De gauche à droite : Martin Damphousse, maire de Varennes; Maja Vodanovic, B. Bx-arts 1994, mairesse de Lachine; le recteur Graham Carr; Dominique Bérubé, vice-rectrice à la recherche et aux études supérieures; Olivier Desmarais, premier vice-président, Power Corporation; Karim Zaghib, chef de la direction de Volt-age; Paul Chesser, B.A. 1994, dipl. de 2e cycle 1997, vice-recteur à l’avancement; Paul Genest, premier vice-président, Power Corporation; Ursula Eicker, directrice de l’Institut des villes nouvelle génération; Michel Angers, maire de Shawinigan.
Les maires Vodanovic, Damphousse et Angers répondant à des questions à la suite de leurs présentations.
Gâtés par l’hydroélectricité
La ville de Shawinigan, autrefois berceau industriel du Québec et du Canada, a connu une transformation majeure depuis le départ des usines et des emplois syndiqués qu’elles offraient. L’Université Concordia a été un partenaire important dans cette transition, a souligné le maire Michel Angers, en référence au campus thématique consacré à la transition énergétique dévoilé en mai dernier.
« Lorsque j’ai annoncé cette collaboration à un groupe d’élèves et de professeurs de la dernière école secondaire de langue anglaise qui reste à Shawinigan, ils étaient visiblement enthousiastes d’apprendre que Concordia allait s’impliquer directement dans leur ville, de dire M. Angers. Je tiens particulièrement à remercier Graham Carr pour sa sincérité et sa clairvoyance, et Power Corporation pour son engagement auprès du programme Volt-age. »
Pour sa part, le maire de Varennes, Martin Damphousse, a évoqué l’usine de biocarburants d’un milliard de dollars qui fait partie des ambitieux plans en matière d’énergie verte de cette ville de la banlieue montréalaise, et a fait allusion aux travaux du chef de la direction de Volt-age, Karim Zaghib, dont les recherches à Concordia ont contribué à faire du Québec un pionnier de l’innovation dans le secteur des batteries lithium-ion.
À titre de président de l’Union des municipalités du Québec, M. Damphousse a aussi rappelé les objectifs du Plan Énergie. Adopté en septembre dernier, celui-ci permet aux acteurs municipaux d’aider le gouvernement du Québec à mettre en œuvre un ensemble de réformes touchant la production et la consommation d’énergie.
« Nous sommes depuis longtemps gâtés par la surabondance et le coût relativement abordable de l’hydroélectricité au Québec, mais il est urgent de faire preuve d’innovation, de nous diversifier et de changer nos comportements, estime M. Damphousse.
« Tous doivent participer à cette concertation, et cela signifie aussi bien les partenaires comme Concordia que les différents niveaux de gouvernement, les groupes communautaires, les citoyens ordinaires ainsi que les partenaires privés comme Power Corporation. Ensemble, nous pouvons réaliser des choses extraordinaires. »