Skip to main content

Un professeur de biologie de l’Université Concordia signe un nouveau protocole d’entente avec le Zoo de Granby

Robert Weladji explique que cet accord facilitera son travail de terrain avec les espèces menacées au Cameroun
6 juin 2023
|

Robert Weladji est ravi de renouveler son partenariat de longue date avec le Zoo de Granby (au Québec), ce qui lui permettra de passer à la vitesse supérieure dans ses activités de terrain consacrées aux espèces menacées.

« C’est enthousiasmant! », déclare M. Weladji, professeur de biologie à la Faculté des arts et des sciences de Concordia. « Cela va décloisonner mes recherches et nous permettre d’être très actifs sur le terrain. »

Le Pr Weladji vient de signer un nouveau protocole d’entente de cinq ans qui prévoit un financement de 30 000 $ par année pour ses travaux dans les tropiques. Le zoo contribue à hauteur de 25 000 $, et les 5 000 $ restants sont versés par le Bureau du vice-recteur à la recherche et aux études supérieures (OVPRGS) et la Faculté des arts et des sciences.

Ce financement lui permettra de réaliser son objectif de longue date, à savoir l’ouverture d’une station de recherche sur le terrain au Cameroun, où ses étudiantes et étudiants travaillent avec les espèces en péril, notamment les éléphants et les gorilles d’Afrique, au parc national de Campo-Ma’an.

Homme souriant debout dans un décor extérieur, vêtu d'une chemise bleue à motifs. Robert Weladji : « Nous formons les conservateurs de demain. »

« Nous accueillerons nos collègues »

La station de recherche ne sera pas accessible qu’aux membres du Département de biologie de Concordia, mais aussi aux chercheuses et chercheurs d’autres départements universitaires, dont ceux de géographie, urbanisme et environnement et de sociologie et d’anthropologie.

« Nous accueillerons nos collègues qui souhaitent mener des recherches dans les domaines de l’écologie et de la conservation sur le site, sur n’importe quelle espèce », indique le Pr Weladji. Il note que les éléphants de forêt qu’il étudie sont désormais classés comme « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature, une classification extrême.

« Il est temps d’utiliser la recherche pour les protéger. Comment pouvons-nous mieux comprendre les espèces? Que pouvons-nous faire pour les préserver? », demande-t-il.

« Que pouvons-nous faire pour nous assurer qu’ils ne disparaissent pas? Que pouvons-nous faire pour encourager leur coexistence avec les humains et améliorer l’attitude des gens à l’égard de la faune sauvage? »

L’étude des animaux ne représente qu’une partie du travail de Robert Weladji; la sensibilisation de la population en est une autre composante importante. Ces animaux sont menacés par l’humain à différents niveaux, des braconniers aux agriculteurs frustrés qui tuent parfois les animaux qui piétinent leurs terres.

« L’apprentissage sur le terrain est irremplaçable »

Le centre de recherche fait partie d’un objectif à plus long terme.

« Mon rêve est qu’une fois l’infrastructure opérationnelle, nous puissions développer un cours de terrain en milieu tropical », confie le Pr Weladji. « Chaque année ou tous les deux ans, un groupe de cinq à dix personnes étudiantes s’intéressant à la conservation de la biodiversité pourrait s’y rendre pour observer les comportements et apprendre comment concevoir des expériences, collecter des données écologiques sur le terrain et identifier les espèces. »

Pour lui, il s’agit d’un scénario où tout le monde gagne, tant les animaux que veut protéger son équipe que les étudiantes et étudiants qui en feront l’observation.

« Nous formons les conservateurs de demain. Et le monde a grandement besoin d’eux pour un avenir durable », souligne le Pr Weladji. « C’est une expérience exceptionnelle pour un étudiant. L’apprentissage sur le terrain est irremplaçable ».


Apprenez-en davantage sur le
Département de biologie de Concordia.

 



Retour en haut de page

© Université Concordia