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Concordia reçoit 1,9 M$ pour la recherche sur des revêtements transformateurs

Christian Moreau nommé cochercheur principal dans le cadre d’un projet de 24 M$ sur la préservation des métaux dirigé par l’Université Queen’s
19 janvier 2022
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Christian Moreau : « Cette nouvelle approche pourrait révolutionner nos processus de fabrication et permettre la production de revêtements d’une qualité exceptionnelle. » | Photo : Inma Santiago, Unsplash
Christian Moreau : « Cette nouvelle approche pourrait révolutionner la production de revêtements d’une qualité exceptionnelle. » | Photo : Inma Santiago, Unsplash

Le gouvernement du Canada s’est engagé à verser 24 millions de dollars par l’intermédiaire du fonds Nouvelles frontières en recherche pour soutenir un projet visant à prolonger la durée de vie des métaux. Le projet, dirigé par l’Université Queen’s, repose sur l’utilisation de revêtements moléculaires uniques qui pourraient réduire de plusieurs milliards de dollars les coûts d’entretien dans de nombreux secteurs comme l’aérospatiale, l’automobile, le traitement du cancer, l’électronique grand public et les infrastructures.

Christian Moreau, professeur au Département de génie mécanique, industriel et aérospatial de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody de Concordia, est cochercheur principal du projet de recherche. Le titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la projection thermique et l’ingénierie des surfaces recevra 1,875 million de dollars pour apporter son expertise à l’équipe dirigée par Cathleen Crudden, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en chimie organique des métaux à l’Université Queen’s, à Kingston, en Ontario.

« Cette nouvelle approche de revêtements protecteurs pourrait révolutionner nos processus de fabrication et permettre la production de revêtements d’une qualité exceptionnelle améliorant la santé, l’environnement et l’économie au Canada, affirme le professeur Moreau. Je suis très fier de faire partie de cette équipe de chercheurs de haut niveau, qui s’attaquent à des enjeux importants pour la société. »

« Mondialement, les pays consacrent en moyenne plus de trois pour cent de leur PIB annuellement à l’entretien visant à empêcher la corrosion », fait observer la professeure Crudden.

« Chaque année, le Canada dépense environ 66 milliards de dollars dans l’ensemble des secteurs. Grâce à de nouvelles stratégies comme les revêtements novateurs auxquels nous travaillons, les gouvernements, les contribuables et les industries pourraient économiser jusqu’à 25 % de ces coûts. »

Selon Cathleen Crudden, les chercheurs se réjouissent du potentiel de ces travaux et sont reconnaissants du soutien important du fonds Nouvelles frontières en recherche.

Christian Moreau, professeur au Département de génie mécanique, industriel et aérospatial.

Des répercussions majeures en design aérospatial, dans le traitement du cancer et dans d’autres domaines

De concert avec son équipe multidisciplinaire de chercheurs canadiens et étrangers ainsi que des collaborateurs de l’industrie, la professeure Crudden met au point une toute nouvelle approche en matière de protection des surfaces métalliques. Le projet s’appuie sur une découverte antérieure de la scientifique : une certaine catégorie de molécules organiques peut former des liens avec un vaste éventail de métaux.

Le groupe cherche à créer un revêtement de carbone sur métal qui pourrait ralentir, voire arrêter la corrosion et la dégradation causées par l’oxygène ou les variations de pH et de température.

Les revêtements de ce type pourraient empêcher la dégradation des métaux contenus dans les micropuces et ainsi prolonger la vie des ordinateurs, des téléphones et d’autres appareils électroniques. Ils pourraient également prévenir la rouille sur les véhicules automobiles, optimiser le design aérospatial et même être utilisés à l’échelle nanoscopique pour améliorer la chimiothérapie ciblée et la radiothérapie ou encore raffiner l’imagerie médicale.

Cette technologie présente un potentiel prometteur pour améliorer les soins en oncologie. Elle pourrait donner lieu à de nouvelles avancées en matière de traitement du cancer de haute précision et ainsi améliorer la santé et le bien-être d’un grand nombre de personnes. En effet, une personne sur deux au Canada sera atteinte de cette maladie au cours de sa vie.

Le financement du projet proviendra du volet Transformation du fonds Nouvelles frontières en recherche, qui vise à soutenir la recherche interdisciplinaire à haut risque et à haut rendement. Il sera distribué aux équipes sur une période de six ans.

« Je ne pourrais être plus fier des établissements et des chercheurs canadiens qui ne se limitent pas à leurs disciplines et aux frontières pour s’attaquer à des enjeux majeurs », déclare François-Philippe Champagne, ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie.

« Ces programmes sont un amplificateur pour mettre en valeur de nouvelles voix, de nouvelles connaissances et de nouvelles découvertes qui répondront aux besoins des collectivités, valoriseront notre centre d’innovation et façonneront l’héritage canadien pour les années à venir. Félicitations à tous les bénéficiaires du fonds! »

Le projet mettra aussi à contribution des collaborateurs de partout dans le monde, dont des partenaires universitaires et industriels du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, du Japon, de la Finlande et d’ailleurs.


Apprenez-en plus sur le
Département de génie mécanique, industriel et aérospatial de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody de Concordia.

Avec des documents de l’Université Queen’s.

 



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