Rudyard Pejo

« Il est important de pouvoir compter sur une communauté, surtout lorsqu’on débute à l’université. »

Le fait de s’impliquer à Concordia dans des groupes étudiants et des emplois sur le campus a permis à Rudyard Pejo de tisser des liens de communauté significatifs.

Quelles sont vos activités sur le campus?

Je me suis joint à FOCUS, soit l’Organisation des étudiantes et étudiants philippins de l’Université Concordia. C’était la première fois que je faisais partie d’un club et cela m’a permis d’éprouver un sentiment d’appartenance ailleurs que chez moi. J’ai rencontré des personnes qui m’ont donné des outils et m’ont aidé à grandir, ce que j’ai beaucoup apprécié. Il est très important de pouvoir compter sur une communauté, surtout lorsqu’on débute à l’université.

En tant que co-président de FOCUS, j’ai participé à l’organisation d’une collecte de fonds sous la forme d’un défilé de mode. Nous avons écouté des témoignages de personnes d’origine philippine vivant à Montréal et nous avons réfléchi à la façon dont les vêtements que nous portons racontent aussi nos histoires. Nous avons modifié certains vêtements de manière à illustrer leurs récits de migration, et nous en avons fait un élément du défilé de mode. CityNews a pris contact avec nous pour une entrevue, et j’ai été l’une des personnes à prendre la parole. J’étais très fier de moi et de mon équipe d’avoir fait œuvre utile pour la communauté et d’avoir essayé quelque chose de nouveau.

À quoi ressemble votre programme?

Le programme de relations humaines se distingue par son approche expérientielle, qui permet d’apprendre par la pratique plutôt que de simplement lire un manuel. Je peux voir la valeur de ce que nous faisons et comment l’appliquer dans la vie réelle. Lors de mon tout premier cours de relations humaines, nous étions tous assis en cercle et nous échangions sur différents sujets. C’était intime, et comme il s’agit d’une petite classe, cela nous a permis de créer une communauté et de nouer des relations authentiques en dehors des cours.

Comment c’est d’étudier sur le campus Loyola?

Le campus Loyola est très vert et offre une bouffée d’air frais. J’aime le fait qu’il y a moins de monde que sur le campus Sir-George-Williams, situé au centre-ville. À Loyola, on peut manger gratuitement au Hive Café. J’aime aussi la salle à manger Buzz, qui propose un buffet à volonté. La nourriture est très variée, avec beaucoup de légumes verts et de spécialités culturelles. Parfois, il y a des mets philippins ou indiens, ce qui est intéressant. C’est une belle attention et on y mange très bien, surtout quand on n’a pas le temps de cuisiner à la maison et que l’on veut quelque chose de sain.

Comment vous êtes-vous créé une communauté sur le campus?

Il était important pour moi de trouver des mentors sur le campus pour créer une communauté. J’ai participé à un atelier LinkedIn, et la présentatrice a fait une référence à la culture philippine. J’ai échangé avec elle par la suite, elle est devenue ma mentore et m’a orienté vers de nombreuses possibilités.

Aujourd’hui, je suis adjoint au programme FutureBound, où je travaille à la promotion de nos services de développement des compétences auprès des étudiantes et étudiants. L’objectif est d’aider les étudiantes et étudiants de premier cycle à acquérir des compétences professionnelles et recherchées, importantes pour leur entrée sur le marché du travail. Nous organisons des ateliers sur des sujets tels que la littératie financière, la façon de mieux s’exprimer en public, etc. J’ai pu créer une communauté avec différentes personnes et je veux maintenant en faire profiter d’autres étudiants.

Que vous a apporté votre travail sur le campus?

Mon engagement sur le campus m’a permis d’acquérir de bonnes compétences en matière d’art oratoire. Dans le cadre de mon travail, il m’arrive de devoir m’exprimer devant des foules de 200 personnes. Au moment d’entamer mes études universitaires, j’étais plus introverti. Je ne voulais pas que cela m’empêche de prendre la parole sur scène et de parler aux gens. Mes superviseurs ont une grande confiance en moi et me font de bons commentaires, ce qui m’a donné l’assurance requise pour développer ces compétences. J’ai eu l’occasion de m’exercer sur scène et d’apprendre de mes erreurs.

Qu’est-ce qui vous manquera après avoir obtenu votre diplôme de Concordia?

Je vais m’ennuyer d’aller en classe avec mes amis. Nous suivons habituellement nos cours ensemble, ce qui est une source de motivation. Maintenant que je termine mon programme, cette routine sera rompue et je ne verrai plus mes amis aussi souvent. Le quotidien d’étudiant à Concordia me manquera.

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