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Profil d’étudiant(e)

Paria Asadi

Étudie au baccalauréat ès sciences
Honours en biologie

« En tant qu’expérience universitaire, je ne pouvais demander mieux. »

Animée par une passion pour le mieux-être d’autrui, Paria Asadi a plongé tête première dans la recherche sur les maladies à l’Université Concordia.

D’où vous vient cet intérêt pour la biologie?

Si j’ai choisi d’étudier la biologie, c’est à cause de mon amour pour la science et de mon désir de comprendre comment les maladies se développent à l’échelle moléculaire. La compréhension des maladies et la quête de stratégies de prévention et de traitement sont très utiles pour les gens. Résoudre des problèmes, ça me connaît. Cette démarche convient donc très bien à mon tempérament, car j’adore la recherche et les systèmes intégrés.

Pouvez-vous nous parler des travaux de recherche que vous menez actuellement?

Après ma première année à Concordia, j’ai commencé à envoyer des courriels à certains membres du corps professoral, où je leur demandais si je pouvais travailler comme bénévole dans leurs laboratoires. Un des professeurs que j’avais contactés m’a encouragée à m’inscrire au programme de bourses de recherche pour les étudiants de 1er cycle de l’Université Concordia. J’ai donc présenté une demande à l’été 2021 et j’ai commencé à travailler au laboratoire du Pr Michael Sacher.

À l’époque où je me suis jointe à l’équipe du Pr Sacher, mes connaissances et mes techniques en recherche étaient minimales. Le processus d’apprentissage peut être frustrant. Toutefois, j’ai été patiente et j’ai poursuivi mes efforts. J’ai commencé à travailler sur un type de déficience appelée « maladie TANGO2 ». Cette affection se caractérise chez l’humain par la mutation d’une protéine qui mène à un phénotype pathologique extrêmement complexe. Or, on en sait très peu sur cette protéine. Nous avions donc pour objectif de mieux comprendre son fonctionnement et la nature de sa localisation, puis d’essayer de trouver des traitements.

J’ai amorcé ce projet de recherche il y a deux ans et j’en ai fait le sujet de ma dissertation pour mon programme de Honours. Récemment, un article auquel j’ai travaillé en collaboration avec le Pr Sacher et son équipe a été accepté aux fins de publication dans une revue savante. C’est un immense honneur pour moi – étant donné que je suis partie de zéro, et qu’aujourd’hui, je figure pour la première fois au nombre des auteurs d’un article scientifique publié dans la revue Journal of Inherited Metabolic Disease.

Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus dans la recherche?

Ce que j’aime le plus à propos de mes travaux, c’est d’avoir la possibilité de mettre en pratique les notions scientifiques que j’ai acquises en classe. Outre la nécessité de recourir à une combinaison de connaissances et de techniques, le processus de recherche fait largement appel à l’esprit critique et à la capacité de résoudre des problèmes. La matière abordée en classe m’aide à mieux comprendre ma démarche de recherche, et vice-versa.

Avez-vous des conseils pour les étudiantes et étudiants du premier cycle qui souhaitent faire de la recherche durant leur parcours à Concordia?

J’encourage toujours les gens à rechercher et à solliciter les occasions. Nous sommes à l’université pour acquérir des connaissances et de l’expérience. Il n’y a donc aucune gêne à le demander explicitement. Si je ne m’étais pas informée des possibilités de bénévolat auprès de mes professeurs, ces projets ne se seraient jamais matérialisés.

Vous adonnez-vous à d’autres activités parascolaires à Concordia?

Lorsque je suis entrée à Concordia, la première chose que j’ai faite, cela a été de me rendre au Centre LIVE pour m’informer sur les possibilités de bénévolat. Une gentille dame s’est assise avec moi durant une heure et m’a demandé quels étaient mes champs d’intérêt, puis elle m’a proposé plusieurs possibilités. J’aime beaucoup faire du bénévolat à Concordia, car cela me permet de m’impliquer encore plus dans la communauté.

Je suis bénévole depuis trois ans à la clinique externe d’oncologie de l’hôpital St. Mary’s. Je me suis jointe à l’organisme communautaire Femmes averties. Je me suis toujours intéressée aux droits des femmes, car c’est une chose dont on m’a privée dans mon pays d’origine. J’ai aussi agi comme mentore au Centre de réussite universitaire de Concordia. J’essaie de redonner à la communauté de cette façon – pour faire en sorte que des étudiantes et des étudiants comme moi se sentent moins perdus que je l’étais à mes débuts.

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