acquiesce, avant d’ajouter : « Mon passage à Concordia m’a permis de nouer des liens précieux. »
En reconnaissance du rôle qu’a joué Concordia dans sa rencontre – et pour bien d’autres raisons – le couple s’est engagé à faire un don planifié au Fonds de développement des bibliothèques de l’Université et au Centre étudiant Otsenhákta, une ressource sur le campus pour les étudiantes et étudiants des Premières nations, inuits et métis.
Dekmeiers-Georgopoulos indique avoir fait ce don à la Campagne pour Concordia afin de souligner la valeur et la nécessité des bibliothèques pour le secteur de l’éducation ainsi que les obstacles auxquels sont confrontés les étudiantes et étudiants des communautés autochtones.
À l’époque, les deux conjoints ont d’abord suivi un programme de niveau cégep au Loyola College, avant que celui-ci ne fusionne avec la Sir George Williams University pour former l’Université Concordia en 1974. Ils ont ensuite suivi une formation universitaire au campus Loyola.
Georgopoulos a suivi une double majeure en administration des affaires et en économie. « Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, j’ai reçu la mention très grande distinction, ce dont je suis très fier. Concordia m’a ainsi procuré un passeport et une forme de reconnaissance ».
Le diplômé se dit d’ailleurs redevable aux professeurs Lawrence Bessner, alors doyen de la Faculté de commerce, et Lawrence Boyle, B.A. 1957, B. Comm. 1958, de l’avoir aidé à lancer sa carrière dans l’industrie hôtelière, qui s’est échelonnée sur 35 ans.
« J’ai passé mon examen final le jeudi et j’ai commencé à travailler le lundi en tant que réceptionniste, à un salaire qui devait se situer entre 2,25 $ et 2,75$ l’heure », se souvient Georgopoulos.
Bien qu’il ait occupé de nombreuses fonctions dans divers hôtels et centres de villégiature au cours de sa longue carrière dans les services d’accueil, le diplômé souligne « [qu’il] n’a pas travaillé plus de 500 jours dans toute [sa] vie professionnelle parce [qu’il aimait son métier] ».
Pour sa part, Dekmeiers-Georgopoulos a étudié l’économie à Concordia. « J’aurais aimé danser toute ma vie avec Les Grands Ballets. Mais mon père en a décidé autrement », confie-t-elle.
« Ce fut malgré tout une période formidable pour moi », ajoute-t-elle. « Bien des années plus tard, ce qui m’a frappée, c’est que nous étions comme aux Nations Unies, avec des étudiantes et étudiants de divers horizons. J’ai été ravie de les côtoyer et de découvrir leur histoire et leurs aspirations. »
Après ses études à Concordia, Dekmeiers-Georgopoulos a tracé sa propre voie professionnelle dans le domaine de la planification des produits. Lorsque le travail de son mari a entraîné le déménagement de la famille à Ottawa en 1990, elle s’est consacrée à l’éducation de leurs deux filles et au bénévolat.
Steve Georgopoulos et Liga Dekmeiers-Georgopoulos, bénévoles engagés, se sont joints à un groupe des Églises luthériennes d’Ottawa pour donner un coup de main à la cuisine lors de l’événement « Out of the Cold (Centre 120) » à l’église Knox Presbyterian d’Ottawa, le 30 novembre
« Il est important de léguer quelque chose »
Depuis son départ à la retraite, Georgopoulos est devenu, selon ses propres mots, un « bénévole et ambassadeur en série » auprès de nombreuses organisations. Il s’est récemment vu décerner le prix du bénévole exceptionnel du président du Conseil des écoles catholiques d’Ottawa.
Ironiquement, la pandémie de COVID-19 l’a amené à renouer avec Concordia.
Peu après le début du confinement au printemps 2020, Georgopoulos a reçu un courriel l’invitant à participer à un cycle de webinaires et de programmes primés offerts par le réseau CU at Home de l’Université.
« J’étais invité à un événement Zoom, et je ne savais même pas ce qu’était Zoom », se souvient-il.
Or, après avoir suivi un cours en ligne donné par la formatrice en entreprise Gillian Leithman, B.A. 2000, M. Sc. 2005, Ph. D. 2016, Georgopoulos a pu transmettre ses connaissances nouvellement acquises sur Zoom aux membres du club Kiwanis d’Ottawa et du Key Club Kiwanis.
Il est également devenu un fervent adepte de CU at Home. « Apparemment, je suis reconnu comme étant le diplômé ayant assisté au plus grand nombre de ces séances éducatives ».
Georgopoulos a également acquis une certaine notoriété grâce à la récente parution de son livre Next Station, Life: Switching to the Other Side of the Tracks, coécrit avec Jarrod Nichol, MBA 2020. Ce livre explore l’influence des petites décisions sur le cours d’une vie et le pouvoir des synergies intergénérationnelles. Les auteurs ont organisé une discussion publique au sujet de leur livre à l’Université en janvier 2024.
« Concordia m’inspire une grande passion et une vive reconnaissance, souligne Georgopoulos. Je souhaite aussi montrer qu’il n’est pas nécessaire d’avoir acquis son indépendance financière pour faire un don. »
« Il est important de léguer quelque chose. Il s’agit d’une importante décision pour nous. C’est un héritage. »
Tout comme Steve Georgopoulos et Liga Dekmeiers-Georgopoulos, vous pouvez redonner à votre alma mater. Consultez nos spécialistes en dons planifiés pour savoir comment faire un legs afin d’aider la prochaine génération de Concordiennes et Concordiens.