Un pourcentage élevé d’étudiantes et étudiants (86 %) a accès à des ressources financières pour couvrir leurs frais de subsistance et droits de scolarité.
Les principales sources de revenus des étudiantes et étudiants sont l’aide offerte par la famille, le salaire lié à un emploi et les économies personnelles. Dans une moindre proportion, certaines personnes étudiantes ont aussi accès à du financement provenant du gouvernement provincial, à des bourses d’études et de subsistance offertes par Concordia ou à des revenus provenant d’un emploi occupé dans le cadre d’un programme donnant droit à des crédits.
Les étudiants âgés de moins de 25 ans sont plus susceptibles d’être aidés financièrement par la famille (79 %) tandis que 63 % des étudiants âgés de 25 à 34 ans travaillent pour couvrir leurs frais de subsistance et de scolarité. Les étudiants d’âge mûr (55 ans et plus) sont plus susceptibles d’avoir accès à des économies personnelles pour couvrir les frais liés à leurs études (77 %).
Accès inadéquat à des ressources financières
Une proportion significative d’étudiantes et étudiants (10 %) mentionne n’avoir accès à aucune ressource financière pour couvrir leurs frais de subsistance et droits de scolarité. Cela est particulièrement vrai pour les personnes étudiantes qui ont le statut de réfugiés (23 %), qui sont âgés de 45 à 54 ans (21 %), qui sont proches aidants (15 %), qui sont parents ou tuteurs légaux (14 %), qui étudient aux cycles supérieurs (13 %), qui sont résidents temporaires (12 %) ou qui font partie d’une minorité linguistique (12 %).
40 % des étudiantes et étudiants ayant accès à des ressources financières rapportent que l’argent couvre la totalité de leurs frais de subsistance et de scolarité; 25 % rapportent qu’il couvre une part modérée de leurs dépenses; 25 % rapportent qu’il ne couvre qu’une faible part de leurs frais de subsistance et de scolarité.
Parmi les étudiantes et étudiants qui déclarent que leurs ressources financières actuelles ne couvrent qu’une faible part de leurs dépenses, on dénombre des résidents permanents (37 %), des résidents temporaires (32 %), des parents (35 %), des proches aidants (35 %), des membres d’une minorité linguistique (34 %), des personnes racisées (32 %) ainsi que des personnes faisant partie d’une communauté religieuse ou confessionnelle (31 %).
Les prêts privés et l’aide gouvernementale comme sources de financement des études universitaires
30 % des étudiantes et étudiants financent leurs études à l’aide de prêts contractés auprès du gouvernement. Un pourcentage moins important a recours à des prêts privés. Les femmes, les membres des communautés de genre divers et 2ELGBTQIA+, les personnes racisées, les personnes appartenant à une minorité linguistique et les personnes qui vivent avec un handicap ou une déficience sont plus susceptibles de financer leurs études avec des prêts contractés auprès du gouvernement.
Les parents et les proches aidants ont recours aux deux types de prêts mentionnés dans une proportion plus élevée.
Taux d’emploi
Si on exclut tous les types de travail salarié, effectué dans le cadre d’un programme qui donne droit à des crédits comme les stages, le programme coop, etc., 51 % des étudiantes et étudiants occupent un emploi à l’heure actuelle.
Les femmes (54 %), les citoyens canadiens (56 %) et les personnes étudiantes du premier cycle (52 %) sont plus susceptibles d’occuper un emploi.
Le taux d’emploi est plus faible chez les hommes (47 %), les personnes étudiantes qui ont le statut de résident temporaire (35 %), les personnes étudiantes des cycles supérieurs (46 %) et les personnes membres d’une minorité linguistique (49 %).
La moitié des étudiantes et étudiants qui occupent un emploi travaille de 10 à 25 heures par semaine. La plupart d’entre eux travaillent la semaine; la moitié les fins de semaine.
Une proportion importante travaille les soirs de semaine, tandis qu’une proportion similaire a un horaire variable. Les personnes étudiantes à temps partiel et les personnes étudiantes âgées de moins de 25 ans sont plus susceptibles de travailler plus de 25 heures par semaine (dans une proportion respective de 54 % et 76 %); la majorité des étudiantes et étudiants à temps plein (80 %) travaille 25 heures ou moins par semaine.
Les répondants âgés de 25 à 54 ans sont plus susceptibles de travailler plus de 35 heures par semaine (proportion allant de 29 % à 55 %).
Interférence du travail avec le temps d’étude ou la capacité de terminer ses examens et travaux
Plus de 50 % des étudiantes et étudiants qui occupent un emploi considèrent que celui-ci interfère avec le temps qu’ils consacrent à l’étude ou avec leur capacité de terminer leurs examens et travaux.
Les personnes racisées (57 %), les parents et les proches aidants (64 %), les personnes qui vivent avec un handicap ou une déficience (66 %), les étudiants à temps partiel (60 %) et les membres des communautés 2ELGBTQIA+ (60 %) sont plus susceptibles de rapporter que leur emploi interfère avec leur réussite scolaire.