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Nouvelles batteries LFP fabriquées en Amérique du Nord soutenues par la recherche de Concordia

Annonce de First Phosphate à la conférence OREBA3 : des opportunités futures pour les étudiants
21 juillet 2025
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Par Arianne Paquin


John Passalacqua (à gauche) et Karim Zaghib (à droite) tenant les batteries LFP fabriquées en Amérique du Nord par First Phosphate.

L’Université Concordia a récemment servi de toile de fond à une annonce importante pour l’avenir des technologies vertes au Québec. First Phosphate, une entreprise québécoise en pleine croissance, a choisi la troisième Conférence internationale sur les olivines pour batteries rechargeables (OREBA 3) — tenue à Concordia du 6 au 8 juillet — pour dévoiler la première cellule de batterie au phosphate de fer lithié (LFP) entièrement fabriquée à partir de minéraux critiques et stratégiques nord-américains.

La décision de faire l’annonce à Concordia était délibérée. « L’ADN de cette batterie vient d’ici même, des murs de Concordia et d’Hydro-Québec », a déclaré David Dufour, vice-président exécutif de First Phosphate. « L’un des esprits fondateurs de notre batterie — son origine, son ADN — est Karim Zaghib. Nous sommes fiers d’être ici. Et en même temps, nous redonnons un peu à la communauté scientifique. » 

En utilisant de l’acide phosphorique et du fer provenant de Bégin-Lamarche, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean au Québec, du graphite de Nouveau Monde Graphite (Québec) et du lithium du Nevada, le processus de production de cette batterie LFP réduit la dépendance aux importations grâce à une chaîne d’approvisionnement locale, tout en favorisant des pratiques respectueuses de l’environnement. À l’heure actuelle, la majorité des technologies de batteries s’approvisionnent en matériaux — et concentrent leur production — en Chine, ce qui soulève des enjeux liés à la sécurité des chaînes d’approvisionnement, à l’impact environnemental et à l’indépendance stratégique.

John Passalacqua, PDG de First Phosphate, a souligné l’importance de bâtir une chaîne d’approvisionnement locale et durable : « Ce que nous avons accompli ici est possible dans bien d’autres domaines, pas seulement dans les batteries. Nous voulons montrer aux jeunes qu’ils ont leur place ici, au Québec, et qu’ils n’ont pas besoin de partir à l’étranger pour accomplir de grandes choses. »

En plus de mettre en valeur cette percée technologique, l’entreprise souhaitait aussi souligner l’importance des collaborations avec les milieux de la recherche et inspirer la relève étudiante.

Pour les étudiants de Concordia, cette annonce ouvre la voie à des possibilités concrètes. First Phosphate prévoit offrir des stages dès 2026 et encourage les étudiants à suivre les actualités de l’entreprise en vue de ces opportunités. Les personnes intéressées peuvent visiter le site web de First Phosphate ou rester connectées via la page LinkedIn de Volt-Age pour ne rien manquer des nouvelles à venir.



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