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Profil de diplômé(e)

Karine Balé

Baccalauréat ès arts 23
Majeure en sciences économiques (Coop)

Paria Asadi
Apprentissage expérientiel
Coop

« À Concordia, l’ambiance est très avant-gardiste, et les étudiantes et étudiants sont des travailleurs acharnés, presque des révolutionnaires. »

Karine Balé crée des liens d’un bout à l’autre du campus, délimitant de nouveaux espaces où ses passions peuvent cohabiter avec son programme.

Que pensez-vous, jusqu’à maintenant, du programme de sciences économiques?

C’est formidable, surtout grâce à toutes les personnes que j’ai rencontrées. Je me suis fait de grands amis tout au long de mes études. L’économie est un domaine tellement vaste que je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire comme carrière. Mais comme je participais au programme coop, j’ai eu l’occasion de découvrir qu’après l’obtention de mon diplôme, je voudrais travailler en finance. J’aime aussi le développement durable, donc l’idéal pour moi serait de parvenir à fusionner finance et développement durable, en travaillant à la réaffectation de fonds vers des projets durables.

Comment combinez-vous votre majeure en sciences économiques et votre passion pour le développement durable?

En classe, les sciences économiques sont surtout une affaire de mathématiques appliquées, mais j’ai suivi un cours d’économie de l’environnement. Nous nous sommes concentrés sur les marchés du carbone et d’autres choses de ce genre – des mathématiques, pour l’essentiel. En général, nous ne parlons pas de développement durable; et j’ai donc dû me démener pour trouver des moyens d’appliquer ce concept à mon domaine d’expertise.

À quels types de projets durables avez-vous participé à Concordia?

J’ai fait partie de la première cohorte d’ambassadeurs du développement durable, et nous devions trouver une solution à un problème de développement durable sur le campus. J’en suis venu à cartographier l’Écosystème de la durabilité de Concordia. Il semblait y avoir tellement de ressources à la disposition des étudiantes et étudiants en matière de développement durable, mais ces dernières n’étaient pas faciles à trouver. Je voulais créer une carte d’une façon tout à la fois amusante et captivante, pour permettre aux gens de découvrir toutes les initiatives de développement durable que nous avons à Concordia. J’ai fini par obtenir un crédit de cours pour ce projet, ce qui m’a fait très plaisir.

Quelles sont vos autres activités à Concordia?

Mon premier grand projet, lorsque je suis arrivée ici, a été le projet Note des bois. L’Union des étudiants et étudiantes de Concordia s’est associée à une association appelée l’Unité de travail pour l’implantation du logement étudiant (UTILE) pour faciliter l’accès à des logements étudiants abordables. J’ai travaillé sur ce projet pendant plus de trois ans, en tant que membre du conseil d’administration. En gros, nous sommes parvenus à construire un bâtiment de quatre étages destiné à accueillir plus de 140 étudiants de la communauté de Concordia. C’est très excitant, parce que c’était le premier projet de ce genre, mais aussi parce que j’y réside aujourd’hui moi-même.

À la Note des bois, nous organisons des activités communes, comme des fêtes de Noël ou d’anniversaire. C’est vraiment génial pour les nouveaux arrivants, parce qu’ils disposent ainsi d’une communauté de personnes sur lesquelles ils peuvent compter, ce qui s’avère particulièrement utile aux étudiants étrangers. Nous avons un réfrigérateur commun où les gens peuvent s’approvisionner mutuellement en nourriture et faire des dons à d’autres personnes.

Comment s’est déroulée la transition vers Montréal en tant qu’étudiante étrangère?

C’était une grande transition. Je dirais que les deux premières années ont été les plus difficiles, car j’ai étudié toute ma vie en français. Le fonctionnement de l’université n’est pas du tout le même que celui du système français. Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter, mais le fait de m’impliquer m’a vraiment aidé. En me plongeant dans la culture canadienne et la vie universitaire, je me suis retrouvée dans des situations où j’ai dû m’adapter et apprendre.

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