Skip to main content

Intervention des témoins

Intervenez! Dénoncez la violence à caractère sexuel.

En quoi consiste l’intervention des témoins?

Lorsqu’une personne témoin d’une situation donnée exprime son opinion sur le langage ou le comportement inapproprié, blessant, abusif ou dangereux d’autrui, il y a intervention d’un tiers.

Quand elles sont en mesure de constater qu’une situation risque de dégénérer et d’intervenir dans celle-ci, les personnes témoins peuvent prévenir les actes de violence à caractère sexuel. Permettant de remettre en cause le comportement d’autrui, cette approche vise à créer des communautés plus sûres et à empêcher la violence à caractère sexuel.

Quand une personne témoin doit-elle intervenir?

Tout d’abord, il s’agit de déceler à quel moment une situation pourrait générer de la violence à caractère sexuel – par exemple, un échange qui semble anodin à première vue, mais qui risque de s’envenimer.

Voyons comment divers comportements s’inscrivent dans un continuum. Si certains sont sains, sécuritaires et empreints de respect mutuel, d’autres se révèlent au contraire violents et abusifs sur le plan sexuel. Pour les personnes témoins, ce continuum est ponctué de nombreuses possibilités d’intervention, et ce, avant même qu’un acte de violence à caractère sexuel ne soit perpétré.

Nous encourageons les personnes témoins d’un comportement importun à intervenir avant que ne se produise une agression sexuelle. Ainsi, il y a lieu de vous interposer quand un individu :

  • se conduit d’une manière qui vous paraît inappropriée, contraignante ou harcelante;
  • fait des blagues ou des commentaires offensants;
  • se montre possessif, extrêmement jaloux ou agressif; ou
  • dit ou fait des choses qui vous mettent mal à l’aise.

Enfin, une intervention s’avère nécessaire si la situation comporte un danger ou s’intensifie, ou encore si rien ne donne à penser que le comportement observé cessera par la simple volonté de la personne responsable. 

Stratégies d’intervention sécuritaires

Il est plus probable qu’une personne témoin passe à l’action si elle sait intervenir de manière sécuritaire et assurée. Dans la mesure du possible, prenez soin de vérifier auprès de la personne susceptible de subir un acte de violence sexuelle si une éventuelle intervention de votre part lui conviendrait. Assurez-vous également qu’en vous interposant, vous ne la mettrez pas davantage en danger. Vous trouverez ci-après quelques stratégies d’intervention [1]:

Faites diversion : Détournez ou redirigez l’attention de l’une ou l’autre des parties en présence afin de permettre à la victime potentielle de s’extraire d’une situation épineuse. Si le contexte s’y prête, recourez à l’humour ou trouvez une excuse pour distraire l’attention de la personne agresseuse. Ainsi, la cible du comportement de cette dernière aura la possibilité de se sortir du pétrin. La tactique de la diversion fonctionne bien dans les cas de harcèlement survenant dans la rue. Par exemple, le témoin peut demander l’heure ou son chemin à la personne agresseuse.

Interposez-vous carrément : Affrontez directement la personne qui se comporte de façon préjudiciable afin qu’elle cesse de son plein gré d’agir ainsi ou, sinon, que sa victime puisse se tirer de ce mauvais pas. Par exemple, impliquez-vous physiquement pour séparer les parties en présence et exprimez votre opposition avec assurance. Une intervention directe peut aussi prendre la forme d’une question posée à la cible d’un comportement inopportun – « Est-ce que ça va? » ou « Avez-vous (as-tu) besoin d’aide? » – ou d’une expression de la désapprobation ou de l’inconfort que suscitent chez vous des blagues ou paroles déplacées.

Obtenez de l’aide : Demandez à autrui de s’impliquer et de vous aider à régler la situation. Par exemple, faites appel à des amis, à un supérieur hiérarchique, à un videur ou à un agent de police. 

Si vous décidez d’intervenir d’une manière ou d’une autre dans une situation de violence à caractère sexuel, assurez-vous de le faire en toute sécurité.

Vous voulez en savoir plus

Téléchargez notre feuillet explicatif ou communiquez avec nous pour organiser un atelier sur l’intervention de témoins.

Sources

L’information fournie ci-dessus s’inspire des sources suivantes :

  • National Sexual Violence Resource Centre, Engaging Bystanders in Sexual Violence Prevention, 2009.
  • Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes (COCVFF), Bystander Intervention Workshop Manual, 2014.
  • Initiative White Ribbon, http://www.whiteribbon.ca/francais.html.
  • Université de l’Arizona, The Step UP! Program: Strategies for Effective Helping, 2014.

[1] Sexual Harassment/Assault Advising, Resources and Education (SHARE), (2014), Bystander Intervention. https://share.princeton.edu/

Centre d’aide aux survivantes et survivants d’agression sexuelle

Nous sommes ouverts à tous les étudiants, employés et professeurs de Concordia.

Vous avez besoin de soutien ou vous avez des questions ?

Facilitateur :
Mark Underwood
mark.underwood@concordia.ca
514-848-2424 ext. 5720

Coordinatrice du projet :
Jenna Rose
jenna.rose@concordia.ca
514-848-2424 ext. 3461

Assistante de service :
Mandy McBain 
mandy.mcbain@concordia.ca
514-848-2424 ext. 5972

Conseillère :
Aleesha Simpson
aleesha.simpson@concordia.ca
514-848-2424 est 3017

Êtes-vous en danger immédiat ?

Sur le campus
Appelez la sécurité du campus :
514-848-3717 – option 1

Hors du campus
Appelez le 911 ou contactez la police
Trouvez votre poste de police local

Déposez vous

Campus Sir-George-Williams
LB 720
1400, boul. De Maisonneuve O.

Du lundi au vendredi :
10 h – 16 h

Retour en haut de page

© Université Concordia