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Antoine Dionne Charest est « tombé amoureux de la politique québécoise et canadienne » à Concordia

Le fils de Jean Charest envisage de faire son propre saut en politique au moment opportun
17 janvier 2024
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Par Julie Barlow, MA 94


 Homme souriant aux cheveux bruns, yeux bleus, portant une chemise blanche et une veste de costume sombre, sur un fond gris neutre. « J’aimerais devenir député à l’Assemblée nationale, idéalement aux élections de 2026. »

Bien qu’il ait grandi dans le milieu, Antoine Dionne Charest, B.A. 2011, affirme qu’il est « tombé amoureux de la politique québécoise et canadienne » pendant ses études à l’Université Concordia.

Fils de l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest et de Michèle Dionne, M. Dionne Charest admet que sa passion pour la politique canadienne a peut-être aussi quelque chose à voir avec ses antécédents familiaux. Il précise cependant qu’il n’était pas vraiment sûr d’aimer la politique jusqu’à ce qu’il étudie à Concordia.

« Le premier cours que j’ai suivi était donné par Brooke Jeffrey, qui travaillait à l’époque pour le gouvernement fédéral ». Il se rappelle notamment une définition succincte du fédéralisme donnée par la Pre Jeffrey, avec laquelle il n’était pas d’accord. « J’étais tellement nerveux que je crois que je lui ai répondu en français », ajoute-t-il, alors qu’il était parfaitement bilingue – mais étudiait en anglais pour la première fois à Concordia. 

« Tout compte fait, Concordia m’a offert l’expérience la plus stimulante de tout mon parcours scolaire ». M. Dionne Charest a obtenu une double majeure en science politique et à l’École des affaires publiques et communautaires de Concordia avant de poursuivre des études aux cycles supérieurs en philosophie et en politiques publiques à la London School of Economics et à l’Université de Montréal.

« Les études de premier cycle et les études de cycles supérieurs – en particulier dans le domaine des sciences ou des sciences sociales – apprennent à réfléchir, à structurer ses pensées et à écrire. Pour moi, ce processus a commencé à Concordia. »

Depuis qu’il a obtenu son diplôme de l’Université, M. Dionne Charest travaille comme consultant en affaires publiques. Il a récemment fondé son propre cabinet d’experts-conseils, ADC Conseil, et est chargé de cours à l’Université de Montréal, où il termine un doctorat en philosophie et affaires publiques.

Un avenir en politique

Antoine Dionne Charest dit envisager fortement de se présenter aux prochaines élections provinciales du Québec. « J’aimerais devenir député à l’Assemblée nationale, idéalement aux élections de 2026. Mais je me présenterai au moment opportun et quand je penserai avoir quelque chose de pertinent à dire. »

Entre-temps, M. Dionne Charest contribue à la reconstruction du Parti libéral du Québec (PLQ) qui, ces dernières années, a enregistré des résultats historiquement bas, même au sein de la communauté non francophone, où le parti bénéficie habituellement d’un soutien important.

Il est également l’un des 14 membres du Comité sur la relance du PLQ, dont l’objectif est de « redéfinir le parti, de formuler notre point de vue sur les enjeux et de nous situer dans l’échiquier politique », précise-t-il.

Antoine Dionne Charest s’implique dans le parti depuis 15 ans; il est un des auteurs du rapport pour la relance du PLQ publié en octobre 2023. « Après deux défaites électorales consécutives, le PLQ a décidé de prendre du recul, de réfléchir à la façon dont il doit s’adapter au paysage politique actuel et à ce qu’il représente », explique M. Dionne Charest à propos du parti que son père a mené à un record historique de trois mandats consécutifs au gouvernement.

« J’ai écrit le chapitre sur la manière de nous affirmer en tant que libéraux. Qu’est-ce que cela signifie d’être libéral aujourd’hui? Pourquoi croyons-nous aux valeurs libérales au Québec? Et comment le Québec peut-il s’affirmer au Canada? Nous sommes le seul parti fédéraliste officiel au Québec et nous devons être en mesure de dire ce que cela signifie aujourd’hui », insiste-t-il. 

« Je pense que le parti doit défendre les anglophones et ne doit pas s’excuser de le faire. J’ai adopté une position ferme, en partie grâce à mon expérience à Concordia. »



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