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Regards croisés sur le français et son enseignement/apprentissage

Université Concordia et Université Sorbonne Nouvelle


Date et heure
Vendredi, 25 mars 2022
8 h 55 à 13 h

Inscription close

Présentateur(s)

Fabien Olivry, Denis Liakin, Davy Bigot, Emmanuelle Guerin, Corinne Weber, Christophe Beaulieu, Diane Querrien, Marina Krylyschin

Tarif

L'événement est gratuit

Organisation

Comité organisateur : Marina Krylyschin (Sorbonne Nouvelle), Fabien Olivry et Denis Liakin

Personne-resource

Denis Liakin, Fabien Olivry

En ligne

Variation(s) en/du français, quelles questions pour quelles réponses en didactique du FLE et du FLM ?

Cette journée d’étude constitue le premier rendez-vous commun de recherche entre le Département d’études françaises de l’Université Concordia à Montréal et le laboratoire Diltec EA2288, Université Sorbonne-Nouvelle, à Paris.

Les deux universités présentent une expertise s’agissant de l’enseignement du français langue étrangère et du français langue seconde, et participent au projet de certification en français écri+. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu un premier échange sur les contextes sociolinguistiques et culturels de réception du projet.

Nous souhaiterions, pour cette première journée, amorcer plus largement une réflexion au long cours sur la variation en/du français (linguistique et/ou culturelle) et sur les façons dont cette variation est (pourrait être) prise en compte sur le plan didactique (dans le cadre de son enseignement/apprentissage, celui de la classe de langue, dans les manuels de FLE-S et autres supports de cours).

Se joindre à l'événement sur Zoom: https://concordia-ca.zoom.us/s/81912935955

Voir le descriptif complet et le programme

Cette journée d’étude constitue le premier rendez-vous commun de recherche entre le Département d’études françaises de l’Université Concordia à Montréal et le laboratoire Diltec EA2288, Université Sorbonne Nouvelle, à Paris.

Les deux universités présentent une expertise s’agissant de l’enseignement du français langue étrangère et du français langue seconde, et participent au projet de certification en français écri+. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu un premier échange sur les contextes sociolinguistiques et culturels de réception du projet.

Nous souhaiterions, pour cette première journée, amorcer plus largement une réflexion au long cours sur la variation en/du français (linguistique et/ou culturelle) et sur les façons dont cette variation est (pourrait être) prise en compte sur le plan didactique (dans le cadre de son enseignement/apprentissage, celui de la classe de langue, dans les manuels de FLE-S et autres supports de cours).

Traiter la question de la variation linguistique et culturelle en lien avec son enseignement suppose, avant toute considération d’ordre pédagogique, de disposer d’une description (socio) linguistique de cette variation. Les travaux de description linguistique du français oral se multiplient tandis que la sociolinguistique apporte elle aussi des éléments de connaissance sur le(s) français parlé(s) ici et ailleurs ; à cette tâche complexe s’ajoute la question fondamentale du français que nous voulons enseigner, celle des compétences langagières à enseigner à l’écrit et à l’oral, celle encore des outils d’enseignement susceptibles de rendre compte de cette variation.

Certains manuels étrangers de français présentent parfois quelques-unes des structures syntaxiques relevant de la variation, le plus souvent en lien avec des registres de langue, (par exemple l’inversion sujet-verbe en français pour le registre soutenu ou l’usage du pronom « ça » présenté comme l’équivalent oral de « cela »). Une approche contrastive portant sur la variation « interne » au « français standard » pourrait également constituer un élément de réponse sur le plan didactique. D’autres thématiques peuvent aussi être soulevées, comme le manque actuel de grammaires pédagogiques susceptibles de relayer, à des fins d’enseignement, les descriptions linguistiques du français contemporain ou du français oral ; comme celle de la posture des enseignants face à la variation (leurs représentations de la norme linguistique concernant les différents domaines lexical, syntaxique, orthographique de la langue française), ou celle encore de la progression de son enseignement (par exemple, comment articuler sur le plan didactique la dimension communicative, les situations d’échanges – et les nombreuses variations langagières qu’elles génèrent – à la dimension linguistique des étapes d’acquisition de la langue ?) etc.

Ce sont là quelques-unes des questions auxquelles nous pourrons réfléchir lors de cette première journée d'étude conjointe.

En salle LB-619 et en simultané sur Zoom

N.B. : EDT (UTC -4) = heure de Montréal; CET (UTC +1) = heure de Paris

08 h 55 à 09 h 00 
EDT, UTC -4

13 h 55 à 14 h 00 
CET, UTC +1
Discours d'ouverture
09 h 00 à  09 h 30
EDT, UTC -4

14 h 00 à 14 h 30
CET, UTC +1

Fabien Olivry et Denis Liakin, Université Concordia 

Méthodes localisées : état des lieux, enjeux et perspectives.

