Gabriel Dubé
Baccalauréat en génie 2025
Option : génie électrique (Coop)
« Au Club spatial de Concordia, j’acquiers une expérience pratique qui me permet d’appliquer les notions apprises en classe. »
Avant d’obtenir son diplôme en génie électrique, Gabriel Dubé a travaillé dans l’industrie spatiale et envoyé plusieurs satellites dans l’atmosphère. Comment? Grâce à l’expérience pratique qu’il a acquise dans le cadre du programme coop et au Club spatial de Concordia.
Comment votre parcours coop a-t-il commencé?
J’ai fait mon premier stage coop chez Bombardier. J’ai toujours aimé les avions, mais pendant mon stage, je me suis rendu compte que l’aviation n’était peut-être pas le secteur dans lequel je voulais faire carrière. Je travaillais en même temps pour le Club spatial de Concordia, ce qui m’a conduit à mon deuxième stage à l’Agence spatiale canadienne. Là, j’ai participé à des programmes spatiaux plus modestes jusqu’à ce que je pose ma candidature à MDA Space, la plus grande entreprise spatiale du Canada. J’y travaille actuellement et je prévois de continuer à temps plein après l’obtention de mon diplôme.
Faire partie du Club spatial de Concordia, c’est comment?
J’ai beaucoup appris en tant que chef d’équipe au Club spatial de Concordia. J’étais responsable de l’électronique pour le lancement de petits satellites. Nous avons construit un satellite dans le pavillon Hall et l’avons envoyé dans l’espace à bord d’une fusée utilisée par SpaceX, ce qui est vraiment cool. Nous sommes allés en Floride pour assister au lancement. Pendant six mois, il a tourné autour de la Terre. L’Agence spatiale canadienne nous a donné 350 000 $ pour construire un nouveau satellite, sur lequel nous travaillons depuis deux ans.
Au Club spatial de Concordia, j’acquiers une expérience pratique qui me permet d’appliquer les notions apprises en classe. J’ai pu être embauché à l’Agence spatiale canadienne grâce à ces compétences. Cela a joué en ma faveur, car les employeurs sont à la recherche de personnes ayant une expérience pratique.

Comment c’était de travailler à l’Agence spatiale canadienne?
C’était génial, parce que tout le monde était aussi passionné par l’espace que moi. Les employés ayant plus d’expérience étaient manifestement heureux de faire participer les plus jeunes aux projets, souhaitant former et inspirer la prochaine génération, ce qui a créé un environnement de travail très agréable. J’ai collaboré à un projet éducatif dans le cadre duquel nous avons donné à des élèves du secondaire la possibilité d’envoyer des ballons dans le ciel. Ils ont proposé des expériences et des projets pour les ballons, comme des panneaux solaires déployables ou des projets de biologie avec de nouvelles souches de levure. C’était super cool de voir ce qu’ils ont inventé, et j’ai également pu participer à certains projets d’électronique et d’électrotechnique.
Pour un autre projet, on m’a demandé de créer un logiciel de vol, que j’ai dû apprendre à partir de zéro. Un mois après la fin de mon stage, j’ai été invité à un appel vidéo avec mes anciens collègues, durant lequel je les ai vus envoyer un ballon dans l’espace et le suivre à l’aide de mon logiciel. Je n’étais même pas sûr à 100 % que le logiciel fonctionnerait, mais c’était vraiment génial de voir que quelque chose que j’avais créé était utilisé dans le but prévu.
Pourquoi l’espace?
J’aime l’industrie spatiale parce que c’est un grand défi de prendre en compte tous les aspects allant des changements de température à la sécurité en passant par le vide de l’espace. On ne peut pas simplement décider qu’un produit est fini, car si quelque chose ne va pas une fois qu’il a atteint l’espace, on ne peut pas monter pour le réparer. Il faut au contraire réfléchir à tous les scénarios possibles et trouver des solutions pour prévenir les problèmes.

Avez-vous un conseil à donner aux étudiants et étudiantes en génie qui viennent d’arriver à Concordia?
J’ai remarqué que les étudiants qui se mettent au défi d’essayer de nouvelles choses finissent par mieux réussir. Vous devez mettre en pratique ce que vous apprenez en classe en vous joignant à des groupes étudiants ou au programme coop. Vous pouvez adhérer à une foule de clubs différents à Concordia; il y en a vraiment pour tous les goûts. Et si ça ne clique pas, ce n’est pas grave. Mon premier stage n’était pas dans l’industrie que je voulais, mais cela m’a permis de me rendre compte de ce que je ne voulais pas faire, justement.
Outre les connaissances techniques et l’expérience professionnelle que j’ai acquises, toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé au Club spatial de Concordia sont aujourd’hui des amis proches. Nous avons formé un grand réseau et sommes toujours en contact, alors ne sous-estimez pas la dimension sociale.
Trouvez votre communauté à Concordia parmi plus de 200 groupes étudiants – il y a de tout pour tout le monde!