Colleen Leonard animera en outre un atelier d’initiation aux cyanotypes botaniques le 7 avril prochain, de midi à 15 h, où les participants pourront créer leur propre œuvre et l’emporter à la maison.
« La beauté du cyanotype réside dans sa simplicité », précise l’artiste.
Les produits chimiques utilisés sont non toxiques et peuvent être éliminés en toute sécurité par dilution dans les sources d’eau naturelle. Par ailleurs, les matériaux employés sont économiques. Qui plus est, on risque peu de manquer son coup en produisant ce type d’image photographique, ce qui rend la technique du cyanotype idéale pour les débutants.
Pour le CCGV, la facilité du processus artistique adopté est en partie ce qui rend le projet de Colleen Leonard si attirant. En effet, dans son mandat, le centre s’est engagé à rendre l’art accessible aux artistes amateurs et au grand public.
« Cette manière qu’elle a d’appréhender l’art, sur le plan de la technique et des thèmes… c’est une chose à laquelle beaucoup de gens peuvent s’identifier », fait remarquer Hanieh Ziaei, directrice par intérim du CCGV.
Une occasion pour les étudiants de faire connaître leur travail au grand public
La bourse annuelle Concordia-CCGV vise à reconnaître la qualité des activités artistiques et le potentiel à titre d’enseignant des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs du Département d’éducation artistique, ainsi qu’à souligner l’engagement commun qu’entretiennent le département et le CCGV envers la communauté.
« C’est une occasion pour les étudiants de faire connaître leur travail au grand public », souligne Kathleen Vaughan.
La professeure Vaughan ajoute que l’exposition – par son titre – fait écho à l’arrivée du printemps. En effet, Période de floraison souligne le renouveau de la nature, ainsi que l’importance de la justice environnementale et de la vie végétale dans la ville. Elle est d’avis que cet alignement des forces a aidé l’artiste à décrocher la bourse.
Au-delà de la vocation éducative du CCGV, Hanieh Ziaei mentionne que l’établissement souhaite miser davantage sur l’espace d’exposition dont il dispose en le mettant à la disposition d’artistes émergents.
« Parfois, les jeunes artistes à la recherche d’un espace se font dire par les galeristes qu’ils peuvent exposer leurs œuvres durant une semaine ou 10 jours. Ce n’est pas assez, compte tenu de toute l’énergie et du temps qu’ils investissent dans leur travail. Ces artistes méritent que leurs œuvres soient exposées plus longtemps, durant trois à cinq semaines, au minimum. »