Cette présentation, fondamentalement pratique, se veut une introduction aux problématiques posées par la variation lors de la création de matériel pédagogique.

À travers des exemples concrets, elle montrera les différents aspects où la variation doit être prise en compte afin de refléter la culture cible et d’offrir du matériel pertinent dans l’environnement socio-culturel où est pratiquée la variété de langue.

9 h 30 à 10 h 30
EDT, UTC -4 

14 h 30 à 15 h 30
CET, UTC +1

Davy Bigot, Université Concordia 

Norme locale ou norme internationale ? Le cas des interrogatives totales en français québécois.

Dans le cadre de cette communication, nous nous proposons de dresser un portrait de la norme grammaticale du français parlé au Québec. Dans un premier temps, nous reviendrons sur le débat entourant la question de la norme linguistique au Québec. Puis, nous fournirons une description de cette norme du point de vue grammatical. Nous poursuivrons en examinant le cas des interrogatives totales dans un corpus de français québécois semi-formel. Enfin, nous terminerons par une réflexion sur l’importance d’enseigner la variation linguistique en classe de FLS.

10 h 30 à 11 h 00
EDT, UTC -4

15 h 30 à 16 h 00
CET, UTC +1 

Emmanuelle Guerin, Diltec EA2288 Sorbonne Nouvelle Paris

Questionner l’évidence de la « langue maternelle » à l’école en France

Cette contribution se donne pour objet d’interroger la façon dont l’enseignement de la langue dite maternelle en France contribue à instaurer et à entretenir les représentations des locuteurs quant à la langue. Il s’agit de pointer l’évidence d’un « bon usage » à partir de laquelle s’organisent les enseignements et comment elle entraine un discours et des pratiques scolaires qui tiennent à l’écart l’expertise des élèves, pourtant locuteurs experts du français.


11 h 00 à 11 h 15
EDT, UTC -4

16 h 00 à 16 h 15
CET, UTC +1 
Pause
11 h 15 à 11 h 45
EDT, UTC -4

16 h 15 à 16 h 45
CET, UTC +1

Corinne Weber, Diltec EA2288 Sorbonne Nouvelle Paris 

Bon usage, français de référence, pratiques normatives.., ou comment ne pas étreindre la langue ? Eléments de réflexion pour la formation des enseignants

« L’art de bien parler et écrire » déjà préconisé au le 17ème siècle par les grammairiens, était une manière de réduire en règles les conduites langagières du français, pour faire circuler une représentation normée d’un standard unique du français parlé et le mythe du bon usage. En questionnant les usages contemporains, et en s’appuyant sur les avancées scientifiques (en linguistique et didactique) on mettra en évidence dans cette intervention, quelques paradoxes présents en classe de langue : l’usage est constitué de discours composites, tantôt pédagogiquement formatés, tantôt ponctués d’imprévus dans la parole échangée (enseignant/apprenant). À partir de ces constats, je montrerai comment la formation des futurs enseignants, peut tendre vers une vision et une gestion plurielle des formes parlées et des normes. Quelques extraits d’usage de corpus de français parlé illustreront mon propos.

11 h 45 à 12 h 15
EDT, UTC -4

16 h 45 à 17 h 15
CET, UTC +1

Christophe Beaulieu et Diane Querrien, Université Concordia 

Enseigner la variation en classe : perceptions et croyances d’enseignant·es de français langue étrangère ou seconde

Quelle(s) variante(s) enseigner en français langue étrangère ou seconde (FLE/S) ? Si la question se pose souvent chez les enseignants, peu d’études ont porté sur leur conceptualisation de la variation et sur les choix didactiques qu’elle entraîne. Après avoir fait état de la littérature pertinente, notamment au Canada et – plus particulièrement – au Québec, nous introduirons dans cette présentation un modèle de recherche visant à étudier les croyances et les représentations d’enseignants sur la variation linguistique et sur les diverses dimensions de sa mise œuvre en didactique du FLE/S.

12 h 15 à 12 h 45
EDT, UTC -4

17 h 15 à 17 h 45
CET, UTC +1

Marina Krylyschin, Diltec EA2288 Sorbonne Nouvelle Paris

« Plurinormalité », « aléanormativité », « variations linguistiques » en FLM : descriptions existantes et positionnements didactiques

Traiter de la variation en langue avec en perspective la question de son enseignement (en termes de pertinence ou de faisabilité), interroge en filigrane l’existence de descriptions ou de modèles linguistiques la concernant. Dans cette communication, nous souhaitons exposer, dans une perspective historique, quelques-uns des travaux ayant pensé, décrit la variation linguistique dans une perspective didactique.  


12 h 45 à 13 h 00
EDT, UTC -4

17 h 45 à 18 h 00
CET, UTC +1
Conclusion
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