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L’étudiante de Concordia Maxine Iannuccilli est finaliste au concours « J’ai une histoire à raconter » du CRSH

La doctorante en psychologie tentera de se hisser parmi les cinq première places à ce concours national en sciences humaines, en mai prochain
8 avril 2022
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« Le concours du CRSH est une occasion de faire connaître mes travaux à un public plus large », fait valoir Maxine Iannuccilli.
« Le concours du CRSH est une occasion de faire connaître mes travaux à un public plus large », fait valoir Maxine Iannuccilli.

Comment les universitaires peuvent-ils rendre les résultats de leurs travaux plus accessibles au grand public?

Pour Maxine Iannuccilli (B.A. 2018), doctorante au Département de psychologie de l’Université Concordia, la réponse se trouve dans le récit.

« Imaginez… Vous êtes à un souper, et un des convives vous demande : “Sur quoi portent vos recherches exactement?” Or, tout ce qui vous vient à l’esprit est ce jargon que seuls les universitaires connaissent. Vous êtes coincé! », explique l’étudiante.

Mme Iannuccilli figure parmi les 25 finalistes au concours annuel « J’ai une histoire à raconter » du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, où les concurrentes et concurrents sont appelés à résumer leurs recherches en un maximum de trois minutes ou de 300 mots. Les 25 finalistes reçoivent 3 000 $ chacun et ont la possibilité de présenter leur histoire à un jury distingué dans le but d’avoir une chance de faire partie des cinq grands gagnants et de remporter 1 000 $ supplémentaires.

Le concours du CRSH est une occasion de faire connaître mes travaux à un public plus large », fait-elle valoir.

L’équilibre parfait entre rigueur universitaire, justice sociale et science accessible

Étudiante à Concordia depuis le premier cycle, Maxine Iannuccilli s’intéresse aux origines des stéréotypes de genre chez les enfants.

« Par mes recherches, je tente de comprendre comment les enfants acquièrent certaines croyances stéréotypées à l’égard des sexes et comment ces idées reçues influencent leur comportement, leurs goûts, leurs attitudes, leur motivation, et cætera », explique-t-elle.

« Découvrir l’origine de ces croyances et la manière dont elles se développent est au cœur de ma démarche en général et de mon projet de recherche financé par le CRSH. »

À ce jour, ces travaux lui ont valu une bourse de trois ans du CRSH totalisant 105 000 $. La chercheuse mène la majeure partie de ses travaux au Laboratoire de recherche sur le développement sociocognitif de Concordia.

« Je suis incroyablement fière d’elle! Cela dit, son succès n’a rien de surprenant », souligne la directrice du laboratoire, Kristen Dunfield. Professeure agrégée de psychologie à la Faculté des arts et des sciences de Concordia, Mme Dunfield est aussi la directrice de thèse de Maxine Iannuccilli.

« Maxine est une étudiante exceptionnelle qui attache autant d’importance à la rigueur universitaire, à la justice sociale et à l’accessibilité des résultats scientifiques. C’est un véritable plaisir de travailler avec elle », commente-t-elle.

« Son enthousiasme et sa curiosité se manifestent autant dans nos interactions quotidiennes que dans le cadre d’exposés structurés, comme ce concours. La voir s’épanouir comme scientifique et universitaire est une des expériences les plus gratifiantes que j’aie vécues à Concordia. »

Pour Maxine Iannuccilli, qui espère terminer son doctorat l’été prochain, l’avenir regorge de possibilités.

« Je pourrais faire des études postdoctorales et ainsi poursuivre mon parcours universitaire. Mais je suis aussi tentée par l’idée d’appliquer les résultats de mes travaux dans l’élaboration de politiques ou la fonction publique. »

Les cinq grands gagnants seront annoncés le 16 mai prochain lors d’un événement virtuel présenté dans le cadre du Congrès 2022 de la Fédération des sciences humaines.


Apprenez-en davantage au sujet du
Laboratoire de recherche sur le développement sociocognitif de l’Université Concordia.

 

 



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