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Deux chercheuses de l’Université Concordia assistent à l’événement La science rencontre le Parlement 2023 à Ottawa

Sylvia Santosa et Sarah Moritz étaient parmi les grands chercheurs et décideurs du pays réunis dans la capitale pendant deux jours
5 juin 2023
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Femme souriante aux longs cheveux bruns, en blouse de laboratoire, assise à un bureau dans un intérieur de laboratoire.
Sylvia Santosa : « Il s’agit d’établir des relations pour que la science éclaire l’élaboration des politiques. »

Les 1er et 2 mai derniers, la troisième édition annuelle de La science rencontre le Parlement a réuni des scientifiques et des chercheurs de tout le pays à Ottawa, où ils ont eu l’occasion de rencontrer des décideurs politiques.

Deux chercheuses de Concordia faisaient partie des 38 personnes retenues sur 120 candidats : Sylvia Santosa, titulaire d’une chaire de recherche du Canada en nutrition clinique (niveau 2), et Sarah Moritz, anthropologue socioculturelle et boursière postdoctorale Banting.

Présenté comme une occasion de renforcer les liens entre la communauté scientifique, les parlementaires et les décideurs politiques du Canada, l’événement est organisé par le Bureau de la Conseillère scientifique en chef et le Centre d’études sur la politique scientifique canadienne.

Importance de la recherche scientifique dans l’élaboration des politiques

La rencontre a mis en évidence l’importance pour les politiciens et les décideurs d’être informés des dernières recherches scientifiques de pointe, d’y être ouverts et d’en tenir compte.

Les données issues de travaux évalués par des pairs fournissent en effet aux gouvernements des stratégies pour améliorer la qualité de vie des citoyens. Grâce à la science, la société peut s’attaquer aux problèmes collectifs avec neutralité, en s’appuyant sur des données probantes qui viennent contrer les inconnues, les inexactitudes et les faussetés.

Une collaboration étroite entre les deux camps peut favoriser un environnement dans lequel le gouvernement a plus de chances d’avoir une influence positive sur la vie des gens.

Une jeune femme souriante de face sur le tronc d'un énorme arbre, portant un bonnet de laine et une veste noire. Sarah Moritz, anthropologue socioculturelle et boursière postdoctorale Banting.

De meilleurs traitements pour la malnutrition et l’obésité

Les travaux de Sylvia Santosa sur l’obésité sont un exemple de la façon dont la science peut aider les politiciennes et politiciens à élaborer des programmes et à mettre en œuvre des politiques pour le bien individuel et commun. « Mon expertise porte sur la nutrition, l’obésité et le métabolisme, explique la chercheuse.

« Nous étudions comment la graisse présente à différents endroits du corps contribue aux risques de maladie. Nous essayons de comprendre comment mieux adapter le traitement de l’obésité à chaque personne. »

Avec les bonnes données et l’accès aux dernières recherches, le gouvernement peut agir en toute confiance pour mettre en place des programmes et des plans d’action efficaces, qu’il s’agisse de promotion de la nutrition, de questions environnementales ou de gestion pandémique.

« Il s’agit d’établir des relations entre les scientifiques et le gouvernement afin que la science éclaire l’élaboration des politiques, ajoute la Pre Santosa, qui a rencontré des sénateurs et des députés.

« C’était une expérience très intéressante, car nous ne faisons pas souvent ce genre de choses, exercer les compétences non techniques nécessaires à la diffusion de la recherche.

« Nous avons appris comment les parlementaires s’informent et reçu des conseils sur la façon de présenter nos travaux de recherche pour qu’ils soient à la portée d’un large public. Et j’ai aussi eu un aperçu de la manière dont se prennent les décisions politiques. »


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