Skip to main content

Deux membres de Concordia finalistes du concours canadien de photos La preuve par l’image

Participez au vote pour décerner le Prix du public 2019 d’ici le 15 septembre!
21 août 2019
|
A winter night in Quebec (« une nuit d’hiver au Québec ») par Hani Jazaerli.
A winter night in Quebec (« une nuit d’hiver au Québec ») par Hani Jazaerli.

Chercheurs en génie à l’Université Concordia, Hani Jazaerli (M. Sc. A. 2019) et Giuseppe Di Labbio comptent par les vingt finalistes 2019 du concours national d’images de recherche scientifique La preuve par l’image.

Organisé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSN), le concours présente des images issues de la recherche scientifique au Canada. Il vise à stimuler de façon créative l’intérêt du public pour les sciences.

Hani Jazaerli a récemment obtenu une maîtrise en génie mécanique de Concordia, sous la supervision des professeurs Ali DolatabadiChristian Moreau et Martin Pugh. Giuseppe Di Labbio est doctorant en génie mécanique au Laboratoire de dynamique des fluides cardiovasculaires de l’Université.

Les votes pour le prix du public 2019 sont maintenant ouverts à la communauté universitaire et au grand public. Pour les deux chercheurs de Concordia, c’est l’occasion parfaite de mieux faire connaître leurs travaux.

Giuseppe Di Labbio et Hani Jazaerli. Giuseppe Di Labbio et Hani Jazaerli.

Cette image illustre le cœur de mes travaux.

Pouvez-vous expliquer l’image (haut de la page) que vous avez soumise au concours?

Hani Jazaerli : A winter night in Quebec a été réalisée aux Laboratoires de projection à chaud et d’écoulement polyphasique de Concordia, au moyen de la technique de « microscopie confocale au laser ». Celle-ci permet d’empêcher l’amoncellement de glace sur les surfaces aérodynamiques des aéronefs.

Mes superviseurs m’ont encouragé à participer au concours en raison du caractère unique de l’image créée qui combine huile, céramique et métal.

En quoi votre image reflète-t-elle la recherche que vous menez à Concordia?

HJ : Cette image illustre le cœur de mes travaux. On y voit l’huile pénétrer les micropores et nager entre les colonnes. L’objectif principal de cette recherche est de maintenir le plus longtemps possible l’huile sur la surface du métal après l’avoir soumise à des conditions rigoureuses, comme le givrage et le déglaçage sous ventilation à grande vitesse.

Comment vous sentez-vous en tant que finaliste au concours La preuve par l’image?

HJ : Je sais que je rivalise avec d’excellents étudiants et chercheurs de différents domaines, mais j’ai confiance en mon travail et j’espère arriver à attirer l’attention et les votes du public.

Quels sont vos projets pour l’avenir?

HJ : Je travaille actuellement pour Aviya Aerospace Systems, où je suis ingénieur d’essai pour les systèmes de commande avionique. Je peux donc dire que je suis en bonne voie de réaliser mes rêves.

Laminar healthy vortices and leaking heart valves (« tourbillons laminaires en santé et fuites valvuvaires ») par Giuseppe Di Labbio. Laminar healthy vortices and leaking heart valves (« tourbillons laminaires en santé et fuites valvuvaires ») par Giuseppe Di Labbio.

J’espère que mon image encouragera les gens à aller vers les sciences et le génie.

Pouvez-vous expliquer l’image (ci-dessus) que vous avez soumise au concours?

Giuseppe Di Labbio : Intitulée Laminar healthy vortices and leaking heart valves, mon image montre à quoi ressemble le flux sanguin dans un cœur en santé, et le changement qu’on peut observer quand il y a des fuites valvuvaires.

L’image représente en particulier la maladie appelée régurgitation aortique, qui touche le ventricule gauche – c’est-à-dire la centrale du cœur.

En quoi votre image reflète-t-elle la recherche que vous menez à Concordia?

GDL : Cette image est directement liée au sujet de ma thèse doctorale. J’explore la physique qui sous-tend le flux sanguin découlant de la régurgitation aortique – et plus précisément comment utiliser les résultats pour détecter la maladie dès ses premiers stades. L’image montre ce qu’on appelle le champ de l’exposant de Lyapunov à temps fini, qui permet de visualiser de façon vraiment remarquable et tangible un flux.

Comment vous sentez-vous en tant que finaliste au concours La preuve par l’image?

GDL : C’est avant tout un plaisir de pouvoir faire connaître mes travaux de la sorte. Le résultat du concours est secondaire, car j’espère surtout que mon image encouragera les gens à aller vers les sciences et le génie.

Quels sont vos projets pour l’avenir?

GDL : À terme, j’espère devenir professeur. J’adore enseigner et faire des recherches. Je vais obtenir mon doctorat en génie mécanique début septembre, puis j’entamerai des études postdoctorales à Polytechnique Montréal.


Découvrez les images d’Hani Jazaerlie et de Giuseppe Di Labbio au
concours La preuve par l’image et votez pour votre coup de cœur dans le cadre du Prix du public 2019 avant le 15 septembre.

 



Sujets tendance

Retour en haut de page

© Université Concordia