Afin de bâtir des villes plus saines et viables, des chercheurs universitaires de diverses disciplines allant du génie à la philosophie recueillent les perspectives de citoyens et citoyennes pour améliorer des espaces communautaires qui ne sont pas exploités à leur plein potentiel.
Le parc Coffee, petit espace vert doté d’un terrain de jeu et de bancs et situé près du campus Loyola de Concordia, est un bon exemple d’espace public ayant besoin d’être amélioré. Bien qu’une piste cyclable longe le parc, les cyclistes préfèrent emprunter un chemin dans l’herbe plutôt que de passer par une intersection achalandée. À la tombée de la nuit, les passants évitent le parc, car il est mal éclairé.
Mazdak Nik-Bakht, professeur adjoint de génie du bâtiment, civil et environnemental à Concordia, utilise le parc dans le cadre d’une étude de cas axée sur l’« engagement communautaire numérique ».
Tablant sur un projet de conception communautaire amorcé par son collègue Silvano De la Llata, professeur au Département de géographie, urbanisme et environnement, Mazdak Nik-Bakht a conçu une réplique numérique du parc pour en faire un modèle interactif accessible et partageable en ligne, avec lequel les citoyens peuvent interagir.
Professeur adjoint à Concordia, Mazdak Nik-Bakht affirme que les données recueillies auprès des citadins peuvent être utiles à la conception de ponts, de routes, de pistes cyclables et d’autres voies de transport.
Jing Hu, professeure adjointe à Concordia, examine si une plus grande autoréflexion peut encourager les gens à se montrer à la hauteur de leurs normes éthiques.
Un placement plus stratégique des bacs de recyclage et des poubelles pourrait-il encourager les gens à les utiliser plus souvent?