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Un nouvel appui de la fondation Strauss fait progresser la recherche sur les composés anticancéreux, la médecine régénérative et plus encore

Le don versé à la Campagne pour Concordia favorise des travaux cruciaux à la Faculté des arts et des sciences
7 novembre 2022
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Par Ian Harrison, B. Comm. 2001


Un nouveau don de la Fondation Richard-et-Edith-Strauss s’établissant dans les six chiffres a renforcé l’engagement de Concordia à poursuivre des objectifs de recherche ambitieux – l’un des neuf vecteurs stratégiques de l’Université.

Axé sur la recherche médicale, l’organisme caritatif montréalais vient appuyer des projets de recherche distincts menés par Pat Forgione et Vladimir Titorenko. En tout, le soutien apporté par la fondation à la Campagne pour Concordia dépasse à présent 600 000 $.

Pat Forgione, professeur au Département de chimie et de biochimie, cherche à concevoir des méthodes inédites pour lutter contre certains cancers.

Vladimir Titorenko, professeur au Département de biologie, étudie les propriétés antivieillissement de produits chimiques dérivés d’extraits de plantes, et leur potentiel pour traiter une variété de maladies.

« Au fil des décennies, la fondation Strauss a évolué de telle sorte qu’elle privilégie maintenant la recherche dans les domaines de la médecine régénérative, des cellules souches et de la génétique », explique Serge Labelle, ingénieur biomédical retraité et vice-président de la fondation.

portrait d'un homme

« Nous avons financé avec enthousiasme le projet initial du Pr Forgione, ce qui nous a conduits à appuyer son nouveau projet visant à innover dans la manière dont le corps attaque les cellules cancéreuses. Quant au Pr Titorenko, ses travaux touchant à la médecine régénérative et au potentiel de retardement de certaines maladies liées à l’âge comme l’Alzheimer sont des plus opportuns et importants. »

Une subvention de démarrage de la fondation Strauss avait initialement financé un projet de recherche sur les cellules souches mené par Pat Forgione et le doctorant Rafael Hernandez, B. Sc. 2018, en 2020.

« Ce sont les efforts et le dévouement de M. Hernandez qui nous ont permis de tabler sur le financement de la Fondation Richard-et-Edith-Strauss pour obtenir ce deuxième appui, souligne le Pr Forgione. En fin de compte, notre travail consiste en grande partie à former la nouvelle génération de scientifiques, dont M. Hernandez constitue un remarquable exemple. »

Le nouveau projet de Pat Forgione aura pour cible biologique le récepteur couplé aux protéines G appelé GPR68. Son collaborateur est Terry Hébert, de l’Université McGill, qui possède une expertise considérable de ce récepteur.

La contribution du Pr Forgione consistera à produire de petites molécules qui moduleront le récepteur GPR68 dans le but ultime d’élaborer de nouveaux traitements anticancéreux.

« Il s’agit d’un volet de la nouvelle subvention de la fondation Strauss, précise-t-il. L’autre est de faciliter la conception de graines de plus haute qualité pour la découverte de nouveaux médicaments – une collaboration avec Steven Laplante, du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’INRS, à Laval. »

Portrait d'un homme Pat Forgione, professeur au Département de chimie et de biochimie
Portrait d'un homme Vladimir Titorenko, professeur au Département de biologie

La recherche universitaire « comble un manque »

Selon Pat Forgione, l’étude sur le récepteur GPR68 n’attirerait pas nécessairement l’attention des géants de l’industrie pharmaceutique.

« Cette cible pose des défis et ne représente qu’un créneau du marché, mais c’est là que la recherche universitaire comble un manque. Nous pouvons en effet nous intéresser à des domaines particuliers qui pourraient au bout du compte avoir un impact important et générer des connaissances sur lesquelles tabler pour créer des médicaments nouvelle génération. »

« À cet égard, la fondation Strauss s’est avérée d’un très grand soutien et a favorisé des partenariats de recherche porteurs, ce dont nous lui sommes profondément reconnaissants en tant que chercheurs. Je tiens également à remercier Gabriella Conte, dont le travail crucial à titre d’agente principale de développement à la Faculté des arts et des sciences a permis d’obtenir le soutien de la fondation. »

Concordia a accompli de remarquables progrès en recherche depuis l’arrivée du Pr Forgione, il y a plus d’une décennie. L’inauguration au campus Loyola du Carrefour des sciences appliquées, où se trouve le laboratoire du chercheur, n’est que la preuve la plus récente – et la plus visible – de l’engagement de l’Université.

« Je suis arrivé en 2008, et la croissance des capacités a été incroyable, s’exclame-t-il. Je travaillais dans des locaux relativement modernes, mais l’investissement de Concordia nous a permis de déménager dans des installations encore plus récentes et impressionnantes en 2020. Par ailleurs, lorsqu’on regarde le nombre de chercheurs et de chercheuses nouvellement recrutés par l’Université dans toutes les disciplines de la santé durant cette période, la différence est énorme, non seulement en termes de quantité, mais aussi de qualité. »

Pour Paul Chesser, B.A. 1994; dipl. 2e cycle 1997, vice-recteur à l’avancement, la possibilité de collaborer étroitement avec un donateur montréalais – qui a appuyé tant d’établissements clés de la ville, de l’Hôpital général de Montréal au Centre de réadaptation Lethbridge-Layton-Mackay – est formidable.

« Le soutien indéfectible de la Fondation Richard-et-Edith-Strauss a permis des avancées qui ont contribué à garder les gens en santé plus longtemps et à leur assurer une meilleure qualité de vie. Je tiens à remercier notre dévoué partenaire de promouvoir aussi ardemment des recherches nouvelle génération susceptibles de bénéficier à l’ensemble de la société. »



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