Concordia accueille un concours étudiant pratique sur la cybersécurité

Une professeure de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody témoigne son intérêt pour la formation des étudiants et étudiantes.

Carol Fung, titulaire de la chaire de recherche Gina-Cody sur la cybersécurité et l’Internet des objets, a accueilli la division canadienne de la Collegiate Penetration Testing Competition (CPTC) à Concordia en novembre dernier. C’était la première fois que l’Université participait à ce concours international qui rassemble plus de 100 écoles de sept régions du monde.

Le premier tour du concours pour la division canadienne de la CPTC a eu lieu les 19 et 20 novembre. Sous la supervision de M^me Fung, qui est également professeure agrégée à l’Institut d’ingénierie des systèmes d’information de Concordia, l’équipe de Concordia a affronté le Collège Champlain de Saint-Lambert (Québec) dans le cadre du championnat canadien.

« Cet événement est l’occasion pour les équipes de se mesurer à leurs pairs en mettant à profit leurs compétences pour effectuer des tests d’intrusion ou pour trouver des failles informatiques. Ces compétences sont semblables à celles attendues des pirates éthiques sur le marché du travail », explique la P^re Fung, en parlant des pirates informatiques dont le travail consiste à cibler les vulnérabilités des systèmes.

Un exemple parfait d’apprentissage par l’expérience

En collaboration avec des commanditaires et des bénévoles, la CPTC simule les conditions d’une entreprise voulant effectuer des tests d’intrusion. Les personnes participantes sont embauchées à titre de consultants en cybersécurité et mettent au défi leurs compétences dans un scénario inspiré du monde réel.

Chaque équipe est évaluée selon les vulnérabilités techniques qu’elle découvre dans le réseau de l’entreprise fictive, ainsi que selon son professionnalisme et ses aptitudes en communication. Comme ce serait le cas dans la réalité, les participants ont également accès aux technologies de l’information ainsi qu’aux équipes de gestion de l’entreprise fictive pour les aider à résoudre les problèmes.

« La CPTC est unique en ce sens qu’elle simule un environnement réel », affirme la P^re Fung. « Ainsi, les personnes participantes acquièrent des connaissances pratiques qui leur seront utiles dans leur carrière à titre d’experts en sécurité. Ce concours illustre parfaitement la manière dont l’apprentissage par l’expérience favorise le développement des compétences nécessaires dans le milieu de travail. »

Les membres de l’équipe de Concordia ont appris qu’ils avaient remporté le championnat canadien lors de la cérémonie de fermeture du concours, le 20 novembre. L’équipe espère se rendre jusqu’en finale mondiale, où elle affrontera les autres gagnants de division au ESL Global Cybersecurity Institute, à l’Institut de technologie Rochester dans l’État de New York, en janvier 2023.

« Cette expérience nous a permis de perfectionner nos compétences dans un scénario réaliste, nous donnant ainsi un aperçu de ce qui nous attend sur le marché du travail », indique Benjamin Teyssier, capitaine de l’équipe de Concordia. « Nous sommes ravis du résultat de la compétition et de la confiance que cela a donné à notre équipe. »

Façonner l’avenir de l’expertise en cybersécurité

Dans le cadre de ses travaux, Carol Fung s’intéresse aux solutions de sécurité et de protection de la vie privée pour les utilisateurs finaux de l’Internet des objets. Elle cherche également à rendre la sécurité plus accessible aux personnes qui n’ont pas de compétences techniques.

« J’espère avoir l’occasion de former un grand nombre d’expertes et experts en cybersécurité au Canada », commente-t-elle. « Je veux offrir des solutions porteuses de changement afin de protéger la sécurité et la vie privée du grand public. »
 

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