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Arts & culture, Exhibitions

Courtyard Project
Swirl Bin
Ifeoma U. Anyaeji


Date & time
Saturday, July 1, 2017 –
Monday, July 31, 2017 (all day)
Cost

This event is free

Where

Engineering, Computer Science and Visual Arts Integrated Complex
1515 St. Catherine W.
Room FOFA Gallery Courtyard

Wheel chair accessible

Yes

FOFA Courtyard / Cour extérieure de la galerie FOFA
1515 Ste-Catherine ouest

(La version française suit l'anglais)

Ifeoma U. Anyaeji, Swirl Bin (2010). Discarded non-biodegradable plastic bags, repurposed wood, found objects, natural grass, and soil. FOFA Gallery Courtyard.

EN

Swirl Bin (2010) is an allegorical visual interpretation of a receptacle for abundance—an abundance of food, wealth, emotions or discarded materials. Mounted on a repurposed stool, its cornucopia-shape, also emblematic to the swirls of a whirlwind spitting its acquired contents around as it meanders through a rubbish heap, references the modern consumerist’s constant desire for object / material accumulation and disposal. The work pokes at any misconstrued belief that waste can be completely eliminated by just recycling; "putting it away" from our sight or if kept hidden underneath. When in actuality it still "sits" with us.  It is meant to challenge the capitalist’s definition of value—as material relevance based on upheld factory-assigned uses.
 
Conceived spontaneously through a neo-traditional reuse process called Plasto-art, this sculpture is created primarily with discarded non-biodegradable plastic bags, found wood and repurposed objects, using a traditional basket weaving technique.

Projet extérieur
Swirl Bin
Ifeoma U. Anyaeji

juillet 2017

FR

Faisant usage de l’allégorie, l’œuvre Swirl Bin (2010) est une interprétation visuelle d’un récipient d’abondance — une abondance de nourriture, de fortune, d’émotions ou encore de matériaux jetés. Présenté sur un tabouret reconverti, la forme de l’œuvre se rapproche de celle de la corne d’abondance, symbolisant le désir constant des consommateurs pour l’accumulation et la disposition d’objets / matériel. La forme agit également comme le tourbillonnement d’une tornade, crachant sur son chemin son contenue acquis alors qu’elle serpente à travers un entassement de biens matériels. De ce fait, l’œuvre dénonce la fausse croyance selon laquelle le gaspillage peut être complètement éliminé par le recyclage; placé à l’écart des regards et ainsi « non existant ». Mais la réalité est qu’il ne disparaît pas, contrairement a ce que nous imaginons. Swirl Bin conteste la définition de valeur présenter par le système capitaliste — un système dans lequel la pertinence des matériaux est basée sur le maintiens de l’usage industriel.

Conçue spontanément à travers un processus neo-traditionel nommé Plasto-art, cette sculpture est composée essentiellement d’objets jetés tel que des sacs non-biodégradables, du bois trouvé et des objets reconvertis, utilisant une technique traditionnelle de tissage de panier pour rassembler le tout.

Artist / Artiste

EN

Ifeoma Anyaeji is a Nigerian neo-traditional artist whose work engages the concept of discarded material reuse and a style of art she calls Plasto-art. This is an eco-aesthetic process of remaking where she transfers her crafting skills of a receding traditional Nigerian hair plaiting technique, combined with basketry and fabric weaving, unto her primary medium: used non-biodegradable plastic bags and bottles. Using this technique, Ifeoma creates very conceptual and organic sculptures and installations that reference domestic spaces, furniture, and the body. And by spontaneously engaging the "old", Anyaeji questions the implications of modernity's consumptive systems of mass accumulation and waste generation, cultural assimilation and attitude to value, the expiration-date syndrome, including colonial orientations on beauty, authenticity, and newness. 

FR

Ifeoma Anyaeji est une artiste neo-traditionel originaire du Nigeria dont le travail s’articule autour de la réutilisation de matériaux jetés ainsi qu’autour d’une forme d’art qu’elle appelle Plasto-art. Il s’agit d’un processus de reconstruction eco-esthetique dans lequel elle transfère ses habilités artisanaux, provenant de traditions Nigériennes disparaissant tel que le tressage de cheveux, combiné au tissage de tissu et de paniers, à son medium — utilisant de sacs non-biodégradables ainsi que des bouteilles comme matériaux. Par l’usage de cette technique, Ifeoma crée des sculptures conceptuelles et organiques, ainsi que des installations, qui font référence à l’espace domestique, les meubles et le corps. En s’intéressant au passé, Anyaeki interroge les implications de la modernité : soit un système de consommation engendrant une accumulation et une perte de masse, l’assimilation culturel, le syndrome de la date d’expiration, ainsi que l’orientation coloniale vers la beauté, l’authenticité et la nouveauté.


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