Une oasis sur le toit de la serre de Concordia

Au 13e étage du pavillon Henry-F.-Hall de l’Université Concordia se trouve un havre de paix caché, presque tropical : la serre de Concordia.
Bien qu’elle soit actuellement fermée au public jusqu’à l’automne 2025 en raison de travaux de rénovation à proximité, la serre fait partie intégrante de l’Université depuis l’ouverture du pavillon Henry-F.-Hall en 1966. À l’époque, elle avait été créée à des fins de recherche et d’enseignement par le Département de biologie, en plus d’offrir un espace à un horticulteur pour cultiver, conserver et vendre des plantes.
Aujourd’hui, elle abrite un écosystème florissant, où cohabitent plantes et humains. Des bénévoles et des membres du personnel cultivent des semis et des « légumes marginaux » avec le groupe de travail Hamidou Horticulture.
Les étudiants et étudiantes apprennent l’herboristerie grâce au Programme d’apprentissage sur la culture de plantes médicinales en milieu urbain. Dans le cadre de projets menés par des personnes invitées, les membres de la communauté peuvent expérimenter différentes techniques de culture. Et chaque printemps, la vente annuelle de semis attire les foules dans la serre.
Au-delà de son rôle dans l’agriculture urbaine, cet espace offre également un répit bienvenu pendant les hivers canadiens rigoureux.
« Dans la zone d’étude, les étudiants et étudiantes peuvent prendre un moment pour se détendre, manger et participer à des événements et ateliers organisés par leurs pairs », explique Dylan Kinsman, Cert. 2e cycle 2021, coordonnateur de la sensibilisation et de la communication et étudiant actuel au baccalauréat ès arts.
Un récent sondage sur l’attachement aux lieux et le bien-être a révélé qu’un certain nombre d’étudiantes et étudiants étrangers de l’Université considèrent la serre comme un refuge accueillant qui les aide à s’adapter à l’hiver gris et froid de Montréal.
C’est la chaleur, la lumière naturelle abondante et l’atmosphère relaxante qui incitent beaucoup d’entre eux à y revenir souvent.
« Chaque personne a sa propre raison de venir ici, remarque M. Kinsman. Mais quand on connaît cet endroit, on n’a plus envie d’en partir. »