Les étudiants du premier cycle de l’Université Concordia sont invités à s’inscrire au tout premier cours du Laboratoire d’innovation

Un nouveau cours révolutionnaire du Laboratoire d’innovation de l’Université Concordia est à présent offert aux étudiantes et étudiants du premier cycle de toutes les disciplines.

Le cours INTE 298 Innovation Models and Concepts permettra aux étudiants de préciser leurs idées, d’aiguiser leurs compétences et d’acquérir la confiance nécessaire à la réalisation d’une variété de projets tournés vers l’avenir.

« Pour innover, il faut frotter 100 allumettes, mais seules certaines s’enflammeront », souligne Ann-Louise Davidson, enseignante et directrice du Laboratoire d’innovation.

M^me Davidson est également conseillère stratégique à l’innovation à la Faculté des arts et des sciences, professeure de sciences de l’éducation, et directrice adjointe de l’Institut Milieux de recherche en arts, culture et technologie.

Selon elle, le secteur de l’innovation a tendance à être axé sur l’entrepreneuriat – autrement dit, sur le fait de gagner de l’argent –, mais ce cours élimine ce risque.

« Les étudiants peuvent faire des erreurs, et ce n’est pas grave s’ils échouent, explique-t-elle. Je les accompagnerai dans leur parcours d’innovateurs pour qu’ils apprennent. »

« Ne vous attendez pas à un cours magistral de trois heures »

Ann-Louise Davidson souhaite que les futurs étudiants soient prêts à bouger. L’expérience sera pratique et se déroulera autant que possible en dehors de la salle de classe.

« Le format sera structuré, mais aussi très ouvert. Je donnerai très peu de cours magistraux », ajoute-t-elle.

Au lieu de cela, les personnes étudiantes peuvent être certains d’acquérir un ensemble d’outils raffinés et d’obtenir le soutien nécessaire pour les guider sur la voie à suivre. Elles peuvent en outre proposer presque n’importe quel projet, mais on ne s’attend pas à ce qu’elles arrivent avec un projet en tête.

« C’est ce qui est le plus excitant à mes yeux », précise la P^re Davidson.

Elle explique que les idées peuvent provenir des espaces dans lesquels les étudiants travaillent ou vivent. Les projets peuvent s’articuler autour d’une idée commerciale ou d’une initiative d’innovation sociale visant à soulager une source de souffrance.

« La définition même de l’innovation est de trouver des idées créatives qui offrent des solutions, c’est-à-dire de proposer des solutions inédites à un système qui en a besoin ou qui les valorise. »

Les étudiantes et étudiants d’Ann-Louise Davidson commenceront par s’informer sur le défi qu’ils espèrent relever, à savoir le besoin perçu d’innovation. Ils exploreront ensuite la question de manière plus approfondie, dans le but de développer un sentiment d’empathie à l’égard des personnes pour lesquelles ou avec lesquelles ils conçoivent le projet.

Pour la P^re Davidson, la collaboration est cruciale.

« C’est la distinction entre l’innovation et la créativité. Il faut faire preuve de créativité dans ses idées, mais celles-ci doivent vraiment être centrées sur l’utilisateur », souligne-t-elle.

« Les utilisateurs sont au premier plan, à l’arrière-plan et au centre. En innovation, on ne se contente jamais de faire les choses soi-même. Le processus s’accomplit toujours au bénéfice des utilisateurs ou avec leur collaboration. »

Une « approche double diamant »

Le fait de cerner à la fois l’enjeu à aborder et les personnes touchées marque le début de ce qu’Ann-Louise Davidson décrit comme une « approche double diamant » en vue d’atteindre l’objectif d’innovation.

Elle utilise ce modèle pour illustrer le processus par lequel les personnes étudiantes se sépareront et convergeront deux fois au cours de leur parcours de 12 semaines – ils divergeront d’abord pour recueillir des informations, puis se retrouveront après avoir affiné leur idée ou leur question.

À cette fin, les étudiants auront accès à une série d’outils. L’un d’entre eux est Impact Pursuits, version ludifiée d’un outil utilisé pour cartographier un système et les variables qui l’influencent en signalant les domaines d’action potentiels.

Impact Pursuits est le fruit d’une collaboration entre le Laboratoire d’innovation et Balsam, une unité du Centre d’innovation et d’entrepreneuriat District 3 de Concordia.

Chaque outil aide à démystifier ce qui peut sembler être une tâche intimidante. Cette structure a pour but de guider les étudiantes et étudiants de la vision initiale à l’étape du prototype, qu’il soit théorique ou tridimensionnel, élémentaire ou sophistiqué.

« C’est un véritable remue-méninges structural », lance la P^re Davidson.

Nouer des relations

Ann-Louise Davidson explique qu’au sein du Laboratoire d’innovation, les personnes étudiantes travaillent avec des partenaires sur des projets menés par l’industrie ou la communauté. Dans le contexte de la classe, les étudiants atteindront leurs objectifs en seulement 12 semaines.

« Nous disposons d’un vaste réseau, affirme-t-elle. Nous avons de nombreux mentors dans le Laboratoire d’innovation qui veulent travailler avec les étudiants. Il est important d’avoir la possibilité de nouer des relations et d’établir des contacts, car on n’innove pas seul. »

Le cours est ouvert à l’ensemble des étudiantes et étudiants du premier cycle, quels que soient leur programme ou leur majeure. Seules 25 places sont disponibles pour l’instant.

Ce cours n’est que le début de ce que la P^re Davidson espère voir devenir un microprogramme de neuf crédits sur l’esprit d’innovation, organisé par la Faculté des arts et des sciences.

Découvrez des exemples de projets et des témoignages d’anciens participants sur le compte Instagram du Laboratoire d’innovation.

Pour en savoir plus, communiquez avec Ann-Louise Davidson à ann-louise.davidson@concordia.ca.

Inscrivez-vous au cours INTE 298: Innovation Models and Concepts dans le portail Student Hub des étudiantes et étudiants du premier cycle de l’Université Concordia.