Skip to main content
Profil de diplômé(e)

Alix Chartier-Lazartigues

Baccalauréat ès beaux-arts 23
Majeure en design

Alix Chartier-Lazartigues travaille avec des biomatériaux dans le but d’élargir notre compréhension de la conception innovante et durable.

« Ce ne sont pas les occasions qui manquent à Concordia. À la Faculté des beaux-arts, l’Université dispose d’incroyables ateliers de menuiserie et de métallurgie, d’imprimantes 3D et de techniciens qualifiés qui sont là pour nous aider. Il suffit de demander, et d’avoir conscience des différentes possibilités offertes. »

Qu’est-ce qui vous plaît dans le programme de design?

Le programme de design ne ressemble en rien à ce que j’avais imaginé au début de mon parcours. Il est très vaste, et c’est ainsi que j’ai découvert, petit à petit, ce que j’aimais et ce que je n’aimais pas dans le monde du design. Grâce à certains des professeurs qui m’ont amené à voir les choses sous un nouvel angle et m’ont donné les outils nécessaires pour me développer en tant que designer critique, j’ai pu explorer et affiner non seulement ma créativité, mais aussi ma place en tant que designer dans notre société. L’aspect plus intellectuel du programme m’a permis d’en apprendre davantage sur l’histoire de l’art et du design et de développer un esprit critique et analytique.

Quel projet allez-vous développer grâce à l’Institut Milieux?

À l'Institut Milieux, sous la supervision de la professeure Miranda Smitheram du pôle de recherche sur les textiles et la matérialité, j’ai commencé une étude indépendante sur le mycélium. À titre de première phase de ce projet, j’ai créé un éditorial qui combine la macrophotographie d’un mycélium en croissance avec des réflexions sur la temporalité et la façon dont elle est liée au médium créatif qu’est le design.

Sous la supervision de la professeure Alice Jarry, je poursuis actuellement cette recherche dans sa deuxième phase. Avec l’aide de l'Atelier de fabrication numérique de Concordia, j’élabore un protocole pour travailler avec le mycélium afin d’élaborer un nouveau biomatériau qui se matérialise à l’aide d’une imprimante 3D. La pâte imprimée se compose de déchets urbains tels que des boîtes à œufs en carton, du marc de café et de la sciure de bois, combinés au mycélium.

Qu’est-ce qui a inspiré vos recherches? 

Mes recherches s’inspirent de la beauté du vivant et du désir de créer quelque chose de nouveau avec les déchets. Je m’intéresse à la croissance de nos futures villes grâce à une architecture et à un design mettant à profit nos ressources locales. J’espère que mes recherches permettront aux futurs étudiants et étudiantes d’avoir plus facilement accès à la matière vivante et de travailler avec elle, et qu’elles amélioreront le lien entre la faculté de design, les ateliers et le curriculum.

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter au sujet de vos études à Concordia?

Qu’il s’agisse de l’année que j’ai passée en France dans le cadre d’un échange étudiant, de ma participation à l’Alliance des étudiants et étudiantes en art du design (DASA) de Concordia ou des différentes activités auxquelles j’ai participé, je suis très satisfaite de mon parcours à Concordia. Je ne saurais trop insister sur la chance incroyable que nous avons d’étudier dans un établissement qui nous encourage à tirer parti du plus grand nombre d’occasions possible. Concordia est un lieu qui – en plus d’avoir contribué à former mon esprit critique et créatif – m’a permis d’en arriver là où je suis aujourd’hui en tant que designer.

Retour en haut de page

© Université Concordia