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Profil de diplômé(e)

Shanice Nicole Yarde

Baccalauréat ès arts
Majeure en relations humaines, mineure en psychologie

« La meilleure partie du programme était d’avoir un dialogue ouvert avec mes camarades de classe et mes professeurs. C’était très gratifiant. »

Faites connaissance avec une diplômée de Concordia qui défend le bien commun. Shanice Nicole Yarde stimule le changement une relation à la fois


Après avoir obtenu un baccalauréat en relations humaines de Concordia, Shanice Nicole Yarde (B.A. 2014) a exploité ce qu’elle avait appris en classe pour alimenter sa quête d’un monde plus équitable.

Outre son rôle d’animatrice d’ateliers et de formations, la diplômée exerce de nombreuses fonctions : artiste en création parlée, auteure d’un livre pour enfants sur le point d’être publié, et conseillère en éducation sur l’équité pour l’antiracisme et l’anti-oppression à l’Université McGill.

Nous avons récemment discuté avec Shanice Nicole Yarde de sa transition de diplômée de Concordia à militante communautaire.

Shanice Nicole Yarde

Qu’est-ce qui vous a attirée vers le programme de relations humaines de Concordia?

J’avais à l’origine commencé des études en psychologie, mais le programme de relations humaines semblait davantage représenter l’espace dans lequel je voulais m’épanouir et tisser des liens avec d’autres personnes. J’ai changé pour cette majeure, car je m’intéressais aux relations entre les gens et à leur influence sur notre façon d’agir.

La meilleure partie du programme était d’avoir un dialogue ouvert avec mes camarades de classe et mes professeurs. C’était très gratifiant.

Quels ont été les moments forts de votre expérience à Concordia?

J’ai fait partie de l’équipe de basketball féminin des Stingers de 2009 à 2011. J’ai déménagé à Montréal à 17 ans, et je ne connaissais personne, alors l’équipe était pour moi une seconde famille. Une autre facette importante de mon expérience s’est déroulée dans les différents clubs auxquels je me suis jointe, comme l’Association des étudiantes et étudiants antillais et le Conseil des associations internationales et ethniques de Concordia. J’ai ainsi eu la chance de participer à des projets sur le campus et dans la communauté.

En quoi vos études ont-elles donné lieu à la vie et à la carrière que vous menez?

L’expérience que j’ai acquise en situation de groupe a manifestement contribué à mon travail d’animatrice. J’ai toujours su que je voulais travailler avec et pour les gens. M’impliquer dans la communauté de Montréal était important à mes yeux, alors j’ai fait du bénévolat dans différents espaces comme À deux mains, organisme sans but lucratif établi à Notre-Dame-de-Grâce, et dont je fais maintenant partie du conseil d’administration.

Parallèlement à mon poste à temps plein à McGill, je travaille beaucoup à titre autonome pour des organismes et initiatives communautaires. Je suis artiste et interprète en création parlée, et l’un de mes poèmes a été adapté en livre pour enfants – Dear Black Girls –, offert en précommande

Parlez-nous de vos fonctions actuelles à l’Université McGill.

Je travaille principalement avec le corps professoral et le personnel, mais aussi, à l’occasion, avec les étudiantes et étudiants. Il s’agit de faire de la sensibilisation aux enjeux d’équité, de souligner les obstacles présents dans notre société et de proposer des façons de mieux répondre aux besoins des gens.

J’apprends aux gens à reconnaître et à comprendre l’oppression, d’une part, et à intervenir pour changer la situation. J’anime des formations et des ateliers en milieu de travail afin de doter les gens des outils et des connaissances nécessaires pour créer un environnement plus équitable.

J’offre également du soutien et des conseils sur diverses questions entourant la création d’espaces sécuritaires sur le campus, et je coorganise le Mois de l’histoire des Noirs à McGill.

Quel conseil donneriez-vous aux étudiantes et étudiants actuels et futurs?

Essayez le plus de choses différentes possible. Il y a un je ne sais quoi de renforçant et d’excitant de pouvoir faire cela et voir ce qu’on aime. Chaque fois que l’occasion d’essayer quelque chose de nouveau se présente, jetez-vous à l’eau.

Je dirais également qu’il faut s’efforcer de tisser des liens. J’ai vécu une expérience vraiment enrichissante à Concordia, et c’est en grande partie parce que je ne me sentais pas seule. Je me suis vraiment investie pour nouer des relations – et dans le contexte actuel des choses, toute forme de relation est encore plus importante.

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