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Concordia célèbre le centenaire d’Ulysse, de James Joyce

L’École des études irlandaises organise une table ronde universitaire dans le cadre du festival Bloomsday Montréal
6 juin 2022
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Une photo de James Joyce tenant un petit enfant.
« Aucun écrivain n’accordait autant d’importance aux anniversaires que James Joyce, qui s’est démené pour faire en sorte qu’Ulysse paraisse le jour de son 40e anniversaire », révèle Andre Furlani.

On ne devient pas centenaire tous les jours.

Les admirateurs de James Joyce soulignent le 100e anniversaire de la parution de son grand classique Ulysse. Et l’École des études irlandaises se joint aux célébrations à l’occasion du festival Bloomsday Montréal.

« Publié il y a 100 ans, Ulysse réussit toujours à intriguer, provoquer, stimuler, agacer, emballer, captiver, enrager, titiller, irriter, fasciner, surprendre et choquer. Pourquoi? », demande Miles Murphy, un étudiant du programme d’études irlandaises qui obtiendra son diplôme ce printemps.

Miles Murphy a organisé trois tables rondes universitaires en marge du Festival Bloomsday, et celle de cette année se déroulera en mode hybride (en ligne et en personne).

« Joyce a dit un jour avoir mis tant d’énigmes dans ses romans qu’il garderait les professeurs occupés pendant des siècles à débattre de ce qu’il a voulu dire, et que c’est là le meilleur moyen de s’assurer l’immortalité. »

L’ouvrage, qui compte plus de 265 000 mots (en anglais), raconte une journée dans la vie du protagoniste Leopold Bloom et des autres personnages qui gravitent autour de lui. Le livre s’inspire de la relation de l’auteur avec son épouse, Nora.

L’importance joycéenne des anniversaires

Ardent admirateur de Joyce, Andre Furlani, professeur d’anglais à la Faculté des arts et des sciences et membre de l’École des études irlandaises, compte parmi les personnes invitées à la table ronde organisée par l’École.

« Aucun écrivain n’accordait autant d’importance aux anniversaires que James Joyce, qui s’est démené pour faire en sorte qu’Ulysse paraisse le jour de son 40e anniversaire », révèle Andre Furlani.

« L’action du roman se déroule le 16 juin 1904, probablement la date du premier rendez-vous de Joyce avec Nora Barnacle, avec qui il s’enfuit par la suite sur le continent pour se marier », fait-il remarquer.

« Dans le roman et dans ses autres œuvres, les anniversaires abondent, qu’ils soient personnels, familiaux, culturels, politiques ou religieux. Les naissances et les anniversaires contribuent à établir la structure récursive d’Ulysse, où la vie est appréhendée non pas comme une ligne droite, mais plutôt comme un ensemble de cycles, de spirales et de boucles. »

Une visite pédestre qui donne la chair de poule

La table ronde fait partie des événements qui seront présentés dans le cadre du festival Bloomsday Montréal, qui célèbre cette année le centenaire du roman et a pour thème les « échos du passé ». La musique et la langue seront à l’honneur, et on prévoit même une visite guidée des lieux hantés de la ville!

Donovan King (B. Bx-arts 1999), ancien étudiant de Concordia et fondateur de Montréal hanté, animera une visite pédestre thématique dans le Vieux-Montréal dans le cadre des festivités.

« Le Vieux-Montréal est le quartier le plus hanté de la ville », explique Donovan King. « Les nombreux épisodes étranges dont il a été le théâtre se répercutent tels des échos à travers le temps et composent une riche histoire mettant en scène les fantômes du passé; j’ai conçu la visite guidée à partir de cette idée. »

Il ajoute être toujours heureux d’aider les gens à en savoir plus au sujet de Bloomsday. « Avec le 100e anniversaire du roman et les activités en personne qui font leur retour, c’est le moment idéal pour célébrer! »



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