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Le programme de journalisme de Concordia et CBC Montreal : promouvoir en tandem l’enseignement du reportage de solutions

Aux cycles supérieurs, les étudiantes et étudiants apprennent à produire et à présenter des reportages locaux dans une perspective d’autonomisation
25 mai 2023
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Un groupe de plusieurs personnes se tenant ensemble dans un intérieur et souriant au photographe. « Mon apprentissage du journalisme de solutions a contribué à redéfinir la façon dont je me perçois comme journaliste aujourd’hui », affirme Clément Lechat.

Chaque année, les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs de l’Université Concordia inscrits au cours JOUR 528 – axé sur le magazine numérique – collaborent avec CBC Montreal à la création de reportages multimédias.

Professeure adjointe au Département de journalisme, Amélie Daoust-Boisvert assigne à ses apprentis journalistes la tâche de rédiger des reportages dans une perspective de solutions – c’est-à-dire en adoptant une approche qui met en lumière des réponses et des initiatives propres à résoudre des problèmes sociétaux. Le thème retenu ce dernier trimestre : « trouver un espace sûr à Montréal ».

« Les étudiantes et étudiants ont manifesté un enthousiasme et une créativité hors du commun, et ce, dès le début », précise Amélie Daoust-Boisvert. « Je suis extrêmement fière de leurs reportages! Tous abordent des sujets puissants et importants. »

Elle explique que le thème lui a été inspiré par le travail des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs inscrits au cours JOUR 504 – axé sur le reportage (niveau intermédiaire), l’automne dernier. Ils ont réalisé des reportages sur des personnes marginalisées à la recherche de solutions à mettre en place dans leurs propres communautés.

« Les étudiants se sont permis d’interpréter le thème proposé de façon très large », précise la Pre Daoust-Boisvert. « Et c’est exactement ce que j’espérais. Leurs travaux sont importants, originaux et actuels. »

Les reportages qui ont été présentés ce trimestre-ci à la CBC portaient notamment sur un organisme sans but lucratif qui soutient les chefs cuisiniers noirs de la relève, une bibliothèque qui se consacre à la littérature ukrainienne, une initiative qui permet aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de socialiser grâce à la danse et un centre qui propose de nouvelles façons de cultiver le bien-être au sein des communautés noires.

Le pouvoir de changer le discours

Étudiant inscrit au programme de diplôme de 2e cycle en journalisme, Clément Lechat a trouvé le thème de cette année fort inspirant.

« Au lieu de dépeindre les communautés marginalisées comme une source de problèmes, ou leurs membres, comme des victimes d’une situation, nous montrons que ces personnes ont le pouvoir d’amorcer un changement positif dans leur vie », explique M. Lechat.

Lui et son équipe se sont intéressés à une bibliothèque qui se consacre à la littérature ukrainienne.

« Le journalisme de solutions a le pouvoir de changer le discours entourant les groupes marginalisés », ajoute Clément Lechat. « L’apprentissage de cette approche a contribué à redéfinir la façon dont je me perçois comme journaliste aujourd’hui. »

« Outre d’informer les gens, je veux aussi les aider »

Inscrite au programme de diplôme de 2e cycle en journalisme visuel, Osamede Iyare s’est consacrée au reportage sur les chefs cuisiniers noirs de la relève.

« C’est une histoire importante qui vaut la peine d’être racontée. Une large part des choses positives touchant les communautés noires sont le plus souvent mises en lumière durant le Mois de l’histoire des Noirs ou à l’occasion d’un événement sportif », fait remarquer Osamede Iyare.

« Par cette histoire, je voulais briser le moule et montrer que les communautés noires sont dignes de reportages durant toute l’année. Je voulais aussi montrer que le travail au sein des communautés ne s’arrête jamais. »

Tout comme Clément Lechat, Osamede Iyare soutient que le cours l’a inspirée à adopter une nouvelle approche du récit.

« Cette forme a changé la façon dont je visualise désormais les histoires. Outre d’informer les gens par mes publications, je veux aussi les aider. »

Amélie Daoust-Boisvert se dit contente que l’expérience ait autant interpellé ses étudiantes et étudiants.

« Le journalisme de solutions représentait un défi pour eux, et ils ont vraiment travaillé fort », tient-elle à préciser. « Les articles définitifs qui ont été publiés constituent d’excellents exemples de pratiques exemplaires en matière de reportage. »


Apprenez-en davantage sur le
Département de journalisme de l’Université Concordia.

 



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